Jeunesse Sans Dieu — Wikipédia

Le Monde De Nemo Torrent

En 1935 il s'installe à Vienne. En 1937 Le Jugement dernier est créé à Ostrava en Moravie en langue allemande. Jeunesse sans dieu paraît chez l'éditeur des exilés Allert de Lange à Amsterdam et sera très vite traduit en huit langues. Le dernier roman Un fils de notre temps paraît à Amsterdam en 1938. Après l'entrée des troupes allemandes en Autriche, Horváth quitte Vienne pour Budapest, puis Prague et Paris, en passant par la Yougoslavie, Trieste, Venise, Milan, Zurich et Amsterdam. Le 1er juin 1938 il est tué sur les Champs-Elysées par une branche d'arbre, pendant une tempête.

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Date de parution 02/11/2006 Editeur Collection ISBN 2-267-01875-6 EAN 9782267018752 Format Présentation Broché Nb. de pages 203 pages Poids 0. 145 Kg Dimensions 11, 0 cm × 18, 0 cm × 1, 5 cm Biographie d'Odön von Horvath Ödön von Horvath est né en 1901 à Fiume. Il grandit à Budapest avant d'étudier la littérature à Munich. L'Eternel Petit-Bourgeois, son premier roman, paraît en 1930. Mais c'est en 1931 qu'il rencontre son premier succès: Nuit italienne et Légendes de la forêt viennoise, ses deux pièces majeures, sont montées à Berlin et il reçoit le prix Kleist. Horvath quitte l'Allemagne en 1933 et se rend à Budapest afin de conserver sa nationalité hongroise. C'est à Amsterdam, en 1938, qu'il publie Jeunesse sans dieu, qui vise directement le régime nazi et sera très vite traduit en huit langues. Paraît ensuite Un fils de notre temps. Après l'entrée des troupes allemandes en Autriche, Horvath quitte Vienne pour Budapest, puis Prague et Paris. Il est tué en juin 1938 sur les Champs-Elysées pendant une tempête.

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A lire sans plus tarder, les chapitres sont très courts (le plus long fait 9 pages! ) et l'histoire vaut le détour. La réflexion sur Dieu peut en irriter certains, cependant en cette période troublée de l'histoire cela offre une clé de lecture pour la pensée de l'époque. Bref, à lire d'urgence! + Lire la suite Commenter J'apprécie 16 0 Cela change du style des vieux emmerdeurs. La jeunesse sans Dieu libère aussi des idéaux littéraires qui ne plaisent qu'aux esthètes, c'est-à-dire, à ceux qui n'aiment pas l'humain qui se cache parfois derrière l'écrivain. Il y avait un temps où on pouvait encore trouver une raison à son malheur: j'ai perdu Dieu. Il faudrait aujourd'hui essayer de retrouver ce temps. Mais c'est tellement perdu qu'on ne sait plus. Comme disait Lucius Vorenus: vous avez une maladie de l'âme. Fin du bavardage et des mascarades. C'est ainsi que l'écriture d'Horvath accompagne l'histoire de son révolté tranquille avec des phrases courtes, nerveuses, qui ne perdent pas leur temps à enjoliver.

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Encore une lecture que je dois a Danilo Kis qui, dans la nouvelle "L'apatride", racontait les errances et la Mort d'Odon von Horvath. Je te remercie, Danilo. Benie soit ta memoire. Un prof d'histoire-geo dans une Allemagne qui commence a se nazifier. Ses eleves sont influences par les slogans que tonnent partout les haut-parleurs du regime. Ils veulent servir la patrie, se preparer a la guerre. Un prof mal vu, pointe du doigt pour avoir soutenu que les noirs ne sont pas des "infrahumains". Mais il s'accroche a son poste: il faut bien vivre. Il accompagne ses eleves en colonie de vacances, qui est en fait un camp d'entrainement para-militaire. Un des eleves y est assassine mysterieusement, et le prof est implique. Il s'evertuera a trouver le coupable et y arrivera finalement, mais marque comme "antipatriotique", il ne pourra continuer a enseigner et devra s'exiler en Afrique, chez "ses" noirs. Un court Roman ou Horvath essaie d'expliquer la genealogie du nazisme, comment tout un peuple se livre corps et ame a une ideologie raide, autoritaire, butee, comment il idealise un plebeien moyen, eleve au rang de "plebeien supreme" (le titre dont Horvath affuble le dictateur sans nom).

