Le Temps De Rien Richard Baquié

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Trajectoires et ellipses Merveilleux témoignages de l'activité imaginaire de l'esprit, ces formes de dérives, d'errance élaborent, selon les mots de Gaston Bachelard, une «poétique de l'espace». Elles reconfigurent de manière inédite l'espace et le temps. Cette spatialisation qui s'effectue selon différentes figures — comme la carte, la grille, l'atlas — est propice au cheminement, à la déambulation, à l'expérience urbaine. Or, «l'acte de marcher est au système urbain ce que l'énonciation est à la langue» écrit Michel de Certeau. Le temps de rien richard baquié rose. Parcourir la ville, c'est en révéler la forme. C'est s'approprier un système topographique, c'est définir des trajectoires, des ellipses. L'œuvre devient un espace qui absorbe les mots, les souvenirs avant de les déployer selon de nouvelles configurations géographiques, physiques ou mentales. Territoire mental et sérendipité En effet, cette imagination à l'œuvre, est aussi un exercice où la solitude de l'esprit crée des constellations, des faisceaux d'images esquissant de véritables territoires mentaux.

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On y lit: ZÉRO. Un écho au titre, symbole mathématique d'une quantité qui s'approche du néant, et aux lettres découpées dans la carrosserie qui indiquent: « Rien juste la mémoire de la lumière ». Un petit globe terrestre tourne doucement à l'avant du véhicule. Chez R. Baquié il y a toujours eu la géographie et les espaces physiques, politiques, ou mentaux qu'elle induit. Au mur, on déchiffre « 7, 6, 5, 4, 3…», tandis qu'un gros ventilateur obturant la portière avant droite, fait vibrer violemment la sculpture dans un bruit cataclysmique. Que ce soit avec des ventilateurs, ou des unités de réfrigérations, les œuvres de R. Baquié génèrent leurs propres mouvements, déflagrations, désirs, et cycles climatiques. Le temps de rien richard baquié. Un jour ici ou là (1991) nous emmène à travers les coulures d'un lavis d'encre, vers un endroit souterrain, rappelant la nature violente de la vie en constante dégénération et régénération. Dès ses premières sculptures, le mouvement des corps est pris dans une Traversée du présent (1985) dont la direction n'est jamais linéaire.

Parmi ses réalisations les plus connues: Essais inflammatoires de 1979 à 1982, Survie de 1983 à 1985 et Lamentations de 1987 à 1989. Le poids des mots - Blog-notes | arts plastiques. Barbara KRUGER, Sans titre, 1994-1995, installation, sérigraphie et collage, dimensions variables, Mu­sée Lud­wig, Cologne, Allemagne Barbara KRUGER est une artiste conceptuelle américaine. Volontiers provocante ou polémique, son œuvre est empreinte de références aux mouvements d'émancipation des femmes des années 70 et aux discours de contestation des années 80 et 90. Ses médias de prédilection sont l'image, la vidéo et le texte, qu'elle mixe dans des installations monumentales mettant en scène, non sans ironie, les stéréotypes de la société du mass média. Elle exécute depuis 1981 des photomontages, le plus souvent limités à trois couleurs (le rouge, le noir et le blanc), qui sont autant d'images à la théâtralité stéréotypée, dénotant une atmosphère inquiète et violente et qui renvoient par le ton injonctif et le graphisme épuré quelque chose de l'Agit-Prop révolutionnaire, ou des montages photographiques antihitlériens de John Heartfield.