Cellule De Régularisation Fiscale
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La cellule de régularisation des avoirs à l'étranger, fermée fin 2017, a permis de récupérer 9, 4 milliards € depuis sa création en 2013. Une cellule fermée fin 2017 ¶ Selon une information du Figaro, confirmée par d'autres médias, un rapport a été remis au parlementaire ce 27 août sur les résultats du STDR (Service de traitement des déclarations rectificatives). Créée en juin 2013 par Bernard Cazeneuve, à la suite de l'affaire Cahuzac, cette cellule a eu pour mission d'accueillir les demandes de régularisation des "évadés fiscaux" au titre des avoirs non déclarés qu'ils possèdent à l'étranger. Les premières années, les sommes recouvrées excédaient largement les prévisions. Pour faire face aux nombreuses demandes, en juin 2015, 7 pôles régionaux ont été créés pour traiter les plus petits dossiers, ceux dont le montant des avoirs non déclarés n'excédaiten pas 600. 000 €. Depuis le 31 décembre 2017, cette cellule n'accepte plus de nouveaux dossiers. Elle n'a jamais eu vocation à être pérenne.
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Il a fonctionné jusqu'au 31 décembre 2017. Il a été décidé de mettre fin à ce service en raison de la mise en œuvre progressive de l'échange international automatique d'informations entre les administrations fiscales entre 2017 et 2018. Les contribuables ont donc eu 4 ans et demi pour régulariser leur situation auprès de ce service. Depuis sa création, plus de 50 000 demandes ont d'ailleurs été déposées auprès du STDR et des pôles de régularisation déconcentrés, pour plus de 32 milliards d'avoirs. Les montants recouvrés par l'État s'établissaient à 7, 8 Md€ au 31 août 2017. Un recours massif à la régularisation Pourquoi un tel succès? La pression exercée par les établissements bancaires suisses ou luxembourgeois qui n'ont pas tardé à adresser à leurs clients résidents français détenteurs de comptes dans ces États, une demande visant à justifier de la régularité de leur situation au regard du droit interne français, menaçant à défaut de clore automatiquement lesdits comptes pour le 1 er janvier 2014, a joué un rôle non négligeable.
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La transaction telle qu'elle est définie par les dispositions législatives du LPF, est conditionnée par une demande du contribuable et vise au règlement de sa situation individuelle en tenant compte de tous les éléments de son dossier fiscal. En l'espèce, souligne la Cour des comptes dans son rapport d'octobre 2017, les dossiers n'ont pas été traités sur une base véritablement individuelle par le STDR mais sont réglés par application d'un barème standard, ce qui n'a pas permis de tenir compte des particularités de chacun. « En l'occurrence, le traitement des dossiers selon des modalités véritablement individuelles n'aurait vraisemblablement pas conduit à estimer une transaction optimale dans tous les cas ou aurait pu conduire à adopter des solutions différentes d'un dossier à l'autre. Des considérations d'opportunité et d'efficacité ont conduit à établir ces modalités spécifiques, en utilisant la procédure de la transaction individuelle telle que prévue par la loi pour opérer un traitement de masse uniforme », souligne la Cour des comptes.
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Les conséquences d'une transaction Or pour le contribuable, la conclusion de ces transactions était subordonnée au désistement de toute procédure contentieuse ou à la renonciation à tout recours contentieux. Ces transactions restaient néanmoins susceptibles d'être révoquée par l'administration fiscale s'il s'avérait ultérieurement que les déclarations des contribuables n'étaient pas sincères. La cour administrative d'appel de Paris appelée à se prononcer sur un dossier relatif notamment à des déclarations rectificatives de revenu, a considéré qu'il résulte clairement des termes de la transaction que le contribuable a renoncé à toute action, notamment par voie de réclamation, tendant à remettre en cause les impositions, pénalités et amendes visées et qu'il ne s'est pas simplement engagé à se désister d'une instance, alors qu'au demeurant aucune instance n'était en cours. Dans ces conditions, dès lors que les obligations que comportait cette transaction ont été exécutées, sa signature et son exécution faisaient obstacle à la présentation d'une réclamation, rendant irrecevable tout recours juridictionnel ultérieur, alors même que le bien-fondé des sommes mises à la charge du requérant aurait été ultérieurement susceptible d'être remis en cause.
En général, le coût d'une régularisation, c'est 15 à 25% des avoirs détenus sur le compte litigieux. Au total, en 2014, 2 milliards d'euros ont été récoltés grâce à ce mécanisme. Cette année, Michel Sapin annonce 2, 6 milliards et il espère la même chose pour 2016. Toutes les vidéos d'Expliquez-nous sont à retrouver ici