Les Fantômes D’ismaël (Version Longue) - Film 2017 - Allociné

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Tropisme négatif Pourtant l'enthousiasme initial ne dure pas. Une force négative semble ici à l'œuvre, comme si Desplechin n'était pas arrivé à convertir son carburant névrotique en énergie créative. Impossible, en effet, de réfréner le sentiment que peu à peu le récit perd de sa puissance, se disperse, et s'éloigne irréversiblement de la magnifique ligne claire de Trois souvenirs de ma jeunesse (2015) – pourtant tout aussi hétérogène sur le papier. Non qu'on ne retrouve dans Les Fantômes d'Ismaël une certaine excitation à pénétrer dans les dispositifs fictionnels de Desplechin, à suivre deux heures durant leurs tortueux chemins de traverse et leurs envolées lyriques; on est même happé par le sentiment que ce film constitue un point d'aboutissement dans l'art désormais familier du réalisateur d'entrelacer réel autobiographique et imaginaire pur. Les fantomes d israel israel. Assurément, le film flotte et se déploie dans un espace connu, trop connu – et c'est peut-être là, précisément, que le bât blesse. Des influences ostentatoires et encombrantes Les habituelles références cinéphiliques de Desplechin s'affichent plus ostensiblement que jamais.

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Le huitième long-mêtrage d'Arnaud Desplechin n'est pas le chef d'oeuvre escompté, il est pire. Une valse à mille-temps foutraque mais immense sur les vertiges du deuil et la nécessité du cinéma. Note: 4 sur 5 Réalisé par: Arnaud Desplechin La suite après cette publicité Avec: Mathieu Amalric, Charlotte Gainsbourg, Marion Cotillard Date de sortie: 17 mai 2017 Synopsis À la veille du tournage de son nouveau film, Ismaël (Mathieu Amalric), cinéaste alcoolique hanté par le souvenir d'un amour disparu vingt ans plus tôt, voit sa vie et sa carrière chamboulées lorsque le passé ressurgit sous les traits de Carlotta (Marion Cotillard), bouleversant l'équilibre du couple qu'il forme désormais avec la sage Sylvia (Charlotte Gainsbourg). Bande annonce Critique Mes doubles, ma femme et moi. Cannes 2017 : « Les Fantômes d’Ismaël » ou l’autoportrait d’un cinéaste en miettes. Un homme écartelé entre deux femmes. Un artiste tenté de saboter son grand projet du moment. Et au milieu, le film (d'espionnage) dans le film, mini-fiction au creux de l'auto-fiction avec pour héros un certain Dedalus (Louis Garrel), du nom que portait déjà Amalric (alter-ego de Desplechin) dans "Comment je me suis disputé" et "Trois souvenirs de ma jeunesse"... Vous n'avez rien compris?

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Une confusion certes marquée par un certain panache, de belles fulgurances, mais aussi par des effets d'épate trop éculés, un rien de fumisterie, une pointe de frime, qui à défaut d'être antipathiques s'avèrent tristement vains, comme des cache-misères. Quant au finale convenu, il évoque moins les œuvres d'Ingmar Bergman que les pastiches – certes talentueux – qu'en a signé Woody Allen. Une référence loin d'être honteuse, mais qui circonscrit sèchement les ambitions d'un cinéaste bien moins effervescent et génial que son indiscutable grain de folie ne le laissait entendre.

Film plein à craquer au point de se dédoubler en deux versions (lire ci-contre). Toute cette quantité est, en un sens, une qualité - et face à ces Fantômes, qui sont en partie une réécriture du Vertigo d'Alfred Hitchcock, revient la phrase que ce dernier aurait lancée un jour à André Bazin: « I try to achieve the quality of imperfection » («J'essaie d'atteindre la qualité de l'imperfection»). Les fantomes d'ismael streaming. Décomposition La qualité de l'imperfection, voilà qui pourrait nous faire aller encore au cinéma. Dans un petit texte distribué à la presse, Arnaud Desplechin nous laisse une clé sur la porte: «Il me semble avoir inventé une pile d'assiettes de fiction, que je fracasse contre l'écran. » Dans cette pile d'assiettes on trouvera, les unes sur les autres pour commencer, un tas d'histoires. Où un cinéaste, Ismaël (Mathieu Amalric), fait un film sur son frère Ivan, renommé Dédalus (Louis Garrel), qui poursuit une étrange carrière de diplomate dans un monde peuplé d'espions. Où Ismaël, qui vit avec Sylvia (Charlotte Gainsbourg), est hanté par le souvenir de sa première femme, Carlotta, disparue sans aucune trace des décennies plus tôt - laissant en deuil son mari et son père, mentor du précédent, le cinéaste Bloom (László Szabó).