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Notre seul regret sera de ne pas pouvoir participer au début de cette aventure car nous ne sommes pas éligibles (les 4 membres de BVA) à cet EPCI Pays Basque. C'est à nous ce soir mes chers collègues de saisir cette occasion unique pour réaffirmer notre engagement pour un développement durable et solidaire de ce Pays Basque que nous aimons tous. Ne noyons pas le poisson sous un débat technique: on nous demande aujourd'hui de faire un choix politique pour demain: voulons-nous – oui ou non – d'un Pays Basque, sous la forme initiale d'un EPCI? Notre réponse est claire c'est: Bai! Euskal Herri elkargoaren alde gira. OUI nous sommes favorables au périmètre proposé pour une communauté d'agglomération au Pays Basque nord. En espérant mes chers collègues que vous passerez outre les barrières psychologiques, et les craintes bien naturelles qui peuvent survenir lors des grands changements, pour encourager cette belle aventure qui démarre pour le Pays Basque. Guillaume Barucq (illustration: istockphoto / Tree4Two)

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Je vous le dis sans détours mes chers collègues: votre isolationnisme sur ce projet m'inquiète, me préoccupe. Je redoute que par votre opposition obstinée, Biarritz se mette en marge de cette communauté naissante, au lieu d'être aux avant-postes, de manière à assurer la continuité des projets engagés au niveau de l'ACBA dont le projet a été écrit par notre maire. Faire preuve de mauvaise volonté quand il faudrait montrer du volontarisme risque de nous porter préjudice. Soyons clairvoyants: l'EPCI Pays Basque verra le jour, avec ou sans notre vote de ce soir. A l'heure où je vous parle, 18 communes ont déjà voté favorablement (3 contre seulement): cela représente déjà 109. 243 habitants soit près de 40% de la population du Pays Basque. Dès lors, quel est l'intérêt de s'enferrer dans ce combat d'arrière-garde? A un moment ou à un autre, il faudra bien changer de discours si vous voulez œuvrer dans cette nouvelle communauté où certains des opposants de ce soir seront amenés à prendre des responsabilités.

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« Je n'ai pas de leçon à recevoir », assène le maire de Bidart, Emmanuel Alzuri. Récemment arrivé dans l'Acba, il estime que passer à une EPCI à l'échelle de tout le Pays basque en seulement un an est « impossible ». « J'étais le premier à voter pour une collectivité territoriale Pays basque, mais j'estime que le système fédératif nous permettrait d'être dans une phase de transition bien plus adaptée qu'un mastodonte d'EPCI unique. » Réunis mercredi matin, les quatre maires de l'Acba ont reçu l'assurance du cinquième d'entre eux, Jean-René Etchegaray, par ailleurs président du Conseil des élus, que le scénario d'un système fédératif serait lui aussi présenté et expliqué à tous les élus du Pays basque.

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Hier, Jacques Veunac y a ajouté une pincée de manœuvre électoraliste initiée, selon lui, par la majorité gouvernementale: « Après les récentes défaites électorales lors desquelles abertzale et FN ont pu leur passer devant, il ne serait pas surprenant de voir dans la mise en place de cette institution basque, une tentative de récupération pour les échéances futures. » Trois élus ont néanmoins défendu, coûte que coûte, le projet d'EPCI unique. Dont Jean-Louis Dulac, vibrant mais aussi concret lorsqu'il rappelle que, selon le principe de neutralisation de la fiscalité, celle-ci n'augmentera pas contrairement aux propos de ses contradicteurs (la neutralisation devra être décidée à l'unanimité par les représentants des 158 communes de l'EPCI). Mais aussi Sandrine Derville (PS), qui soutient que cette solution permet de « répondre à une demande de simplification et de rationalisation administrative pour plus d'efficacité et de lisibilité. De plus, notre agglomération deviendra la deuxième de la grande région Aquitaine, en s'appuyant sur la nécessaire complémentarité des milieux ruraux et urbains.

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Imaginez le temps de réaction…" – Jean-Claude Iriart, élu bayonnais: "La campagne pendant laquelle les « pour » et les « contre » ont confronté leurs arguments sera bientôt close. Priorité doit être désormais donnée à la phase de construction de ce nouvel outil institutionnel. L'ampleur du travail qui reste à mener nécessite que l'on se mobilise sans tarder pour préparer du mieux possible l'échéance du 1er janvier 2017 (date d'entrée en vigueur de l'EPCI unique, NDLR). C'est la responsabilité collective de tous les conseillers communaux et communautaires, y compris celle des opposants à ce projet. Je ne doute pas que ces derniers reconnaîtront la légitimité de ce vote et choisiront de contribuer à la phase de mise en œuvre. " Les contre – Michel Veunac, maire de Biarritz et vice-président de l'Agglomération Côte basque Adour, conseiller régional: "Ce n'est pas une surprise, tout le monde s'attendait à ce résultat. J'en prends acte. Il est important d'entrer dans cette phase de préfiguration de l'EPCI unique que doivent mener les intercommunalités existantes.

Le vote définitif des communes, entre le 14 mars et le 31 mai, ne portera que sur le texte déjà soumis à l'automne dernier puisque aucun amendement n'y a été apporté lors de la dernière commission départementale de coopération intercommunale réunie à l'Université de Pau le 26 février. Aucun maire de l'Acba ni d'Amikuze, dont Barthélémy Aguerre qui avait pourtant proposé, sans succès, à la précédente commission départementale le détachement d'un morceau de territoire basque pour l'agréger à un pan du Béarn, n'ont avancé la moindre suggestion. Leur pôle métropolitain, qu'ils dénomment comme Batera pour l'EPCI Communauté Pays Basque, pour se prémunir de tout anti-basquisme et brouiller les concepts, reste donc une vision hors sol à usage d'un débat sans sanction de vote. Si cependant leur capacité de nuisance venait à renverser le premier vote indicatif de l'automne, seul, comme le prévoit la loi NOTRe, le préfet serait à même de proposer une alternative au rejet de l'EPCI unique. Comme la loi fixe un plancher de 15.

Le principe même d'une intercommunalité entraîne évidemment une difficile adéquation des populations entre communes. Prétendre, comme nous l'avons entendu des maires de la côte, comme celui de Bidart, que le Pays Basque intérieur est surreprésenté, c'est oublier qu'au sein même de l'Acba il faut deux biarrots ou angloys, ou bayonnais, pour un bidartar. Cela n'a pas été un obstacle à l'entrée, il y a peu, de Bidart et Boucau dans l'Acba. La chose publique est un terrain trop précieux pour s'y adonner à la polémique. Ce qui demeure surtout d'essentiel dans le comparatif des deux projets institutionnels, c'est la capacité légale à s'emparer de la gestion globale du Pays Basque. Principe majeur de la nouvelle organisation territoriale de la France est la suppression de la compétence générale aux départements et aux régions. Elle est désormais réservée aux communes et intercommunalités. Pour faire simple, région et département ne peuvent plus intervenir hors des domaines qui ne relèvent pas de leurs compétences spécifiques.