Sommes-Nous Véritablement Libres Dans La Société ? - Quora

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La liberté d'expression est un droit fondamental d'autant plus dans un pays démocratique. Déclaré comme tel en 1789 en France après l'oppression monarchique, il en demeure toujours un acquis bien précieux même dans un pays comme le nôtre. Rappelons que Reporters Sans Frontières, dans son bilan de l'année 2011, a placé notre pays comme « sous surveillance », entendre ici pays qui garde un oeil sur ce qui se dit et en l'occurrence sur internet. La liberté d'expression comprend la liberté d'opinion, la possibilité de la partager et surtout (on l'oublie souvent) de pouvoir débattre et convaincre. Toutefois cette liberté se confronte à deux contraintes: celles de ne pas troubler l'ordre public et de ne pas inciter à la haine. Sommes nous libres et. Ce droit amène donc à un devoir primordial: se tenir à une morale démocratique. Cette liberté s'oppose à la censure qui consiste à filtrer ce qui peut être dit ou non. Pourtant combien de fois avons-nous entendu cette phrase: « j'ai bien le droit de dire ce que je veux!

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Ne plus être déterminé par notre histoire familiale et notre inconscient? Beaucoup d'entre nous ont été cloués sur place, en cours de philosophie de terminale, par cette phrase de Jean-Paul Sartre: « Nous n'avons jamais été aussi libres que sous l'Occupation 2. » Le mystère s'éclaire par la suite du propos: « Puisque nous étions traqués, chacun de nos gestes avait le poids d'un engagement. » Nous pouvions résister, nous rebeller ou nous taire. Sommes-nous libres ?. Personne n'était là pour nous indiquer la voie à suivre. Nous sommes nos propres ennemis Sartre incite chacun de nous à se questionner sur lui-même: « Comment puis-je vivre plus en conformité avec l'être que je suis? » C'est que le premier effort à accomplir pour devenir acteurs de nos vies est de quitter la position de victime. Pour la psychologie également, tout individu est potentiellement libre de choisir ce qui est bon ou mauvais pour lui. Et, finalement, notre pire ennemi, c'est nous-mêmes. En nous répétant « il faut », « tu dois » – comme probablement nos parents nous l'ont seriné, en nous culpabilisant de trahir leurs attentes –, nous nous empêchons de découvrir nos vraies possibilités.

Collectivement, nous avons l'impression d'être ballotté par des forces qui nous échappent: la mondialisation qui détruit nos emplois, l'Europe qui ouvre toute grande ses portes aux produits étrangers au lieu de nous protéger dans son cocon, l'installation de populations étrangères toujours plus nombreuses, les manœuvres de la finance qui s'empare de nos richesses. Non, nous ne sommes pas libres du tout. Somme-nous libre de nos choix? - Dissertation - watterliert. D'autant plus qu'au-dessus de nous, nous sentons la présence d'un État qui nous traite comme s'il avait affaire à des enfants difficiles à contrôler. Il prend des impôts, il fabrique des déficits, il distribue des subsides, il nous enserre dans un filet de règlements, il nous tance en permanence comme si nous étions des irresponsables à ceinturer ou des égoïstes à punir, tout en nous racontant que tout va bien, qu'il suffit de nous laisser conduire par nos chefs. Ceux-là on sent bien qu'ils se sont installés aux commandes sans notre permission. Mais eux non plus ne sont pas libres, il faut que chacun d'entre eux, du Président au journaliste, respecte les règles du système, sinon, pfuit!