Poésie Printemps Victor Hugo Tout Est Lumiere Tout Est Joie
(Publié le 10 août 2006) (Mis à jour le: 18 décembre 2015) C'est la jeunesse et le matin. Vois donc, ô ma belle farouche, Partout des perles: dans le thym, Dans les roses, et dans ta bouche. L'infini n'a rien d'effrayant; L'azur sourit à la chaumière; Et la terre est heureuse, ayant Confiance dans la lumière. Quand le soir vient, le soir profond, Les fleurs se ferment sous les branches; Ces petites âmes s'en vont Au fond de leurs alcôves blanches. Elles s'endorment, et la nuit A beau tomber noire et glacée, Tout ce monde des fleurs qui luit Et qui ne vit que de rosée, L'oeillet, le jasmin, le genêt, Le trèfle incarnat qu'avril dore, Est tranquille, car il connaît L'exactitude de l'aurore. Poème de Victor Hugo pour nous inspirer - Monastère de la Maison de l'Inspir. Les chansons des rues et des bois Victor Hugo Printemps Les chansons des rues et des bois Poésie Victor Hugo
Poésie Printemps Victor Hugo Tout Est Lumiere Tout Est Jose Luis
040307 Le printemps de Victor Hugo Printemps C'est la jeunesse et le matin. Vois donc, ô ma belle farouche, Partout des perles: dans le thym, Dans les roses, et dans ta bouche. L'infini n'a rien d'effrayant; L'azur sourit à la chaumière Et la terre est heureuse, ayant Confiance dans la lumière. Quand le soir vient, le soir profond, Les fleurs se ferment sous les branches; Ces petites âmes s'en vont Au fond de leurs alcôves blanches. Elles s'endorment, et la nuit A beau tomber noire et glacée, Tout ce monde des fleurs qui luit Et qui ne vit que de rosée, L'oeillet, le jasmin, le genêt, Le trèfle incarnat qu'avril dore, Est tranquille, car il connaît L'exactitude de l'aurore. Poésie 🌷Printemps -tout est joie- de Victor Hugo🌷 - YouTube. Victor Hugo (1802-1885) ( "Les chansons des rues et des bois" 1865) Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les ombrages charmants, Les larges clairs de lune au bord des flots dormants, Le sentier qui finit où le chemin commence, Et l'air et le printemps et l'horizon immense, L'horizon que ce monde attache humble et joyeux Comme une lèvre au bas de la robe des cieux!