La Victoire De Guernica Paul Eluard Analyse

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Ainsi peuple déjà vulnérable mais il montre le courage de vivre. 2- L'injustice qui le frappe La beauté, l'avenir, la douceur, pourtant il subit l'injustice et le mépris: vers 1, « Beaumonde » s'oppose à « masure ». Injustice: privé de condition, de travail digne plus il supporte le froid etc. : des maîtres qui les accablent, ils sont des marginaux de la société et ils en sont exclus. Strophes V: pain, aliment de base avec l'eau, le sommeil, on tire le peuple 1- Un ennemi sans visage Face au peuple, on a des bourreaux, des ennemis sans identité…

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Ces femmes et ces enfants sont des symboles d'amour. Femmes et enfants deviennent par le jeu des anaphores le thème obsessionnel du poème, ce sont des victimes innocentes d'un conflit qui les dépasse et dont ils ne sont pas les acteurs. Tous ces gens simples ne sont dans ce contexte politique que " bon au feu " pour les bombardiers d'Hitler. II Des barbares sans foi ni loi Face à ce peuple insouciant, les bourreaux sont sans identité, ils sont seulement désignés par le pronom " ils ". Dans le ciel on ne voit que des avions, on ne voit pas les pilotes, de plus ce sont des avions allemands. Dans le tableau de Picasso, les femmes regardent le ciel avec stupeur, ils y découvrent des avions étrangers, un appel de Franco à Hitler. "Ils disaient désirer la bonne intelligence", jugeait les fous. Folie que ce poète de 37 ans, Fédérico Garcia Lorca fusillé près de Grenade au début de la guerre civile pour ses sympathies républicaines et son homosexualité, lui le gitan, le "rossignol d'Andalousie", le paysan simple.

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Donc faites étudier ce beau texte, mais pas dans un groupement "poésie engagée", expression qui d'ailleurs ne veut rien dire eu égard à l'histoire littéraire. Cordialement. Mareuil Neoprof expérimenté J'ajoute que je me hasarderai pas à faire étudier ce texte avant la prépa. Maieu Habitué du forum val09 a écrit: Qui a déjà étudié ce poème? Je comptais le faire dans ma séquence "poésie engagée" et l'intégrer à notre dossier HDA 3ème (thème "Arts et pouvoirs"). Cela vous paraît-il faisable pour des 3èmes ou trop difficile? L'explication de ce poème suppose un travail important sur le contexte historique: la guerre d'Espagne et la question du rôle de la littérature (de l'art en général) dans la lutte politique telle qu'elle était envisagée alors - en particulier dans le cadre du surréalisme. C'est une démarche difficile pour des élèves de troisième, aujourd'hui, dans la mesure où ces problèmes n'ont plus vraiment d'écho important, pour eux, dans l'actualité. Il serait intéressant d'étudier ce poème en même temps que le tableau de Picasso qui pourrait aider à comprendre le bouleversement du monde d'alors... Mareuil Neoprof expérimenté Maieu a écrit: val09 a écrit: Qui a déjà étudié ce poème?

Folie également que ces républicains qui essaie de reprendre le pouvoir qui leur a été enlevé par les franquistes en 1936. Ces franquistes persévèrent et exagèrent, au lieu de se retirer du pouvoir qu'ils ont pris de force, ils ne sont pas de "notre monde", du monde des communistes, des démocrates, des républicains. "Ils faisaient l'aumône partageait un sou en deux" est une allusion au souhait des franquistes de rétablir la souveraineté de l'église catholique mise à mal par des républicains laïques en 1936. On compare assimile fréquemment le franquisme à un national-catholicisme. III La présence de la mort La mort est présente dans de nombreuses strophes, elle est justifiée, elle "sert d'exemple", elle a une explication médicale imagée "cœur renversé", puis une justification philosophique "la mort si difficile et si facile", puis elle devient motivation " la mort.., de nos ennemis nous en aurons raison". La nuit qui a fréquemment en poésie une connotation de mort apparaît dans le poème à de nombreuses reprises, le peuple espagnol est assimilé au "beau monde de la nuit", puis il y a le "refus à la nuit" de gens qui souffrent mais ne sont pas résignés, et enfin la mort, la terre et la hideur "de nos ennemis ont la couleur monotone de la nuit".