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18-2-2011 - Traduit par Rémy Lambrechts - Editions Christian Bourgois (titre) - Hongrie C'est un petit livre curieux et acerbe. On y découvre, sous les pensées quotidiennes d'un professeur d'histoire géographie (le narrateur), la montée du nazisme dans l'esprit d'une classe de collégien. Tout part d'une phrase raciste dans une copie: "Tous les nègres sont fourbes, lâches et fainéants. " Choqué, le professeur rappelle à l'élève qu'il parle là d'hommes et non d'une quelconque race inférieure. Rejeté par la classe et conseillé par le directeur, il décide de jouer le jeu de l'idéologie dominante, examinant avec détachement et cynisme la progression de la pensée hitlérienne dans son quotidien, jusqu'à ce qu'un événement terrible vienne bouleverser la classe qu'il encadre… Ce court roman met en scène le dilemme d'un homme instruit pris dans un état fasciste: doit-il se conformer au système, afin de s'assurer sa survie matérielle, ou doit-il combattre pour ses idéaux? Le thème est peut-être d'autant plus intéressant qu'on le vit à travers les yeux de quelqu'un d'éduqué certes, mais qui n'est pas brillant: bien qu'il devienne un modèle pour certains de ses élèves (mais c'est un choix « par défaut », et non lié à une admiration sincère), c'est un homme sans véritable relief, dont le style se caractérise par des phrases courtes, ramassées, facilement accessibles pour un large public, qui dut, à son époque, s'identifier facilement aux doutes rongeant le personnage.

Pourtant, Ödön von Horvath ne donne pas de sens à son récit – y-a-t-il encore du sens? « Les hommes ont perdu la tête et ceux qui ne l'ont pas perdue n'ont pas le courage de passer la camisole des fous » -, il prononce une sentence: pour jugement, l'enfer qui attend les adolescents de cette génération et leurs parents, filant non pas la métaphore du mouton mais celle du poisson, de la métamorphose en poisson, hors humanité ce corps froid au regard rond, impavide. Métamorphose, oui, il y a quelque chose de kafkaïen dans les angoisses du narrateur aux prises avec son monde, son temps. Un roman écrit en exil en 1938 qui raconte l'égoïsme, la bêtise, la misère, la lâcheté ordinaires, le nazisme au quotidien sans le nommer, « la peste brune » qui contamine les esprits. Bien-sûr le meurtre, mais la violence de ce roman est finalement ailleurs, plus complexe malgré l'évidence, elle est grouillante, grondante. Ce malaise, le malsain, les âmes perdues, encore quelques unes avec des idéaux face à l'idéologie quelques jeunes, dans cette classe ils sont quatre, déjà, encore… Rien de sensible dans ce roman au sens premier du terme, pourtant une perspicacité au coeur des hommes, dérangeante tant elle semble juste.

"Tous les nègres sont fourbes, lâches et fainéants" écrit un élève dans sa copie. Face à ce signal d'alarme d'une jeunesse fasciste montante, un professeur d'histoire aux convictions humanistes réagit: « Les nègres sont aussi des hommes ». Les parents du jeune N. interviennent alors pour défendre leur fils et le professeur se voit contraint de se conformer. Mais sa conscience le tiraille... Lors d'un camp de formation militaire, l'élève Z. se dispute avec N. qui ne peut pas dormir lorsque Z. écrit son journal. Le professeur, intrigué par ces écrits intimes, va lire et découvrir qu'il est épris d'une jeune Ève. Z. découvre alors que son coffret contenant le journal a été forcé et se bagarre avec N. Le professeur les sépare sans avouer qu'il est l'auteur de cette intrusion. Voulant avouer la vérité à Z. une nuit, il se retrouve interdit face à une scène d'amour entre Z. et la vagabonde. Empli de désir et de honte mêlés, il ne dit rien. Le lendemain, N. a disparu. On le retrouve finalement mort.