Mon Ange - Demandez Le Programme | Elle Aimer La Vie Il Aimait La Mort

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Une communion et une chorale. Et cette ultime adresse directe à l'Aigle noir: « Chante mon ange, chante ma belle, chante encore, dans ton île aux mimosas, où déjà tu es reine. Tu as apaisé mon âme, chante encore mon amour, chante-moi l'amour, chante-moi la force de vivre, aide-moi, fais-moi pleurer… Chante mon ange, chante Barbara, je t'aime. »

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Le théâtre Tristan Bernard nous offre actuellement Mon ange (« Angel ») d'Henry Naylor, une pièce de toute beauté. Ce seul en scène, interprété par Lina El Arabi, d'une force et d'une intensité inouïe, nous transporte au cœur du conflit syrien. La précision de ce texte alliée à l'interprétation renversante de cette comédienne recrée le martyre des Kurdes qui ont payé un lourd tribu à cette guerre menée par les fanatiques de Daech. La scène s'ouvre dans un décor de jardin, celui de la famille de Rehana. Son père a l'appelle « Mon Ange » entreprend d'initier sa fille à sa propre défense en l'entrainant à tirer. La ville de Kobané en Syrie risque de tomber sous les coups de boutoir de Daech. Inspiré d'une histoire vraie, Henry Naylor, auteur connu pour son engagement contre le terrorisme, en a tiré une pièce coup de poing. La qualité descriptive de ce texte nous plonge sans ambages dans ce conflit sanglant. La narration de Lina El Arabi nous arrache les entrailles tant elle interprète avec brio cette jeune fille qui deviendra le symbole de la résistance kurde lors du siège de Kobané en 2014/2015.

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Sous la lumière changeante, la tonnelle devient une Le prologue ténébreux s'éclaircit comme une aube et laisse apparaître la silhouette hiératique de Rehana, telle une cariatide de noir vêtue. Le bruissement de la nature environnante se fait entendre sous une tonnelle, évocation du verger, qui remplit tout l'espace scénique. Lina El Arabi fait preuve d'une gamme de tonalités de voix étonnante, en imitant les voix de sa mère, de son père, qu'elle ne cessera d'évoquer dans son périple. grotte, où Rihana est prisonnière. Une fois évadée, une très belle toile peinte, devancée d'une petite dune, suffisent à évoquer le désert. Rihana a rejoint la Résistance et s'empare d'armes dignes d'un blockbuster américain pour partir au combat. "Mon Ange"/"Angel" est le troisième volet de la trilogie "Arabian Nightmares" d'Henry Taylor, consacrée aux guerres au Proche-Orient, à la torture, au terrorisme et à la condition féminine dans la région. Le texte puissant, l'incroyable performance de Lina El Arabi, portée, transportée par son rôle, la splendeur du dispositif scénique, l'actualité du sujet, font de l'adaptation de Jérémie Lippmann un grand moment de théâtre.

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Inspirée de l'histoire vraie d'une jeune kurde de 19 ans prise dans la guerre civile en Irak, devenue une icône de la résistance contre Daech, "Mon ange" adapte la pièce d'Henry Taylor "Angel". Transposée sous la forme d'un monologue poignant, elle est tenue à bout de bras par une impressionnante Lina El Arabi (vue au cinéma dans "Noce") dans une mise en scène remarquable de Jérémie Lippmann. A Avignon, peut-être plus qu'à Cannes pour le cinéma, l'actualité immédiate semble imprégner encore d'avantage les œuvres données à voir. Création de ce 71e Festival d'Avignon Off, "Mon ange", donné au beau théâtre du Chêne noir, revient sur cette figure devenue mythique dans son pays et à l'international, "Rehana", rebaptisée "L'Ange de Kobané". Suite à une photo de cette jeune femme publiée en 2014 sur les réseaux sociaux et à sa prétendue décapitation par les djihadistes, cliché à l'appui, elle est devenue LA martyre de la résistance kurde. On lui prête une centaine de victimes du côté de Daech.

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Et puis, j'aime me surprendre. Donc varier les disciplines, c'est un bon moyen de me découvrir et de compléter le puzzle de ma petite personne. Quant au genre de spectacles et de rôles, on m'a en fait souvent proposé les « rôles d'arabe ». Ce qui, d'une part, réduit quand même pas mal les opportunités, et d'autre part, surtout pour le cinéma, reviendrait souvent à devoir prendre en charge des rôles que je juge stigmatisants. Il m'est donc arrivé, plusieurs fois, de décliner parce que plutôt que d'alimenter des clichés, je considère que ma responsabilité en tant qu'artiste sur les sujets de la minorité, de l'altérité, serait de bousculer les codes afin de faire évoluer les mentalités. Se mettre un peu au diapason de notre société composée d'une joyeuse mixité, un jour, peut-être, présente sur les scènes de théâtre sans qu'il s'agisse pour autant d'un spectacle sur le thème de l'immigration, par exemple. Ce qui est malheureux, et je le sais bien, c'est qu'il y aura toujours « une autre arabe » pour accepter de jouer ces rôles, mais c'est ma ligne de conduite.

Avec très peu de moyens (une bande-son travaillée, un décor végétal) les deux metteurs en scène plongent le petit théâtre Tristan Bernard au cœur de la guerre en Syrie. Quelques réserves - Le volume sonore des explosions, coups de feu… presque agressifs pour le public même si cette violence nécessaire (héritage du théâtre de la cruauté) vise à la « prise de conscience » du spectateur. - Le clair obscur concocté par l'éclairagiste nous plonge dans la pénombre durant tout le spectacle. Trop de preuves fatiguent la vérité. Encore un mot... Un récit puissant sur la guerre contre Daech vue par une femme combattante. L'auteur Henri Naylor est un scénariste anglais et auteur connu mondialement. Ses pièces ont été jouées à Londres, Broadway et en Australie. Plutôt versé dans la satire (Finding Ben Laden) il prépare actuellement un spectacle sur la crise des migrants.

Elle aimait la vie il aimait la mort Il aimait la mort, et ses sombres promesses, Avenir incertain d'un garçon en détresse, Il voulait mourir, laisser partir sa peine, Oublier tous ces jours à la même rengaine… Elle aimait la vie, heureuse d'exister, Voulait aider les gens et puis grandir en paix, C'était un don du ciel, toujours souriante, Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente. Mais un beau jour, la chute commença, Ils tombèrent amoureux, mauvais choix, Elle aimait la vie et il aimait la mort, Qui d'entre les deux allait être plus fort? Ils s'aimaient tellement, ils auraient tout sacrifié, Amis et famille, capables de tout renier, Tout donner pour s'aimer, tel était leur or, Mais elle aimait la vie et il aimait la mort… Si différents et pourtant plus proches que tout, Se comprenant pour protéger un amour fou, L'un ne rêvait que de mourir et de s'envoler, L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités… Fin de l'histoire: obligés de se séparer, Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité.

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Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle, Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes… Il aimait la mort, elle aimait la vie, Il vivait pour elle, elle est morte pour lui W. Shakespeare.
Il aimait la mort, elle aimait la vie 22 avril 2005 Il aimait la mort et ses sombres promesses Avenir incertain d'un garçon en détresse Il voulait mourir, laisser partir sa peine Oublier tous ces jours à la même rengaine … Elle aimait la vie, heureuse d'exister Voulait aider les gens et puis grandir en paix C'était un don du ciel, toujours souriante Fleurs et nature qu'il pleuve ou qu'il vente … Mais un beau jour, la chute commença Ils tombèrent amoureux, mauvais choix Elle aimait la vie et il aimait la mort Qui d'entre les deux allait être plus fort?