Maison Saint Mars Du Desert – Conseil D’état, 20 Avril 1956, Époux Bertin Et Ministre De L’agriculture C/ Consorts Grimouard Et Autres

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Maison Saint Mars Du Desert Location

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Arrêt Époux Bertin, CE 20 avril 1956 ( Compétence de la juridiction administrative – Service public – Contrats – Travaux publics) Les ressortissants soviétiques qui se trouvaient en France au moment de la Libération avaient été hébergés dans des centres de rapatriement placés sous l'autorité du ministre des anciens combattants. Ce dernier refusa de payer le montant d'une prime aux époux Bertin pour avoir héberger les ressortissants. L'affaire fut portée devant le Conseil d'État dont le ministre déclina la compétence. Le Conseil d'État admit que le contrat qui confiait à un particulier « l'exécution même d'une service public » est nécessairement un contrat administratif. Cet arrêt résout le conflit qui existait entre la jurisprudence Thérond et Granits porphyroïdes. Le commissaire du gouvernement invita en termes pressants le Conseil d'État à réexaminer le fondement de sa jurisprudence, « Nous devons nous demander si, lorsque l'objet d'un contrat est l'exécution même du service public, cet objet ne suffit pas à le rendre administratif même s'il ne contient pas de clauses exorbitantes du droit commun ».

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17-03-02-03-02[2] Le caractère verbal d'un contrat ne suffit pas à lui ôter le caractère administratif. 39-01-02-01 Contrat par lequel des particuliers s'engagent à assurer la nourriture de ressortissants soviétiques hébergés dans un centre de rapatriement. Contrat ayant pour objet l'exécution d'un service public. Circonstance suffisante pour lui imprimer le caractère de contrat administratif sans qu'il soit besoin de rechercher s'il comportait des clauses exorbitantes du droit commun. Analyse du Conseil d'État Par la décision Époux Bertin, le Conseil d'État juge qu'un contrat est administratif dès lors qu'il a pour objet de confier au cocontractant l'exécution même du service public. Par la décision ministre de l'agriculture c/ consorts Grimouard, il qualifie de travaux publics des travaux accomplis grâce à des fonds privés sur des biens privés, mais qui constituent l'objet même d'un service public. Ces deux décisions ont renouvelé de manière décisive les notions de contrat administratif et de travaux publics, sur lesquelles des jurisprudences antérieures avaient jeté des incertitudes.

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Par une décision du 01/06/1949, celui-ci a refusé de faire droit à leur demande. Les époux Bertin ont, alors, saisi le Conseil d'Etat afin de faire annuler cette décision. Le 20/04/1956, le juge administratif suprême a rejeté, par un arrêt de section, leur requête au motif que les époux Bertin n'apportaient pas la preuve de l'existence de l'engagement complémentaire invoqué. Pour juger l'affaire au fond, le Conseil d'Etat a, cependant, justifié, au préalable, la compétence de la juridiction administrative: il y est parvenu en décidant que le contrat initial avait pour objet de confier aux Epx. Bertin l'exécution même d'un service public et présentait, de ce fait, un caractère administratif. Avec cet arrêt, le Conseil d'Etat redonne toute sa place au critère du service public dans la définition du contrat administratif. Jusque-là, en effet, un contrat ne pouvait être qualifié d'administratif que si, outre la participation d'une personne publique au contrat, il contenait des clauses exorbitantes du droit commun en application du critère dit de la gestion publique.

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L'espèce était particulière puisque le contrat passé était oral et ne contenait aucun prérogative exhorbitante du droit commun (pedc). Il se trouve qu'en l'espèce, l'absence des pedc faisait cruellement défaut pour que le juge puisse se considérer compétent. C'était pourtant la tendance de l'époque et les critères de puissance publique avait tendance à écraser la notion du service public. Le commissaire du Gouvernement mis en évidence que le contrat portant sur le rapatriement des ressortissants étrangers, leur hébergement avant le départ entraient dans les compétences de l'Etat, et pouvaient être qualifiées de mission de service public, si ce n'est de mission de puissance publique. " Nous ne pouvons en tout cas pas laisser l'administration confier à un particulier l'exécution d'une mission de service public et se dépouiller en même temps des droits et prérogatives que lui assure le régime de droit public. Dès lors, nous devons nous demander si, lorsque l'objet d'un contrat est l'exécution même du service public, cet objet ne suffit pas à le rendre administratif, même s'il ne contient pas de clauses exhorbitantes du droit commun. "

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Le ministre refuse. Les personnes privées demandent au CE donc l'annulation de la décision du ministre refusant leur allouer les sommes supplémentaires. Quel est le caractère d'un contrat passé entre une personne publique et une personne privée, sachant que ce contrat comprend déjà l'exécution d'un SP? Par ailleurs, à quelle condition la personne privée peut-elle demander l'allocation de sommes supplémentaire tendant à l'exécution d'un SP? CE considère que même si le contrat ne comprend pas de clause exorbitantes de droit commun, dès lors qu'il porte sur l'exécution d'un service public, a un caractère administratif. CE refuse l'allocation des sommes pour la simple et bonne raison que les personnes privées ne prouvent pas l'exécution du rapatriement ( SP). Document 4: TC 17 avril 2000 Crédit Lyonnais contre EDF Un contrat est conclu entre EDF et une société, ce contrat portant sur la fourniture d'échangeurs pour un centre électrique. La société demande au tribunal administratif le paiement par la personne publique de ces fournitures d'échangeurs.

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Ce critère est insuffisant. Le Conseil d'État soulève pourtant l'absence de présence de clauses exorbitantes de droit commun, suite à sa jurisprudence antérieure où il avait reconnu comme critère d'identification la présence de telles clauses conférant des prérogatives de puissance publique ( arrêt Société Porphyroïde des Vosges, 1912). Cependant, leur absence en raison de l'oralité du contrat n'a pas permis de qualifier le contrat d'administratif. Cependant, le Conseil d'État évoque ici un critère matériel présent dans « l'exécution d'un service public ». Il n'est plus question ici d'identifier une personne publique ou des clauses particulières dans le contrat. Ce critère suffirait à qualifier le contrat d'administratif, car il y a la présence d'une délégation de service public, soit la gestion confiée par l'Administration à une personne de droit privé d'un service public, comme il avait pu le faire lors de l' arrêt Thérond en 1910. II. Le nouveau critère alternatif impliqué par la délégation de service public Ce nouveau critère repose sur l'objet et la finalité du contrat: « l'exécution d'un service public ».

Or, le contrat passé entre le chef du centre de rapatriement et les Epoux Bertin ne comportait aucune de ces clauses: il s'agissait d'un contrat des plus banals qui n'était même que verbal.. Sur la suggestion de son commissaire du gouvernement, M. Long, le Conseil d'État revint sur les incertitudes de la jurisprudence des granits, qui d'ailleurs n'était pas retenue dans tous les cas, et jugea qu'un contrat est administratif dès lors qu'il a pour objet de confier au cocontractant l'exécution même du service public, ce qui était évidemment le cas d'espèce dans la mesure où le rapatriement de ressortissants étrangers figurait sans aucun doute au nombre des missions les plus traditionnelles de l'État. L'intérêt de cette solution réside dans le fait que l'administration, lorsqu'elle confie l'exécution même du service public, doit pouvoir user des prérogatives que confère par lui-même le caractère administratif du contrat, sans qu'il soit besoin d 'inscrire ces prérogatives dans ce contrat. Ce faisant le Conseil d'État en revenait à une jurisprudence antérieure (4 mars 1910, Thérond, p. 193)..