La Fin Du Courage • La Scala Paris • L'officiel Des Spectacles

Demontage Panneau De Porte Touran

Isabelle Adjani joue le rôle d'une philosophe, auteure d'un essai sur le courage. Une journaliste de télévision, Laure Calamy, souhaite l'interviewer. Au travers de quatre actes, quatre situations – le domicile de l'auteure, le plateau de télévision, le bureau universitaire, la montagne –, les deux personnes se rencontrent, se jaugent, s'interpellent sur leurs manquements, leurs failles, leurs volontés de continuer coûte que coûte, leur misanthropie humaniste. Deux personnages, deux idéaux-types se confrontent: l'auteure et la journaliste. Deux manières de négocier avec le monde et leurs désirs propres. Deux manières de faire oeuvre. Comment ce qui semble opposé au départ se révèle proche et familier? Comment deux personnes qui sont touchées par le découragement reprennent courage ensemble? Le Saviez-vous? Pour la première fois, Cynthia Fleury adapte pour la scène l'un de ses essais philosophiques, " La Fin du courage ", paru en 2010 chez Fayard. Première règle: Pour reprendre courage, il faut déjà cesser de chuter.

La Fin Du Courage - Version Théâtrale - Palais De Tokyo

Pour la première fois, Cynthia Fleury adapte pour la scène l'un de ses essais philosophiques, « La Fin du courage », paru en 2010 chez Fayard. Votre critique endiablée Nos visiteurs sont impatients de vous lire! Si vous êtes l'auteur, le metteur en scène, un acteur ou un proche de l'équipe de la pièce, écrivez plutôt votre avis sur les sites de vente de billets. Ils seront ravis de le mettre en avant. Les avis de la rédaction

Isabelle Adjani : « Etre Un Objet De Désir Ne Doit Pas Conduire Les Actrices À Subir »

Deux manières de négocier avec le monde et leurs désirs propres. Deux manières de faire œuvre. Comment ce qui semble opposé au départ se révèle proche et familier? Comment deux personnes qui sont touchées par le découragement reprennent courage ensemble? Pour la première fois, Cynthia Fleury adapte pour la scène l'un de ses essais philosophiques, La Fin du courage, paru en 2010 chez Fayard. Pourraient aussi vous intéresser Avis du public: La fin du courage

Au Balcon - La Fin Du Courage, Isabelle Adjani, Laure Calamy - Théâtre Expositions - Résumé, Critiques Et Avis De Spectateurs, Bande Annonce

Tellement évidente, naturelle, imposante et drôle. Oui, drôle, on ne le dit pas assez mais cette actrice impériale joue de son style à la perfection. Non seulement elle vous balance des vérités cruelles avec désinvolture, mais, voix douce, intonation aristo, elle joue à merveille les intellos égarées sur un plateau télé; c'est là qu'intervient l'inénarrable Laure Calamy, en animatrice racoleuse, hilarante mais pas stupide. S'ensuit un choc des cultures irréconciliables... Laure Calamy au bar signe des autographes et boit sa coupe de champagne. © Catherine Schwaab C'est une «lecture jouée», avec quelques prouesses physiques admirables. Comment incarner l'engueulade avec spontanéité quand on doit lire les attaques? Comment faire passer l'analyse philosophique complexe dans un dialogue agressif? Comment décrire la lassitude d'être soi sans faire de la littérature? Elles nous captivent. Adjani contre Calamy, c'est un combat sans protection. L'une semble usée et cynique, l'autre débordante et futile.

Après un bref échange téléphonique croquant les relations entre le duo formé par l'écrivaine et son éditeur, la journaliste incarnée par Laure Calamy rejoint Nicole-Jeanne Bastide et toutes deux prennent place côté jardin. Là se tiendront deux entretiens: l'un, de visu seulement; l'autre, enregistré pour une émission de télévision. À travers ces dialogues où parfois intervient le rédacteur en chef en voix-off (joué par Nicolas Maury), c'est une critique se voulant mordante des médias et de leurs travers qui est brossée: tandis que la journaliste lance, taquine, au sujet des livres de Nicole-Jeanne Bastide « je les ai, mais je n'ai pas dit que je les avais lus »; le rédacteur en chef désespère de la complexité de la parole de l'essayiste. Sur le mode de l'humour, ce pastiche d'émission pose une critique de la télévision et de ce que ses formats induisent (ou empêchent) en termes de pensée. Sauf que cette critique repose sur un propos pour le moins consensuel et convenu – la télé abêtit, c'est entendu.