Ema Nu Dans Un Escalier Hélicoïdal
Le narrateur, confrontant les deux paroles, apprend bien vite que l'industriel en veut surtout au peintre d'être parti avec le modèle, Irène, sa jeune épouse. Dès lors, l'avocat est sollicité par les deux parties pour être l'arbitre d'un pacte diabolique: la jeune femme contre le tableau. C'est toutefois sans compter sur le charme irrésistible de la belle Irène, qui séduit aussi le narrateur et s'en sert pour s'enfuir avec ledit tableau. Voilà les trois hommes, le bec dans l'eau, chacun ayant perdu ce qu'il avait de plus cher. Ema nu dans un escalier beton. Bernhard Schlink, en conteur magnifique, opère des va-et-vient entre souvenirs douloureux et présent incertain, les « et si » ne changeant rien à ce qui s'est passé mais atténuant les regrets et apaisant le chagrin de ce qui est à venir. L'amour, le destin, les chemins qui se croisent, autant de thèmes qui, sous la plume de Bernard Schlink, sont éclairés par une autre lumière, celle du feu, du soleil, qui poursuit sa course invariablement et brûle tout sur son passage.
Ema Nu Dans Un Escalier Electrique
Ema Nu Dans Un Escalier Hélicoïdal
De 1959 à 1960, il est apprenti chez un maître verrier de Düsseldorf et intègre en 1961 la Kunstakademie de cette même ville, où il côtoie dès 1962 le peintre Gerhard Richter (né en 1932) et […] Lire la suite Recevez les offres exclusives Universalis
Marcel Duchamp – Nu descendant un escalier Depuis que j'ai entamé cette descente, le temps semble s'être arrêté, suspendu, ou aspiré dans une spirale de sortilège. Mille ans auront passé – ou une poignée de secondes. C'est cela sans doute que l'on appelle le vertige? L'espace ne cesse de s'évanouir pour se recomposer, en prismes éclatés qui achèvent de me désorienter. Chaque pas m'entraîne dans une saccade, un peu comme la petite aiguille d'une montre, celle qui scande le cours des heures de son insaisissable pouls tressaillant. La pulsation d'une course inquiète, ressemblant à la mienne. Chaque marche accélère ma fragmentation; j'abandonne un peu de moi-même sur les ressauts qui rythment ma route. Seul pour l'éternité, je me démultiplie pour mieux m'accompagner. Ema nu dans un escalier.com. Je voudrais que cet escalier soit une vis sans fin et que cette lente fracture de mon intégrité n'ait pas de terme non plus. Que cet un-et-indivisible moi explose sa sublime irréalité dans un tourbillon de matière prise au piège d'un mouvement perpétuel.