Chicandier Bleu Metal Gear Solid
Il est vulgaire, alcoolique, infidèle, intolérant. On peut rajouter à la liste des adjectifs misogyne, obsédé, lourdingue… Lui-même se dit être le « George Clooney de la raclette ». Dans les grandes lignes, le portrait de Jason Chicandier est peu reluisant. Sur Twitter et Facebook, il partage régulièrement ses déboires en vidéo. Dans la vraie vie, Chicandier se nomme Laurent Regairaz et est originaire de Saint-Etienne (Loire). Cet ancien notaire de 41 ans s'est converti à la scène. Un rêve depuis qu'il a 12 ans. Il a alors décidé de franchir le pas en se produisant sur la scène de la Comédie de Paris avec son spectacle « Un jour sans faim », coécrit avec Mathias Cannarito, à l'affiche depuis le 16 janvier. Chicandier bleu metal gear solid. Bien lui en a pris car c'est franchement drôle. Ce personnage de beauf décomplexé du début jusqu'à la fin est désopilant. Chicandier fait son entrée en scène en grande pompe, fendant le public, vêtu d'un simple short de boxe tandis que la musique de Rocky résonne dans la salle. Très vite, il suffoque et doit reprendre son souffle.
Chicandier Bleu Metal Gear Solid
On l'a rencontré un vendredi à l'heure du déjeuner et on jure qu'on n'a pas fait exprès – c'est lui qui a choisi la date. Dans Bleu Métal, la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Chicandier transforme le jour du poisson en celui de la boisson. Il y est question de s'enivrer plus que de raison à midi (se mettre «bleu métal», donc) parce que la semaine de travail est terminée. Humour : Chicandier, l’ancien notaire 100% pur beauf débarque à la Comédie de Paris - Le Parisien. Il en rajoute des tonnes dans le propos, feint la colère devant un monde aseptisé et la prétendue germanisation des esprits français (travailler, aller à la gym, s'occuper des enfants). Il raconte ça en gros plan à son iPhone dans un concept qu'on pourrait qualifier de «selfilm». Sa mauvaise foi est évidente, mais il est crédible au-delà du raisonnable parce qu'il a la gueule de l'emploi: physique de commis boucher, barbe fournie et double menton bien rempli. Il y a du Calmos de Bertrand Blier dans l'attitude et les punchlines, du Jean-Pierre Marielle qui parle de «jaune morlingue» dans Les Deux Crocodiles de Joël Séria.