Soutien À La Demande D'Audience Du Comité De Défense De La Gynécologie Médicale (Cdgm) - Sylvie Tolmont

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Mais pour d'autres, il n'existe pas d'alternatives: une sage-femme ou un généraliste ne remplaceront jamais un gynécologue. Ils n'ont pas les mêmes compétences, pas la même formation. Pour une coprésidente du Comité de défense de la gynécologie médicale, dire que les sages-femmes ou les généralistes peuvent assurer le suivi gynécologique est une propagande des pouvoirs publics. Il y a donc une défense très ferme de la spécificité de la gynécologie médicale. Vouloir défendre un métier est légitime, mais prétendre être les seuls à avoir telle ou telle compétence n'est pas exact, c'est de la désinformation. Une défiance grandissante envers cette profession Au-delà de la pénurie de gynécologues médicaux, des femmes préfèrent aujourd'hui consulter des sages-femmes. Il y a une défiance à l'égard des gynécologues, et notamment avec la dénonciation des violences gynécologiques. Autre explication: le coût. La grande majorité des gynécologues pratiquent des dépassements d'honoraires. Il faut aujourd'hui compter autour de 50-60 euros pour une consultation avec un gynécologue.

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Il affirme également que les gynécologues médicaux ne s'adresseraient qu'aux femmes des classes sociales les plus favorisées. Coup d'oil dans les cartons des pétitions: " Horticultrice, étalagiste, caissière, serveuse, employée, chômeuse, agricultrice, instit... " Des privilégiées? Sauver la profession devient urgent. " Le manque de gynécologues médicaux commence déjà à se faire sentir, explique Marie-Claire Culié, secrétaire du Parti communiste d'Albi et membre du Comité de défense. Il devient de plus en plus difficile de trouver des remplaçants et les listes d'attente pour consulter certains gynécos peuvent aller jusqu'à un mois, alors même que les généralistes ne sont pas encore prêts à prendre le relais. " Et de toute façon, ces derniers ne posséderont pas la même expérience que les spécialistes. Le résultat de l'étude menée par la SOFRES (voir encadré) est clair: les Françaises sont très attachées à leur gynécologue. Elles ne veulent certainement pas le voir remplacer par un généraliste avec lequel elles se sentiraient moins libres de parler, de se confier, de s'exposer.

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Débats Dans une lettre ouverte adressée le 20 mars aux candidats à la présidentielle, le conseil national de l'Ordre des sages-femmes dresse le constat préoccupant de l'état de santé des femmes et oublie au passage quelques vérités bonnes à rappeler. Publié le 29 mars 2012 à 09h23 - Mis à jour le 29 mars 2012 à 09h23 Temps de Lecture 3 min. C 'est sous l'impulsion du professeur Albert Netter que la gynécologie médicale fit en 1950 son apparition dans la vie des femmes. Cette médecine a d'emblée pris en charge la reproduction, la vie génitale et la médecine des femmes en général. Dix ans plus tard, cette contribution médicale au bien-être féminin justifia la création d'un diplôme universitaire, axé sur la proximité de soins en ville. La gynécologie médicale comprend alors la prévention et le suivi des maladies survenant à chaque étape décisive de la vie génitale féminine: contraception, orthogénie, grossesse et maladies d'organes. Tâche essentielle car les Françaises sont de toutes les Européennes, celles qui ont a la fois le plus d'emplois et d'enfants.

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Tous ont témoigné de l'importance du maintien et du développement de la Gynécologie Médicale, vitale pour des millions de femmes, et donc pour la Santé Publique. Nombre d'entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux dispositions de la loi HPST instaurant une nouvelle organisation des soins autour des " soins de premier recours". Ils ont relevé le danger du transfert de tâches en lieu et place de la formation du nombre de médecins nécessaires. Tous, en particulier les jeunes médecins de l'Association des Internes de Gynécologie Médicale (AIGM), ont souligné la nécessité de mesures d'urgence de la part des pouvoirs publics, portant en premier lieu sur l'augmentation significative du nombre de gynécologues médicaux formés chaque année. Une demande solennelle d'audience émanant de l'ensemble des participants à ces Assises doit être adressée dans les jours qui viennent à Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. Paris, 31 mars 2010 Merci à tous ceux et celles qui ont signé et ou rempli le questionnaire.

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Un nombre jugé insuffisant par le CDGM. › CH. G 09/07/2012

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Une pénurie de gynécologues médicaux Depuis plusieurs années, la France fait face à une pénurie de gynécologues médicaux. Comme la filière a été supprimée pendant près de seize ans, on n'a pas formé de gynécologues médicaux et aujourd'hui, on assiste à une vague de départs à la retraite des derniers diplômés de la fin des années 80. Plus de la moitié de ces spécialistes ont plus de 60 ans aujourd'hui. Concrètement, il y a eu une chute de plus de 40% des effectifs en dix ans, entre 2007 et 2017. Et sept départements n'ont plus aucun gynécologue médical. Et depuis la réouverture de la spécialité en 2003, le nombre de jeune médecins formés est moins important.. En 2018 par exemple, 82 postes ont été ouverts, contre 130 avant la suppression de la filière. Selon ses défenseurs, il faudrait plus de places en internat pour assurer le remplacement des départs à la retraite. Quelles conséquences sur la santé des femmes? Pour les gynécologues médicaux, cette pénurie est dramatique. C'est un retour en arrière qui met en danger la santé des femmes.

Le rôle des sages-femmes Pour améliorer l'accès aux soins des Françaises en territoires ruraux, le rapport encourage notamment l'installation de jeunes médecins dans ces zones et recommande la généralisation de "solutions de médecine itinérante"; des bus ou des camions proposant des dépistages des cancers et des consultations gynécologiques. "C'est à nous de nous déplacer, confirme la Dr Isabelle Héron, alors on pourrait aussi développer des cabinets secondaires dans ces zones. " L'information des femmes sur leur santé doit aussi passer par les relais locaux, comme les écoles, les mairies, les cabinets d'infirmières. Enfin, le rapport insiste sur une information clef mais encore trop méconnue: le rôle des sages-femmes dans le suivi gynécologique de prévention et de contraception. Toute femme en bonne santé, sans antécédent ni pathologie peut y recourir pour un suivi "de routine". Quand une pathologie se présente, la patiente est orientée vers un(e) gynécologue ou un(e) médecin traitant.