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Ce rôle de sécurisation est essentiel. Que se passe-t-il lorsque l'enfant grandit sans rituels? B. C. : Les enfants en isolement affectif ne font que répondre à l'instant présent. En l'absence de rituels, ils n'ont pas fait l'apprentissage des relations sociales. Ils n'expriment pas d'émotion ou réagissent par l'agressivité. Faute d'avoir appris à interagir avec les autres, ils deviennent autocentrés. Chez les enfants abandonnés qui ont souffert d'isolement sensoriel, le manque de rituels crée une base d'insécurité. Si on ne leur propose pas un substitut affectif, ils auront peur de la vie tout au long de leur parcours. Il faut des rituels pour apprendre à se sécuriser. Le rituel « historisé » donne le sentiment de filiation. Il dit à l'enfant: «Je viens de cette culture, voilà l'histoire de ma famille. » Il aide à la construction de l'identité. Le problème de la famille au vingt-et-unième siècle est qu'un enfant sur deux naît dans une famille qui connaîtra une séparation. Avec les familles recomposées, l'enfant est obligé de changer de rituels.
» En plus, chaque confinement risque de déboucher sur «le syndrome de la cabane», un syndrome qui consiste à ne plus avoir envie de sortir, par peur de s'exposer au danger. Or, Boris Cyrulnik ne croit qu'aux contacts humains, élargis si possible. «Durant le premier confinement, les personnes âgées ont été privées de visites dans les homes. Beaucoup d'entre elles ont arrêté de s'alimenter et de boire. Les soignants ont diagnostiqué une mort par déshydratation. C'est faux, ces personnes sont mortes de carences affectives. » Les enfants sans mots Dans la même idée, le psychiatre s'en prend aux écrans. «Un enfant ne devrait pas regarder d'écran avant trois ans, car, dans cette phase pré-verbale, le petit se pétrifie devant l'image et n'apprend rien. On a établi que les enfants gardés par les écrans ont un stock de 100 à 200 mots lorsqu'ils entrent à l'école et peinent à socialiser. Alors que les enfants qui ont vu des visages, écouté des conversations, se sont disputés ou ont rigolé avec d'autres enfants, entrent à l'école avec un stock de mille mots et connaissent l'habileté relationnelle.