Eric Clapton: Life In 12 Bars (2017) | Cinéma De Rien
Cette chanson a été plus tard revisitée et réenregistrée pour l'album d'Eric Clapton en 1975, ''There's One In Every Crowd''. Le morceau ''Little Wing'', hommage à Jimi Hendrix, a été enregistré en direct lors du dernier concert du ''Domino'' au Fillmore East, le 24 octobre 1970. Enfin, il y a deux morceaux d'Eric Clapton inédits datant de 1974. La première sortie de l'enregistrement complet de la version internationale de ''I Shot The Sheriff'' de Bob Marley, enregistrée pendant les sessions de ''461 Ocean Boulevard'' et une performance live de ''Little Queenie'', le classique du rock 'n' roll de Chuck Berry, enregistré à Long Beach Arena, en Californie, en juillet 1974, lors de la tournée de retour de Clapton pour promouvoir l'album ''461 Ocean Boulevard''. En outre, il existe deux mixages alternatifs pour le premier album de 1970 d'Eric Clapton. Des mixages séparés ont été faits pour l'album, par Delaney Bramlett et Tom Dowd (à Los Angeles) et aussi par Clapton lui-même (à Londres).
C'est la période des esclandres sur scène et des propos racistes comme l'attestent des coupures de presse. Mais le film ne joue pas l'ellipse, le musicien assume: « Pour moi, l'important était de montrer qu'à travers tout ce chaos, j'ai quand même réussi à devenir quelqu'un qui se comporte plutôt bien, avec un sens des responsabilités. » précise-t-il dans un entretien aujourd'hui. Les derniers mots reviennent à BB King, avec la séquence finale où, sur scène, il rend un émouvant hommage à Clapton; il clôt le récit de cette carrière d'un demi-siècle. Rappel Eric Clapton: Life in 12 Bars, de Lili Fini Zanuck 2017 – Durée: 2 heures 14 minutes – Production: The Zanuck Company, Passion Pictures Production Distribution: Orsans Distribution Publié le 22/01/2019 - CC BY-SA 4. 0
Dans ces années, le blues découvert grâce à une émission de radio, devient sa planche de salut. Il demande une guitare et s'exerce sans relâche à accompagner les bluesmen (Bo Diddley, Blind Boy…) dont il collectionne les disques. L'identification est totale: « C'était toujours un homme et sa guitare face au reste du monde. Il était complètement seul et n'avait pas d'autres choix que de chanter et jouer pour atténuer sa douleur. » commente le musicien. Des voix et des images Tout au long du film, les voix accompagnent les images. Celle d'Eric Clapton évidemment qui les regarde sans complaisance, en donne le contexte, rétrospectivement. Parfois, la voix est plus jeune, elle provient d'anciennes interviewes données au cours de sa carrière. On entend aussi Rose sa grand-mère, Patricia sa mère, Pattie Boyd, une de ses compagnes, Ben Palmer, musicien manager de Cream, un producteur… Les commentaires de personnages maintenant âgés révèlent la face cachée des images tandis que les vidéos les montrent dans l'éclat de la jeunesse.
Mais peu à peu, le film semble oublier totalement la musique pour aller vers l'histoire de l'homme derrière l'artiste. Et le tableau n'est alors guère reluisant. C'est sans doute la plus grande force du documentaire: celle de n'avoir peur d'aborder aucun sujet de la vie de Clapton, même les plus difficiles. Mais que garder de ce méticuleux récit d'une descente aux enfers, si ce n'est un léger sentiment de voyeurisme? Le film s'attarde ainsi longuement sur son obsession quasi‑malsaine pour Pattie Boyd, alors que celle‑ci était l'épouse de son ami George Harrison et pour laquelle il écrira des morceaux comme Layla ou Bell Bottom Blues avec Derek and the Dominos en 1970. Et puis il y a évidemment la bataille contre les multiples addictions, de la cocaïne à l'alcool, qui marqueront presque toute sa carrière. C'est alors le portrait d'un type assez antipathique (le film n'évite d'ailleurs pas le sujet des commentaires racistes lancés sur scène dans les années 70) et complètement paumé qui se déroule longuement et péniblement.
Prix 36, 96 EUR. Editeur(s) Bushbranch Auteur principal: Lili Fini Zanuck