Emile Zola La Bete Humain Résumé Par Chapitre

Arrivée Vol Antananarivo

Après l'accident, la machine est décrite comme une personne en faible voie de survie, elle est « éventrée, renversée sur les reins, le ventre ouvert «. Zola insiste particulièrement sur le ventre de la Lison afin d'évoquer « l'affreuse plaie « de la machine. Le fort rapprochement entre la machine et l'homme trouble le lecteur. La machine est hyperbolisée et énumérée; elle est décrite comme une « géante «, cela permet au lecteur de se représenter la scène. Zola continue à prêter des sentiments humains à la Lison, la fureur ou le désespoir. Emile zola la bete humain résumé par chapitre viii protection du. La blessure est évoquée à travers les « robinets arrachés «et « les tuyaux crevés « (l. 26-27). La gravité de la blessure est visible par la référence à la couleur rouge, rappelant le sang humain. Par ailleurs, la description détaillée révèle de nombreux repères spatiaux. Nous savons donc que les personnages se trouvaient à vingt mètres de la locomotive, au bord de la voie (l. 12). Après la catastrophe, les repères spatiaux nous font découvrir le désastre de la situation.

Emile Zola La Bete Humain Résumé Par Chapitre Un

16). L'envie de tuer s'exerce sur les femmes et est liée à un dérèglement de la sexualité. La vue de leur chair « cette chair, cette gorge, chaude et blanche » (l. 18) réveille en lui la pulsion meurtrière. Ainsi se mêlent les champs lexicaux du désir sexuel et du désir de tuer: « la fièvre grandissante affolante du désir » (l. 15), « tuer » (plusieurs occurrences), « les ciseaux pour les lui planter dans la chair » (l. 17), « égorger » (l. 20). - Jacques Lantier recherche ensuite les raisons de son mal. La progression de la réflexion est marquée par des liens logiques: « il est vrai, mais, peut-être, non pas... mais pourtant ». Emile Zola, La Bête humaine, chapitre I.. Elle aboutit à une explication génétique: la transmission héréditaire d'une fêlure et de l'alcoolisme de ses ancêtres, mais également à une cause plus ancienne, largement développée à la suite de ce passage, et qui renvoie aux sources de l'humanité. b- La souffrance de Jacques - La réflexion intime de Jacques s'accompagne de sentiments douloureux. La souffrance physique s'exprime par des contractions musculaires « ses doigts tordus » (l.

G. Charpentier et E. Fasquelle, 1893. Les Rougon-Macquart histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire La Bête humaine par Émile Zola quatre-vingt-cinquième mille PARIS Bibliothèque-Charpentier G. CHARPENTIER et E. PASQUELLE, éditeurs 11, rue de grenelle, 11 — 1893 TABLE DES MATIÈRES (ne fait pas partie de l'ouvrage original)