Michel Attal Myélome

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Ce taux de réponse (au moins 90% de réduction de la masse des cellules tumorales) est un indicateur important d'un pronostic favorable à plus long terme. Consulter en ligne un oncologue L'autogreffe reste le traitement standard pour les moins de 65 ans À voir aussi " Cette étude confirme la place de l'autogreffe et notamment les résultats d'une étude de l'Intergroupe Francophone du myélome 3, présentée par le Pr. Michel Attal lors du congrès de la Société américaine d' hématologie (ASH) en 2015 " nous précise le Pr. Thierry Facon, chef de service en hématologie-maladies du sang au CHRU de Lille. Cette étude conduite auprès de 700 patients français et belges de moins de 65 ans avait comparé lenalidomide-bortézomib-dexaméthasone en induction et en intensification, avec ou sans autogreffe. Les résultats avaient également souligné la supériorité du traitement impliquant l'autogreffe. Trois ans après le traitement, 61% des patients transplantés n'avaient pas connu de reprise de la maladie (survie sans progression) contre 48% chez ceux n'ayant pas eu d'autogreffe (et avec des taux de réponse complète respectivement de 58% vs 46%).

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L'Asco a présenté lors d'une conférence de presse téléphonique une sélection de six études parmi les plus de 4. 500 abstracts mis en ligne en amont du congrès qui s'est tenu à Chicago. L'une des études sélectionnées est une phase III de l'Intergroupe francophone du myélome (IFM) qui évalue l' intérêt de donner un traitement d'entretien (maintenance) par le lénalidomide à des patients jeunes après l'autogreffe dans le but de retarder la reprise de la maladie. De nombreux patients récidivent après l'autogreffe. Une étude a déjà montré l'intérêt de traiter par thalidomide après la greffe, pour améliorer la réponse et réduire les récidives, mais celui-ci est associé à un taux élevé de neuropathie. C'est pourquoi une étude a été lancée en France en utilisant le lénalidomide qui n'a pas ce type de toxicité. C'est un composé oral déjà utilisé pour traiter le myélome en rechute ou récidivant. Le Pr Michel Attal de l'hôpital Purpan à Toulouse avait déjà rapporté de premières données de cet essai au congrès de l'American Society of Hematology (ASH), montrant que le lénalidomide en consolidation améliorait la réponse par rapport au placebo.

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Enfin, la production excessive d'anticorps, due au surnombre des plasmocytes, est à l'origine de dépôts sur différents organes pouvant causer: • Insuffisance rénale; • Cardiomyopathies; • Neuropathies. L'ÉQUIPE TOULOUSAINE AU CŒUR DE 25 ANS D'AMÉLIORATION CONSTANTE DES TRAITEMENTS Jusqu'à la fin des années 1980, les seuls traitements du myélome multiple étaient des chimiothérapies classiques, assez peu efficaces, avec une survie limitée (18 mois) après le diagnostic. Les travaux menés par le professeur Michel Attal à Toulouse ont introduit puis amélioré de nouvelles séquences thérapeutiques qui ont radicalement changé le pronostic. LE TRAVAIL SUR L'EFFET DOSE -RÉPONSE « Nous savions que le melphalan utilisé pour traiter le myélome multiple, était beaucoup plus efficace pour tuer les plasmocytes, in vitro, à des doses supérieures à celles utilisées en clinique, explique Michel Attal. Or, la limite que l'on s'imposait à l'époque était liée au fait que, passée une certaine dose, le melphalan retentissait aussi sur la production normale des autres cellules sanguines.

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Pour 2017, le directeur général de l'IUCT espère de la «créativité, encore et toujours», de l'«empathie à l'égard des patients et des familles» et «la volonté de progresser». «Il faut se persuader au fond de soi que tout le personnel n'a qu'une seule idée: faire mieux. Que le projet collectif l'emporte. Le jour où je perdrai cela, ma mission s'arrêtera», prévient le professeur. Bio express Le professeur Michel Attal est né en 1955 en Ariège. Le bac en poche et après une période d'incertitude, il se lance finalement dans des études de médecine. Il se spécialise d'abord dans l'hématologie ( 1973) avant de travailler sur la greffe de cellules-souches en 1975. Il se consacre ensuite à la recherche contre le myélome. En 2012, il devient le directeur général de l'Institut Claudius Regaud. Deux ans plus tard, il prend la tête de l'Institut Universitaire du Cancer Toulouse. Il obtient le prix Waldenström en 2015 et le prix Griffuel en 2016. Élisez le Toulousain de l'année sur le site

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Nous avons accompli des progrès inouïs avec un impact fort au niveau international et nous avons aujourd'hui en main tous les outils pour améliorer encore les résultats. Je promets aux patients que le protocole de 2017-2018 en cours de discussion sera plus adapté à chacun avec des intensités différentes et qu'on guérira du myélome. Le plus grand prix européen Le prix Griffuel de la Fondation ARC (association pour la recherche sur le cancer) est l'un des plus grands prix de cancérologie au niveau mondial et le plus grand prix européen. Les lauréats récompensés cette année (150 000 € chacun) sont deux Français, le Dr Olivier Delattre, pédiatre et cancérologue, et le Pr Michel Attal, hématologue. Le jury était présidé par Jules Hoffmann, prix Nobel de physiologie et de médecine en 2011.

Aujourd'hui, la survie est de quinze ans. Le professeur Michel Attal se souvient d'ailleurs avec précision des travaux qui l'ont convaincu de se consacrer à la recherche contre le myélome. «Je finissais mon internat quand j'ai découvert l'article d'un professeur britannique. Il utilisait le traitement de l'époque à très forte dose. Les résultats étaient impressionnants. Il fallait aller encore plus loin», se rappelle-t-il. Pour arriver à ces résultats, l'hématologue n'a jamais compté ses heures, et cela dès le bac en poche. Après des études secondaires en Ariège, Michel Attal se destine à tout «sauf à la médecine», confie-t-il amusé. Intéressé par les mathématiques et la littérature, notamment la poésie, il écoute finalement les conseils de son amie, qui deviendra son épouse, et arrive… en médecine. «Je ne l'ai jamais regretté», assure-t-il avec le recul. En 1973, il se spécialise dans l'hématologie, une spécialité «logique, scientifique et active, qui s'intéresse aux fondamentaux». C'est à cette époque qu'il découvre le lien qui unit le médecin avec le patient, «l'histoire de deux vies qui se croisent».

Michel Attal est le clinicien qui a le plus fait avancer la thérapeutique du myélome ces dernières années, permettant de faire du myélome une maladie chronique avec des espoirs de guérison. L'OBJET DU PRIX, EN BREF La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer a récompensé le professeur Michel Attal pour sa contribution majeure dans le développement de nouvelles solutions thérapeutiques dans le myélome multiple. Ses recherches ont participé à l'amélioration du traitement et au changement radical du pronostic de la maladie: alors qu'elle était constamment mortelle dans les années 1980, avec une médiane de survie de 18 mois, aujourd'hui, près de 9 patients sur 10 sont en vie 5 ans après le diagnostic. Le professeur Michel Attal est à l'origine de la création de l'Intergroupe Francophone Myélome (IFM). Ce groupe qui rassemble cliniciens et biologistes de France et de Belgique a largement contribué à cette accélération de la recherche, grâce à la mise en œuvred'essaiscliniquesde largeenvergureetàl'organisationderencontresscientifiques annuelles, favorisant les échanges et fertilisant les travaux.