Le Fou Et La Vénus Analyse

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Résumé du document Comme bien des poèmes du Spleen de Paris, « Le Fou et la Vénus » se rattache au spectacle de la ville, de ses jardins, de sa foule. Ici, l'accent est mis sur deux personnages allégoriques, un bouffon et une statue de Vénus, dans le rayonnement somptueux d'une journée d'été. Le poème est construit en sept paragraphes (ou strophes) répartis autour d'une articulation logique centrale soulignée par "Cependant". Cette structure permet au poète de placer le décor pour ensuite attirer l'attention sur une scène à l'intérieur, et en opposition. En soulignant la condition solitaire et désespérée du fou, Baudelaire pense sans doute à celle de l'artiste, à la recherche d'une beauté incarnée par une déesse indifférente et muette. I. L'importance de la structure Présentation, au présent, d'une journée et d'un lieu, le poème est construit en paragraphes successifs qui conduisent progressivement à une scène particulière. Le mouvement qu'il suit va d'une vision d'ensemble à un point précis.

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Baudelaire: Le Fou et la Vénus Baudelaire: Petits poèmes en prose (1862): " Le Fou et la Vénus " (Commentaire composé) Texte étudié: Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'oeil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour. L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différentes des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse. On dirait qu'une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l'azur du ciel par l'énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l'astre, comme des fumées. Cependant, dans cette jouissance universelle, j'ai aperçu un être affligé. Aux pieds d'une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l'Ennui les obsède, affublé d'un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sornettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l'immortelle déesse.

Page 1 sur 50 - Environ 500 essais Le fou et la venus 523 mots | 3 pages LE FOU ET LA VÉNUS Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour. L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse. On dirait qu'une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l'azur du ciel par l'énergie Le Fou Et La Venus 666 mots | 3 pages Le fou et la venus Introduction: Le Fou et la Vénus est extrait du Spleen de Paris, de Charles Baudelaire. I. Une double définition du beau => La Nature vivante, enchanteresse => La statue 1- Les caractéristiques de la nature - Utilisation d'un langage de l'amour. - Description qui personnifie la nature (se pâme - extase universelle des choses - endormies, excitées, désir, rivaliser) En même temps, une définition en action du beau et de l'amour.

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En effet, dans « l'Albatros », nous étions déjà face à une métaphore du poète, qui devenait ridicule une fois descendu du ciel, une fois réintégré dans la société des hommes, sorti de ses rêveries, comme ce triste bouffon qui fait rire les autres, mais pleure seul.... Uniquement disponible sur

Quelle admirable journée! Le vaste parc se pâme sous l'œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l'Amour. L'extase universelle des choses ne s'exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c'est ici une orgie silencieuse. On dirait qu'une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l'azur du ciel par l'énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l'astre comme des fumées. Cependant, dans cette jouissance universelle, j'ai aperçu un être affligé. Aux pieds d'une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l'Ennui les obsède, affublé d'un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l'immortelle Déesse. Et ses yeux disent: - «Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d'amour et d'amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux.

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CONCLUSION Ce texte en prose revêt un caractère poétique tout d'abord par son écriture qui emprunte des procédés poétiques comme les images, le découpage en strophe et une structure symétrique. Le thème traditionnel de l'amour y participe. Enfin, les registres lyrique et pathétique émeuvent le lecteur. Cette recherche esthétique s'exprime grâce aux sens et à une peinture du parc, qui sert de décor à une description habituelle de la femme inaccessible et belle chez Baudelaire, et à l'irruption du spleen à travers le triste personnage du bouffon. Ce poème utilise évidemment les correspondances. A la nature belle et désirable correspond la Vénus, la femme; au poète correspond le bouffon, et le point de vue du spectateur devient à la fin celui de l'acteur de la scène. La poète et le bouffon ne font qu'un, leur capacité à se faire aimer des femmes, leur condition d'amuseur de puissants se ressemblent. Derrière le bouffon, Baudelaire qui nous fait part de sa détresse sentimentale. La description ridicule et pathétique du bouffon, représentation de l'auteur, nous ramène comme les thèmes du texte au recueil des Fleurs du mal.

Il y a donc un mépris pour le bruit ("endormies" est une personnification). Les "fêtes humaines" sont dévalorisées. Le terme "Orgie silencieuse" est un oxymore. Troisième paragraphe: Il s'ouvre sur le conditionnel et exprime donc une hypothèse. Il évoque une totalité, ce n'est donc pas un monde réel, mais plutôt idéal, avec une idéalisation de la nature par les pluriels, les correspondances sensorielles, les sensations visuelles, tactiles, affectives, auditives, et gustatives. On note une correspondance entre les parfums et les regards. Les couleurs, elles, sont dotées d'énegie. Il y a donc une confusion sensorielle: les synesthésies. La fusion des perceptions permet aux poètes d'accéder à un monde idéal. La lumière a un rôle de créatrice. Thème de l'ascension de la lumière progressivement: "toujours croissante", "de plus en plus". Elle est infinie. Le monde est alors infini, donc idéal. Il y a un désir de dépassement par l'utilisation du verbe "rivaliser". On remarque d'ailleurs la présence du lexique de l'élévation.