Ce Que C Est Que La Mort Victor Hugo

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Un poème cueilli dans Les Contemplations de Victor Hugo pour célébrer la Fête des morts. « Si c'est cela la mort, alors elle semble belle! » (Verlaine) Ce que c'est que la mort « Ne dites pas: mourir; dites: naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes; On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil; Quoique le plus petit vaille le plus prospère; Car tous les hommes sont les fils du même père; Ils sont la même larme et sortent du même œil. On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube? C'est la tombe. Où suis-je? Dans la mort. Viens! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille nœuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.

Ce Que C Est Que La Mort Victor Hugo

Inaya Plume d'Eau Nombre de messages: 50031 Age: 61 Date d'inscription: 05/11/2010 Sujet: Victor HUGO (1802-1885) Ce que c'est que la mort Mar 19 Juil - 23:50 Ce que c'est que la mort Ne dites pas: mourir; dites: naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes; On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil; Quoique le plus petit vaille le plus prospère; Car tous les hommes sont les fils du même père; Ils sont la même larme et sortent du même oeil. On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube? C'est la tombe. Où suis-je? Dans la mort. Viens! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.

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Dit par Christophe LACAZE. Ne dites pas: mourir; dites: naître. Croyez. On voit ce que je vois et ce que vous voyez; On est l'homme mauvais que je suis, que vous êtes; On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fêtes; On tâche d'oublier le bas, la fin, l'écueil, La sombre égalité du mal et du cercueil; Quoique le plus petit vaille le plus prospère; Car tous les hommes sont les fils du même père; Ils sont la même larme et sortent du même oeil. On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube? C'est la tombe. Où suis-je? Dans la mort. Viens! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres De ses torts, de ses maux honteux, de ses ténèbres; Et soudain on entend quelqu'un dans l'infini Qui chante, et par quelqu'un on sent qu'on est béni, Sans voir la main d'où tombe à notre âme méchante L'amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante.

Effectivement, les on tremble on se voit on entend on sent que etc. ] et. 1ère du plur. ) ainsi que le «Viens! v. 13 (l'auteur se parle à lui-même et cela pour encore mieux illustrer son propos) révèlent l'implication personnelle de l'auteur et renforce l'intensité émotionnelle partagée par celui-ci et ces lecteurs. En effet celui-ci partage ses propres perceptions, son sentiment, il se met à nus et le lecteur ne peut qu'en être touché et se sentir proche de l'écrivain, voire à ses côtés. De plus, Hugo utilise de nombreuses figures de style qui ont pour effet de toujours personnaliser l'expression de son sentiment: v. 4 On se rue [. ]