Les Fausses Confidences Acte 1 Scène 14

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Un des ressorts typiques de la comédie est bien la tromperie. Mais Marivaux n'exploite pas dans cette comédie des situations issues de la farce. Au contraire, son valet est un metteur en scène génial qui joue subtilement de la psychologie féminine. Les fausses confidences acte 1 scène 14 octobre. Sans violence, avec respect et honnêteté (malgré les équivoques), il permet à la vérité des cœurs de se manifester. Marivaux réalise le tour de force de créer un personnage de domestique paradoxal, tout à la fois manipulateur et moral.

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Cette méthode consiste à faire paraître Dorante comme un homme mystérieux. Ainsi, Araminte voudra le cerner en faisant sa connaissance, et peut-être tombera-t-elle amoureuse à son tour de Dorante. On peut parler de théâtre dans le théâtre car ici Dubois joue la comédie pour Araminte. Enfin, nous allons nous concentrer sur ce qui fait le comique de l'épisode. Nous trouvons les quatre types de comique dans cet extrait des "Fausses confidences". Tout d'abord, le comique de caractère, car c'est une parodie de tragédie avec le thème de l'amour passionnel. Marivaux, Les Fausses Confidences - Acte I, scène 14. Ici, c'est Dorante qui devient fou d'amour pour Araminte. Puis, nous avons une parodie de l'honnête homme car Dubois présente Dorante d'abord comme raisonnable puis comme un amoureux transi donc il se contredit. Ensuite le personnage d'Araminte est une parodie de la précieuse qui veut maîtriser les modalités de la relation amoureuse tout en restant inaccessible pour son amant qui doit se donner beaucoup de mal pour la conquérir: "un peu boudant".

ARAMINTE, un peu boudant. Oh bien! Il fera ce qu'il voudra; mais je ne le garderai pas: on a bien affaire d'un esprit renversé; et peut-être encore, je gage, pour quelque objet qui n'en vaut pas la peine; car les hommes ont des fantaisies... DUBOIS. Ah! Vous m'excuserez; pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. Malepeste! Sa folie est de bon goût. ARAMINTE. N'importe, je veux le congédier. Est-ce que tu la connais, cette personne? DUBOIS. J'ai l'honneur de la voir tous les jours; c'est vous, Madame. Théâtre en acte – Les Fausses Confidences : Extrait : Acte I, scène 14. ARAMINTE. Moi, dis-tu? DUBOIS. Il vous adore; il y a six mois qu'il n'en vit point, qu'il donnerait sa vie pour avoir le plaisir de vous contempler un instant. Vous avez dû voir qu'il a l'air enchanté, quand il vous parle. ARAMINTE. Il y a bien en effet quelque petite chose qui m'a paru extraordinaire. Eh! Juste ciel! Le pauvre garçon, de quoi s'avise-t-il? DUBOIS. Vous ne croiriez pas jusqu'où va sa démence; elle le ruine, elle lui coupe la gorge. Il est bien fait, d'une figure passable, bien élevé et de bonne famille; mais il n'est pas riche; et vous saurez qu'il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes qui l'étaient, et de fort aimables, ma foi, qui offraient de lui faire sa fortune et qui auraient mérité qu'on la leur fît à elles-mêmes: il y en a une qui n'en saurait revenir, et qui le poursuit encore tous les jours; je le sais, car je l'ai rencontrée.