Le Ciel Et La Ville Poésie

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Quatrième de couverture Quand un poète est habité par un désir d'évasion constant le poussant loin de son lieu natal, une ville marâtre, vers sa ville d'adoption dont il est amoureux, c'est une quête de l'ailleurs. Quand le poète est né urbain, les limites terrestres sont à ses yeux synonymes de confins d'une ville. Et qui dit limites dit espace de l'entre-deux, séparation, points de départ, et même contrastes entre le ciel et différentes villes. Puis quand le poète cherche une langue maternelle car il est seulement d' expression française, un esprit indépendant et cosmopolite, cela crée une situation presque pirandellienne en poésie. Mais là-bas est-ce vraiment un lieu idéal? Le poète peut-il être partout chez lui et partout un exilé? Dans sa traversée intérieure, des images se déclenchent dans son esprit, surgies parfois de la mémoire avec réalisme et recherche de la vérité comme la vérité en peinture. Visuels et scènes de l'errance de l'imagination où le passé et le présent se rencontrent...

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L'inspiration est partout: au détour d'une rue le poète peut rencontrer une muse qui déjà s'éloigne d'un pas pressé. De cette rencontre manquée ne resteront que des vers. La ville se transforme et se modernise, tout comme la poésie. Les règles de la versification évoluent et volent parfois en éclats. Ainsi, la ville prend vie dans les poèmes en prose, ceux d'Arthur Rimbaud notamment. 3. La vie en ville: une question polémique Mais cette ville fantasmée ne serait-elle qu'illusion? Pire encore, ne pourrait-elle pas être monstrueuse? Pour Émile Verhaeren, dès la fin du XIX e siècle, la ville est déjà « tentaculaire » et effrayante. Elle grignote peu à peu la campagne. Elle vend de l'espoir mais la misère s'entasse dans la laideur des faubourgs. Les usines crachent des fumées qui polluent et obscurcissent le ciel. Menaçante, la ville? Un danger pour l'homme? La ville devient Babylone. Et le poète l'observe, au loin, depuis une campagne tragiquement asphyxiée. De l'ambivalence de la ville jaillit alors la polémique.

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Que faire de soi? s'interroge le poète pour qui le monde est comme un rivage difficile à atteindre. Le ciel de son enfance, celui de la basse-ville, devient l'occasion, pour lui, de vivre au présent et de traverser enfin la nuit. Entre les souvenirs et la mort, où se tient la vie? rue st-vallier je ne sais plus qui est l'écho de l'autre il me reste un peu de soleil dans les mains comme un bibelot de verre que la nuit n'a pas rongé je protège ce petit feu de rien et souffle sur les braises pour retrouver je ne sais plus quoi Depuis « Le feu de l'autre rive » et, surtout, « La lenteur du monde », Michel Pleau a entrepris une quête d'identité qu'il poursuit admirablement dans « Le ciel de la basse-ville ».

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Le ciel peu à peu se venge De la ville qui le mange. Sournois, il attrape un toit, Le croque comme une noix, Dans la cheminée qui fume Il souffle et lui donne un rhume. Il écaille les fenêtres. N'en laisse que les arêtes. Il coiffe les hautes tours D'un nuage en abat-jour. Il chasse le long des rues Les squelettes gris des grues. La nuit, laineuse toison, Il la tend sur les maisons. Il joue à colin-maillard Avec les lunes du brouillard. La ville défend au ciel De courir dans ses tunnels. Mais le ciel tout bleu de rage Sort le métro de sa cage. Taches d'encre, taches d'huile Sur le ciel crache la ville. Mais le ciel pour les laver Pleut sans fin sur les pavés. Charles Dobzynski

Suffisamment tout de même pour affoler (une fois n'est pas coutume) Rimbaud et justifier après dépôt de plainte de ce dernier, d'une incarcération pérenne de deux ans.

- ROY C., « Complainte du réseau métropolitain ». - SAINT-JOHN PERSE, Eloges / Images à Crusoé, 1909, « La Ville ». - SENGHOR L. S., Éthiopiques, « New-York ». - SUPERVIELLE J., Débarcadères, « Marseille ». - VERHAEREN E., Les Villes tentaculaires, 1983, « La Ville », « Les campagnes hallucinées »... - VERLAINE P., La Bonne chanson, « Le Bruit des cabarets ». - VIAN B., « La rue Watt » (chanson). - VIAN B., poème « Les villes ten-ten, les villes ta-ta, les cilles cu-cu »... - VIGNY (de) A., Poèmes antiques et modernes, « Paris ». - WHITMAN W., Le Chant de la hache. - ZOLA E., La Curée, chapitre 2 (en prose, sur la construction du Paris haussmannien).