Va Et Ne Pêche Plus

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La foule est là… pour piéger Jésus et pour lapider la femme adultère. La sentence est claire, la loi de Moïse ordonne de la tuer. Que va-t-il répondre? Jésus se tait, baisse la tête. Il ne regarde personne, ni la femme, ni les accusateurs. Il gratte le sol. Silence… De nouveau l'accusation. Mais Jésus renvoie chacun à sa propre conscience: « Celui qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre ». Silence… La foule est partie. Jésus est seul avec la femme. « Je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus ». Parole libératrice, transformatrice, parole d'avenir. Va et ne pêche plus d'informations. Jésus n'a pas dit qu'elle n'avait pas péché. Il invite chacun à mettre son âme en pleine lumière. A vivre une opération vérité afin de changer radicalement de vie. En approchant des fêtes pascales, désirons une vraie conversion. Le passage de la Porte Sainte constitue le signe extérieur d'une démarche intérieure: J'ai été saisi par le Christ et je veux désormais le suivre. Comme la femme adultère, comme saint Paul, je veux rejeter le monde ancien, ce qui est du passé, pour saisir à mon tour le Christ, pour courir à sa suite, pour vi- vre de Dieu.

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Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda: « Femme, où sont-ils donc? Alors, personne ne t'a condamnée? » Elle répondit: « Personne, Seigneur ». Et Jésus lui dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus ». Le commentaire Saint Jean nous situe dans une ambiance de procès où l'on cherche à arrêter Jésus pour le faire mourir (cf. Jean 7, 44). Va et ne pêche plus le. Au verset 1, la mention du mont des Oliviers suggère que la Passion approche. Au verset 2, l'aurore, sortie des ténèbres, annonce le matin de Pâques, victoire de la vie sur la mort. Jésus se rend dans le Temple pour enseigner: il est assis. De la position d'enseignant, il va être placé par ses interlocuteurs en position de juge. Les pharisiens et les scribes essaient de lui tendre un piège en lui amenant une femme prise en flagrant délit d'adultère. La Loi (cf. Lévitique 20, 10 et Deutéronome 22, 22-24) prévoyait dans ce cas une mise à mort des deux coupables: l'homme et la femme. Toutefois, ici, seule la femme est présente.

La doctrine de la dialectique de l'histoire, qui présume l'opposition entre les générations comme unique cause du progrès, et dont nous devenons inconsciemment les disciples, s'érige en une nouvelle loi qui est pire que l'ancienne. « Agis selon ta conscience » (qui a été la devise de la génération révolutionnaire) caricature l'intériorisation et mène à une profonde méfiance sociale qui, à son tour, est palliée par une exubérante création de lois positives qui alourdissent nos relations et font le procès à la Parole de Dieu. Alors, ne jugeons pas, et nous ne serons pas jugés (cf. Lc 6, 37) 3. « Moi non plus, je ne te condamne pas. Jésus et la femme adultère : « Va, et ne pèche plus » - Les méditations - Catholique.org. Va, et désormais ne pèche plus ». Quelle parole de consolation! On aimerait bien l'entendre plus souvent dans notre monde. On aimerait bien qu'elle soit appliquée dans les tribunaux, dans la presse, dans les instituts financiers, ces mondes qui "pardonnent" les arrogants, en raison de "tolérance", d'égalitarisme ou de raisons psychiatriques, et condamnent les plus faibles et démunis ou ceux qui renoncent à l'agressivité.