Montaigne Essais Des Cannibales Livre 1 Chapitre 31 Texte 2018 | Le Mauvais Vitrier

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On est dans le genre de l'essai, c'est-à-dire dans un genre marqué par une pensée personnelle en mou Accédez à la suite de ce contenu Accèdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigé, ou en obtenant un accès payant.

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Toutes choses, dit Platon, sont produites par la nature ou par la fortune, ou par l'art; les plus grandes et plus belles, par l'une ou l'autre des deux premières; les moindres et imparfaites, par la dernière. Ces nations me semblent donc ainsi barbares, pour avoir reçu fort peu de leçon de l'esprit humain, et être encore fort voisines de leur naïveté originelle. Les lois naturelles leur commandent encore, fort peu abâtardies par les nôtres; mais c'est en telle pureté, qu'il me prend quelquefois déplaisir de quoi la connaissance n'en soit venue plus tôt, du temps qu'il y avait des hommes qui en eussent su mieux juger que nous. Montaigne, Essais - Livre 1, chapitre 31, « Des Cannibales » (2). Il me déplaît que Lycurgue et Platon ne l'aient eue; car il me semble que ce que nous voyons par expérience, en ces nations, surpasse non seulement toutes les peintures de quoi la poésie a embelli l'âge doré et toutes ses inventions à feindre une heureuse condition d'hommes, mais encore la conception et le désir même de la philosophie. ils n'ont pu imaginer une naïveté si pure et simple, comme nous la voyons par expérience; ni n'ont pu croire que notre société se peut maintenir avec si peu d'artifice et de soudure humaine.

L'auteur compare donc la couleur du breuvage des indigènes avec les vins d'Europe. Ainsi, de façon plutôt discrète, l'auteur rappelle que les Européens consomment des boissons alcoolisées alors que ces indigènes non. (Les indigènes font davantage preuve de sagesse que les Européens). Enfin, nous constatons la présence d'un vocabulaire mélioratif concernant la boisson: « boisson très agréable », « le goût en est doux », « salutaire à l'estomac ». L'auteur explique qu'il a goûté cette boisson: il est donc un témoin. Des cannibales, I, 31.Ils ont leur guerre...barbarie.. Ceci permet de renforcer la crédibilité du récit. ]

Conclusion Le texte poétique prend l'allure d'une fiction. « Le mauvais Vitrier, raconte comment le poète se venge brutalement d'un vitrier qui ne lui apporte que du verre blanc alors que le poète voudrait toutes sortes de verres colorés. Au-delà du récit, il s'agit de comprendre la portée symbolique du texte. C'est implicite car c'est au lecteur de décrypter et de comprendre que Baudelaire veut souligner le désir que Ihomme a de s'évader pour ne pas voir la réalité (Paris). Solliciter le lecteur, le rendre plus actif est donc une conséquence du choix de la fiction.

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— Pourquoi? Parce que... parce que cette physionomie lui était irrésistiblement sympathique? Peut-être; mais il est plus légitime de supposer que lui-même il ne sait pas pourquoi. J'ai été plus d'une fois victime de ces crises et de ces élans, qui nous autorisent à croire que des Démons malicieux se glissent en nous et nous font accomplir, à notre insu, leurs plus absurdes volontés. Un matin je m'étais levé maussade, triste, fatigué d'oisiveté, et poussé, me semblait-il, à faire quelque chose de grand, une action d'éclat; et j'ouvris la fenêtre, hélas! (Observez, je vous prie, que l'esprit de mystification qui, chez quelques personnes, n'est pas le résultat d'un travail ou d'une combinaison, mais d'une inspiration fortuite, participe beaucoup, ne fût-ce que par l'ardeur du désir, de cette humeur, hystérique selon les médecins, satanique selon ceux qui pensent un peu mieux que les médecins, qui nous pousse sans résistance vers une foule d'actions dangereuses ou inconvenantes. ) La première personne que j'aperçus dans la rue, ce fut un vitrier dont le cri perçant, discordant, monta jusqu'à moi à travers la lourde et sale atmosphère parisienne.

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Il me serait d'ailleurs impossible de dire pourquoi je fus pris à l'égard de ce pauvre homme d'une haine aussi soudaine que despotique. « – Hé! hé! » et je lui criai de monter. Cependant je réfléchissais, non sans quelque gaieté, que, la chambre étant au sixième étage et l'escalier fort étroit, l'homme devait éprouver quelque peine à opérer son ascension et accrocher en maint endroit les angles de sa fragile marchandise. Enfin il parut: j'examinai curieusement toutes ses vitres, et je lui dis: « – Comment? vous n'avez pas de verres de couleur? des verres roses, rouges, bleus, des vitres magiques, des vitres de paradis? Impudent que vous êtes! vous osez vous promener dans des quartiers pauvres, et vous n'avez pas même de vitres qui fassent voir la vie en beau! » Et je le poussai vivement vers l'escalier, où il trébucha en grognant. Je m'approchai du balcon et je me saisis d'un petit pot de fleurs, et quand l'homme reparut au débouché de la porte, je laissai tomber perpendiculairement mon engin de guerre sur le rebord postérieur de ses crochets; et le choc le renversant, il acheva de briser sous son dos toute sa pauvre fortune ambulatoire qui rendit le bruit éclatant d'un palais de cristal crevé par la foudre.

Et la question rhétorique finale Qu'importe? [... ] Le brouillage du sens Ce texte n'est pas dénué d'humour: Baudelaire joue avec le lecteur. En fait, le narrateur tient toutes les ficelles et trouble les codes: présenté de façon pathétique, le vitrier n'est en fait qu'une figure vide, celle de l'homme l'homme devait éprouver enfin il parut quand l'homme reparut et il ne trahit aucune émotion- excepté un grognement.