Symbole Des Apôtres — Ebior

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Ce texte a été écrit bien des siècles après la disparition des premiers apôtres. Quand ce texte a été baptisé « des apôtres », ils n'étaient plus là depuis bien longtemps et n'ont donc pas pu réclamer « pas en mon nom! ». Je ne pense pas que ce Symbole dit « des apôtres » soit une profession de foi commune à l'ensemble des chrétiens. Au contraire, ce texte a précisément été composé pour exclure certains chrétiens que le courant majoritaire voulait combattre. Cela explique pourquoi tout ce qui est essentiel et rassemble tous les chrétiens ne se trouve précisément pas dans ce texte, par exemple: la grâce et le pardon de Dieu, le fait que Jésus-Christ ait fait quelque chose entre sa naissance et sa mort (! ): qu'il a parlé et qu'il a agit, vécu, ce texte n'en dit pas un mot. Ce « symbole des apôtres » ne parle pas non plus de foi, ni d'espérance, ni d'aimer Dieu, son prochain et soi-même comme Jésus nous y invite… Ce qui me gène le plus dans « le symbole des apôtres » c'est donc ce qui manque, c'est à dire l'essentiel de l'évangile et du salut en Jésus-Christ.

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Pour ce qui est dans ce texte, la principale difficulté est que bien des concepts sont absolument incompréhensibles pour le chrétien du XXIe siècle. Par exemple, que peut bien entendre l'homme ou la femme de ce siècle quand on lui dit que « nous croyons » (ou pire: qu'il faudrait croire) que le Christ est « assis à la droite de Dieu »? Il s'agit, bien entendu, d'une façon de parler qui rend compte d'un conviction théologique et spirituelle à laquelle on peut adhérer en toute bonne foi si on a étudié la question, mais, littéralement, cet énoncé est quand-même problématique… Il m'arrive de dire néanmoins le « Symbole des apôtres », en particulier dans un contexte œcuménique, en pensant aux chrétiens qui, partout dans le monde et depuis de nombreux siècles, l'ont récité pieusement. Dans une célébration avec des chrétiens orthodoxes, il vaut mieux préférer d'autres textes car ils ne reconnaissent pas particulièrement celui-ci. Dans notre église, chacun peut, par ailleurs, avoir ses propres convictions théologiques et spirituelles.

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De Ebior Aller à la navigation Aller à la recherche Le plus vénérable des symboles chrétiens, à la fois le plus récent - sa forme définitive remonte au VII ème siècle - et le plus ancien - des formules similaires sont citées par Irénée (fin IIème) et Hippolyte de Rome (début IIIème siècle), en relation avec la profession de foi du baptême. Ce Credo est traditionnellement attribué aux douze Apôtres. Son titre et son contenu suggèrent qu'il fut écrit dans les premiers temps de l'Église: le texte de I Corinthiens, 15, 3 pourrait en être une ébauche. Reçu par toutes les Églises occidentales, catholiques et protestantes (les églises orthodoxes ne reconnaissent que le symbole de Nicée), ce symbole se présente comme un abrégé de la foi enseignée par les apôtres. Abrégé car il ne prétend pas être complet, par exemple il ne parle pas des sacrements, apostolique car chacune de ses clauses fait référence au Nouveau Testament. Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre, La foi dans le créateur affirmée dans la Genèse est confirmée (Éphésiens 3, 9) dans tout le Nouveau testament le Père tout-puissant.

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Ce texte confond mythe et mythologie. Le mythe exprime sous forme de récits, des expériences spirituelles, des mystères qui ne relèvent pas de connaissances scientifiques, ou d'un savoir soumis à la seule logique. Le mythe ne prétend pas affirmer une vérité d'ordre rationnel, démontrable. Le mythe fait réfléchir, s'efforce de donner du sens. La mythologie est une perversion du mythe quand elle prétend faire du mystère exprimé par le mythe, un savoir que l'on pourrait mettre sur le même plan que celui des connaissances ordinaires. Un peu comme on raconterait ce que l'on a fait hier ou comme on raconterait la guerre de 14-18. La mythologie exige que l'intelligence que se soumette à l'absurde de la croyance. Le mythe permet au contraire d'échapper à la superstition. Si je m'arrête par exemple, sur les récits de Noël, je raconte un mythe avec lequel je tente d'exprimer ce qui pour moi est une manière de dire que Jésus vient de Dieu, qu'il marque le début d'un nouveau monde, une nouvelle façon de donner un sens à la vie.

Saint Paul, dans I Corinthiens 8, 6 écrit: " Pour nous, il n' y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui tout vient" Et en Jésus-Christ, " Jésus est le Christ " le Messie, attendu par Israël, affirme 1 Jean, 2, 22 son Fils unique, Les démons le savent: " Tu es le Fils de Dieu ", en Marc, 3, 11 notre Seigneur, " Jésus-Christ est Seigneur " affirme Paul en Philippiens, 2, 11. Or le terme de Seigneur, pour un juif, ne peut s'appliquer qu'à Dieu lui-même.