Scission De Copropriété

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‍ Comment procéder à une scission de copropriété? Pour qu'une scission de copropriété soit légale, des étapes et des règles sont à respecter. Tout d'abord, il est important de préciser qu'une scission de copropriété peut être à l'initiative: D'un propriétaire unique d'un ou plusieurs lots: dans ce cas précis, il doit faire parvenir sa demande au syndic de copropriété par lettre recommandée avec accusé de réception. Le syndic est alors chargé de convoquer une assemblée générale en ajoutant la scission de la copropriété à l'ordre du jour; De plusieurs copropriétaires d'un ou plusieurs bâtiments. Cela signifie que ces mêmes copropriétaires pourront constituer une ou plusieurs autres copropriétés, et non pas une unique propriété (comme c'est le cas pour la situation ci-avant où un seul copropriétaire souhaite sortir de la copropriété). Pour l'une ou pour l'autre situation, les étapes suivantes sont à respecter: La scission de la copropriété doit être votée à la majorité absolue de l'article 25 en assemblée générale, c'est-à-dire en comptant même les tantièmes des copropriétaires absents, abstentionnistes et non-représentés; Un premier vote dans le bâtiment souhaitant sortir de la copropriété est nécessaire avant même de voter dans le syndicat principal.

  1. Scission de copropriété des immeubles
  2. Scission de copropriété en
  3. Scission de copropriété

Scission De Copropriété Des Immeubles

Avant la loi ALUR, la scission ne pouvait être réalisée que dans un immeuble soumis au régime de la copropriété comportant plusieurs bâtiments avec possibilité de division, en propriétés, du sol. Depuis l'entrée en vigueur de la loi ALUR du 24 mars 2014, une scission devient possible par le biais d'une division d'un immeuble complexe en volumes. La scission d'une copropriété en volumes est possible aux conditions suivantes: L'ensemble doit être composé de plusieurs bâtiments distincts sur dalle ou de plusieurs entités homogènes affectées à des usages différents, si chacune de ces entités obéit à une gestion autonome. Par ailleurs, la loi ALUR exige que la scission soit autorisée par le préfet, après avis du maire de la commune. Le silence du préfet sur le projet de scission en volumes, sur une période de deux mois, vaut acceptation du projet. Par ailleurs, la gestion des équipements à usage collectif, de même que la gestion des servitudes qui existeraient, doit être menée au sein de structures qu'il convient de créer, telles une association syndicale libre (ASL), une association foncière urbaine libre (AFUL) dont les statuts doivent être adoptés à l'unanimité des membres, soit une union de syndicats adoptée à la majorité de l'article 25 de la loi du 10 juillet 1965.

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Elle est subordonnée aux trois conditions suivantes: la copropriété doit être composée de plusieurs bâtiments (étant précisé qu'un terrain non construit est considéré comme un « bâtiment » par la jurisprudence), la division en propriété du sol doit être possible pour permettre la constitution de propriétés séparées, la division doit être décidée par une assemblée spéciale des copropriétaires des bâtiments à retrancher de la copropriété initiale, dont la décision doit ensuite être approuvée par l'assemblée générale de tous les copropriétaires. Les deux premières conditions relèvent d'un état matériel de fait. La dernière implique une démarche juridique amenant à la constitution de 2 nouvelles entités (Syndicat des copropriétaires ou non) qui se substituent à la copropriété d'origine. L'article 28 de la loi du 10 juillet 1965 énonce: « Lorsque l'immeuble comporte plusieurs bâtiments et que la division de la propriété du sol est possible: a) Le propriétaire d'un ou de plusieurs lots correspondant à un ou plusieurs bâtiments peut demander que ce ou ces bâtiments soient retirés du syndicat initial pour constituer une propriété séparée.

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A propos des accessoires aux parties communes lors de l'examen des conditions d'une scission-retrait d'une copropriété. Le syndicat des copropriétaires fait valoir que la scission va entraîner une augmentation mathématique de leurs charges communes sans diminution des prestations donc des coûts puisqu'il s'agit de dépenses telles que les honoraires du syndic ou les impôts fonciers. Le refus de cette augmentation, qui constitue un modification des conditions de jouissance des lots, ne peut selon le syndicat appelant, constituer un abus de majorité. – En ce qui concerne tout d'abord la question de l'augmentation des charges, il convient de constater que le courrier de maÎtre G. du 11 mai 2015, qui était également joint à la convocation à l'assemblée générale du 4 juin 2015 et qui selon les mentions expresses du procès verbal de cette assemblée, a constitué le fondement du refus de la scission, ne l'évoque pas. Il s'agit donc d'une justification postérieure à l'assemblée invoquée par le syndicat des copropriétaires, qui n'a pas été à l'origine du rejet par les copropriétaires majoritaires de la demande des époux I. figurant à la résolution n° 20.

En cas de refus des copropriétaires Si les copropriétaires ont refusé votre sortie, vous avez toujours la possibilité de saisir le tribunal de grande instance pour contester la décision. La procédure est souvent longue et implique le recours à un avocat. Une solution plus simple consiste à patienter quelques mois et à représenter votre projet au cours d'une nouvelle assemblée générale. Dans l'intervalle, prenez contact avec vos voisins pour les convaincre, en mettant notamment en avant l'absence de surcoût pour eux. Combien coûte la procédure de sortie? Le coût de la procédure de sortie d'une copropriété recouvre plusieurs postes: les honoraires du géomètre-expert peuvent varier de quelques centaines à quelques milliers d'euros en fonction de la complexité de votre projet; le coût du notaire comprend une rémunération réglementée et des honoraires variables, que chaque professionnel a le droit de fixer à sa guise. Là aussi les tarifs sont variables de quelques centaines d'euros à 2 000 ou 3 000 euros en moyenne; si votre projet de scission est étudié en assemblée générale extraordinaire convoquée seulement pour ce motif, le syndic pourrait vous demander d'en assumer entièrement les frais.