Le Mot Et La Chose Texte De La Commission

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Le MOT et la CHOSE, un texte galant de L'Abbé de l'Attaignant écrit au XVIII ème siècle. Madame, quel est votre mot, Et sur le mot, et sur la chose? On vous a dit souvent le mot; On vous a fait souvent la chose. Ainsi de la chose et du mot Vous pouvez dire quelque chose; Et je gagerais que le mot Vous plaît beaucoup moins que la chose. Pour moi, voici quel est mon mot, Et sur le mot, et sur la chose: J'avouerai que j'aime le mot; J'avouerai que j'aime la chose. Mais c'est la chose avec le mot; Mais c'est le mot avec la chose. Autrement la chose et le mot A mes yeux seraient peu de chose. Je crois même en faveur du mot Pouvoir ajouter quelque chose, Une chose qui donne au mot Tout l'avantage sur la chose.
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Pour vous, je crois qu'avec le mot Vous voyez toujours autre chose: Vous dites si gaiement le mot, Vous méritez si bien la chose, Que, pour vous, la chose et le mot Doivent être la même chose… Et, vous n'avez pas dit le mot, Qu'on est déjà prêt à la chose. Mais, quand je vous dit que le mot Vaut pour moi bien plus que la chose Vous devez me croire, à ce mot, Bien peu connaisseur en la chose! Eh bien, voici mon dernier mot Et sur le mot et sur la chose: Madame, passez-moi le mot… Et je vous passerai la chose! Abbé de Latteignant (1697-1779) Ce texte précède celui de la note suivante "As-tu déjà aimé? ". Chacun à leur façon, ces deux textes parlent d'amour, évoquent les rencontres, chantent le plaisir à près de 250 années d'intervalle. J'aime ces deux textes pour la liberté qu'ils soulignent, pour la jubilation qu'ils affichent, pour la mélancolie qu'ils révèlent. Publié par JMPhil Pour partager ma passion pour les livres et tout ce qu'ils peuvent faire naître dans nos imaginaires, et changer incidemment notre vision du monde Voir tous les articles par JMPhil Publié juin 10, 2007

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adaptation et mise en scène: Bob VILLETTE avec: Catherine Cazorla, Agnès Dewitte, Sophie Roussel et Bob Villette «J'avais 17 ans tout juste et j'étais déjà passionné par les textes de Brassens. Amoureux de ses mélodies apparemment si ressemblantes et pourtant si différentes, j'étais persuadé que ses textes pouvaient aussi exister seuls et peut-être devenir des dialogues de théâtre. Dans cette histoire inspirée de Raymond Queneau, j'ai voulu donner vie aux personnages de Brassens et de quelques autres de ses illustres prédécesseurs de la plume. » Bob VILLETTE LE MOT ET LA CHOSE Où l'on voit qu'il n'est pas simple d'être auteur dramatique, où l'on voit qu'il n'est pas simple d'être personnage de théâtre, où l'on voit que tout cela finalement prête à sourire et que ce qui reste, savoureusement, ce sont des mots superbes, alignés de façon pas du tout naturelle, et bigrement parlants. «… il ne peut pas créer ses phrases à lui. Pour parler, il n'utilise que des mots qu'il emprunte aux autres.

Dans ce cas le moi, est capable d'aimer au-delà des qualités. Deuxièmement, vous ne pouvez aimer l'humanité toute entière. Pourquoi? Car certains comportements vous déplaisent, ou certaines idées. Mais qu'est ce qu'il fait que l'homme aime un être plus qu'un autre? Car cet être est le mélange d'un tas de qualités et défauts que l'on ne peut retrouver autre part. En étant vous, vous constituer une identité, un "je". Dans ce cas, vous aimez la personne pour ce qu'elle vous apporte, la façon dont-elle se comporte, sa vision du monde. Vous aimez son âme, et dans ce cas rien n'est haïssable, car cela ne fait de mal à personne, et c'est la seule façon que nous possédons en tant qu'humain d'aimer quelqu'un. Pour finir, le moi peut rester haïssable, car comme le montre Buchner, dans Lenz, l'homme si trop centré sur lui-même, peut se créer des angoisses. Alors la vie devient une réel souffrance. On n'en vient à se détester, à trop réfléchir, à être trop observateur… le moi devient ennemi de l'homme.