Dans La Solitude Des Champs De Coton - ThéâTre Des Quartiers D'Ivry | Theatreonline.Com

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En février 2016 au Théâtre des bouffes du nord, dans une mise en scène de Roland Auzet, avec Anne Alvaro (le dealer) et Audrey Bonnet (le client). En octobre 2016, production Le Liberté, coproduction et création au Théâtre national de Strasbourg [ 16], dans une mise en scène de Charles Berling interprétant lui-même le client avec Mata Gabin (le dealer); reprise au Théâtre des Quartiers d'Ivry [ 1], en octobre 2017, et au Théâtre du Gymnase (Marseille) en novembre 2017. Édition [ modifier | modifier le code] Dans la solitude des champs de coton, Paris, Éditions de Minuit, 1986, 60 p. ( ISBN 2-7073-1103-0, BNF 34900774) Notes et références [ modifier | modifier le code] ↑ a b et c Présentation sur le site du théâtre ↑ a et b Collaborateur artistique pour la mise en scène de Charles Berling. ↑ Notice de spectacle « Dans la solitude des champs de coton » (19870127), dans le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France. ↑ Notice de spectacle « Dans la solitude des champs de coton » (19880716), dans le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.

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» Var Matin « Berling est assez remarquable dans la confrontation. Ajoutant avec son costume en piètre état un questionnement sur son passé immédiat. Mata Gabin entretient le trouble, même si sa forte présence peut par moments dérouter. […] les trois classes de lycéens présentes lors de la seconde soirée à Ivry, et qui ont suivi avec une ardente passion cet échange brut sans substance matérielle. » L'Humanité « Aussi belle que complexe, la langue de Bernard-Marie Koltès est piégeuse pour quiconque tente de se l'approprier. Sans pour autant en briser tout le mystère et en purger toute la poétique, Berling parvient à la rendre limpide. Le joli duo qu'il forme avec Mata Gabin confère à ce texte difficile une clarté nouvelle et met l'excellence du dramaturge français à la portée de tous. Plutôt que deux monologues qui se répondraient en écho, Berling transforme l'échange entre le dealeur et le client en un véritable dialogue. Se succédant à un rythme effréné dans les positions de dominant et de dominé, ils se lancent dans une joute verbale où l'attraction et la répulsion s'entremêlent jusqu'à conduire à un inévitable conflit.

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Sourd la voix de Patrice Chéreau, bras ballants le long du corps, épaules légèrement rentrées, dos ramassé, cou tendu, visage aux yeux noyés d'inquiète impatience. Figure offerte au rien, tournée de biais vers la lisière obscure d'où le Client va lentement, furtivement, survenir, advenir, dans le rôle que lui dessine d'emblée la phrase initiale. En musique, on parlerait d'attaque. Mélancolique appel à l'existence: il y en a un là qui ne dit pas «je» mais suppose l'arrivée d'un autre, sur lequel il fera peser son regard, mendiant d'emblée une réponse, dans le no man's land d'une usine désaffectée, entre ces deux gradins qui se font face en une perspective légèrement oblique. Le ton comme un peu suppliant, Chéreau, bientôt bougeant ses mains de tous leurs doigts, paumes ouvertes, va revendiquer l'humilité du vendeur face à l'arrogance supposée de l'acheteur. Si la tessiture de sa voix était à comparer à quelque instrument de musique, c'est à l'alto que l'on songerait: «Si vous marchez dehors, à cette heure et en ce lieu, c'est que vous désirez quelque chose que vous n'avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir.

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© Cyril Isy Schwart Texte de Bernard-Marie Koltès, mise en scène et scénographie David Géry, au Lavoir Moderne Parisien – Compagnie du PasSage. C'est une pièce courte et sans artifice qui met face à face deux hommes, le dealer et le client. C'est une rencontre crépusculaire dans un espace indéterminé, quelque part à la périphérie, dans un espace de marginalité, sorte de hangar où ils se parlent mais ne s'entendent pas. C'est un échange basé sur l'offre et la demande, le licite et l'illicite, le monologue plutôt que le dialogue. Ce sont des silences, des ruptures, une attente. C'est un combat où du désir circule. C'est un duel. La pièce de Bernard-Marie Koltès a été créée en février 1987 au théâtre Nanterre-Amandiers, dans une mise en scène de Patrice Chéreau, avec Laurent Mallet (le client) et Isaach de Bankolé (le dealer) acteur qui cette année-là reçoit le César du meilleur espoir. Emblématique, la pièce a fait date. Patrice Chéreau reprend le rôle du dealer, début 1988, puis à nouveau, dans une troisième version donnée à la Manufacture des Œillets d'Ivry en 1995, avec Pascal Greggory dans le rôle du client.

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C'est à une rencontre à laquelle vous allez assister. Celui qui marche sur une ligne bien droite d'une fenêtre éclairée à une autre fenêtre éclairée va traverser le territoire de l'autre, traverser l'autre. Rencontre de l'offre et de la demande, du marchand et du client, du licite et de l'illicite, de la lumière et de l'obscurité, du noir et du blanc. Alors le dialogue va s'engager parce qu'on se parle ou on se tue… On parle de désir. Présentation « Ce n'est probablement qu'un des sujets, mais il est central parce que secret, caché et qu'il conduit le dialogue impérieusement. » Patrice Chereau « Désir donc si difficile à nommer, celui de l'un celui de l'autre, désir de l'autre, désir du désir de l'autre… Désir de mort peut-être le seul désir authentique tant les autres sont difficiles à combler. Et le dialogue se fait combat, danse aussi, étreinte probablement… Nous voulons vous faire ressentir ce choc de la première lecture devant un texte où se développe de nombreux motifs, la justice et l'injustice, le haut et le bas, les différentes façons qu'il y a de dire non ou oui, lumière électrique ou naturelle, l'obscurité, le désir, et qui n'en reste pas moins énigmatique.

» Enfin, il y a la scène: un lieu enveloppé de nuit, une frange urbaine, éclairée parfois par les néons des enseignes, parfois par la lumière torve d'un réverbère, et parfois aussi seulement par le reflet des flaques d'eau sur la chaussée. L'histoire est celle d'une rencontre entre deux mondes, entre deux univers, entre deux hommes. L'histoire est celle du commerce des hommes, non pas seulement du commerce de de la chair, mais de l'échange des désirs: désir d'argent, désir de drogue, désir d'amour, de haine, de contact, de puissance, de violence, de souffrance, désir indéfini, désir infini. De quoi les hommes font il commerce? Le savent-ils vraiment eux même? Et tout l'art du dealer sera de comprendre le désir de l'acheteur, du client, de bien le comprendre, afin de lui proposer une marchandise appropriée, ajustée, adaptée au désir, même et surtout irrationnel de son client. Le désir n'est pas seulement le désir de quelque chose ou de quelqu'un c'est aussi le désir plus profond, métaphysique, un rêve, un fantasme, un désir de mort peut être?