Les Ressources Naturelles Obstacle Ou Moteur Pour La Croissance Économique Et Social

Par Pierre Moto Cross Fox

RECHERCHE ET ANALYSE La pandémie de COVID-19 et la perspective de catastrophes d'origine naturelle ou humaine de plus en plus fréquentes et intenses soulèvent d'importantes questions quant à la résilience de l'économie mondiale face à ces chocs. L'édition 2021 du Rapport de l'OMC sur le commerce mondial examine pourquoi le système commercial mondial interconnecté est à la fois vulnérable et résilient face aux crises, comment il peut aider les pays à renforcer leur résilience économique en cas de choc et ce qui peut être fait pour que ce système soit à l'avenir mieux préparé et plus résilient. Les ressources naturelles : moteur ou obstacle de la croissance économique ?. En raison de sa nature interconnectée, le commerce international peut accroître l'exposition d'une économie aux risques et contribuer à la transmission des ondes de choc. Dans le même temps, il peut renforcer la résilience économique, en particulier lorsqu'il est soutenu par les politiques nationales et par une coopération mondiale efficace. En tant que moteur de la croissance économique, le commerce peut générer les ressources et les connaissances nécessaires pour se préparer aux crises.

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De nombreux pays en développement s'engagent aujourd'hui dans la mise en œuvre de politiques de protection sociale et la communauté internationale préconise de plus en plus fermement (et va jusqu'à financer) la mise en œuvre de minima sociaux et de filets de sécurité pour les franges les plus vulnérables et les plus pauvres de la population. Ce qui constitue un véritable progrès social. Depuis quelques années est ainsi apparu un engouement certain au sein de la communauté de chercheurs et praticiens du développement pour les mesures dites de 'cash transfers'. Introduction à l'économie circulaire - Major-Prépa. Ces transferts consistent en l'attribution périodique d'une somme d'argent à des ménages éligibles sur critères sociaux économiques. Ces minimas sociaux, ou filets de sécurité financiers, pourraient permettre aux populations chroniquement pauvres qui vivent en Afrique, en Asie du Sud Est ou même en Amérique latine de se nourrir et de subsister. Au cours des dix dernières années, à travers projets pilotes et expériences de terrain, un florilège de modalités diverses a été étudié et comparé, quant aux critères d'éligibilité des ménages et aux conditions à remplir pour se maintenir dans le programme, tel par exemple qu'envoyer ses enfants à l'école ou visiter régulièrement les centres de santé locaux.

Certainement pas. Les avantages de la protection sociale pour la réduction de la pauvreté, pour réduire la vulnérabilité et protéger les moyens de subsistance ont été mis en évidence et les justifications sont nombreuses pour mettre en œuvre de telles mesures sociales. Les ressources naturelles obstacle ou moteur pour la croissance economique.com. Pourtant justifier les politiques de telles politiques en fonction de leur impact sur la croissance économique pourrait ne pas être l'argument le plus convaincant en leur faveur. Quelques bonnes nouvelles cependant. Nos résultats montrent une forte complémentarité entre les transferts sociaux et l'investissement productif dans l'agriculture (c'est-à-dire les infrastructures rurales, l'irrigation et amélioration de la productivité des facteurs). Par exemple, il serait économiquement plus efficace de dépenser 50c en investissement productif et 50c en transferts sociaux, qu'1 € sur l'une de ces mesures seules. Une telle combinaison de politiques créerait des synergies au niveau local et permettrait davantage de réduction de la pauvreté parmi les ménages cambodgiens que toute mesure sociale ou même productive mise en œuvre individuellement.