Collectif Os'o - Timon/Titus

Shalimar Ou L Heure Bleue

Ce projet bénéficie du Fonds d'aide à la création et de soutien à l'innovation de la Ville de Bordeaux, aide au projet de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, aide au projet du Conseil départemental des Landes, aide au projet de la Spedidam, aide au projet de l'Adami, structure soutenue par le Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine et le Conseil départemental de la Gironde. Avec le soutien du Fonds d'insertion de L'éstba financé par la Région Nouvelle-Aquitaine.

Timon Et Titus Film

Puis dans un même élan on revient à la dette, à ce qu'elle implique, à son lien avec la monnaie, au lien de celle-ci avec le marché, le pouvoir et la violence, ce qui justifierait de ne pas la payer (Graeber). Tout le spectacle est d'une intelligence diabolique. Les comédiens arrivent à croiser avec une extrême précision les différents niveaux de récits. Le public, très jeune le soir où j'y étais, est scotché, se passionne, rit et sort conquis. "Timon/Titus : Qu’y a-t-il dans cette enveloppe ?", par Mathilde Lascazes - Le blog du krinomen. Micheline Rousselet Tous les soirs à 20h30 sauf le dimanche à 16h Le centquatre 5 rue Curial, 75019 Paris Réservation: 01 53 35 50 00 Se réclamer du Snes et de cet article: demande de partenariat Réduc'snes en cours Bienvenue sur le blog Culture du SNES-FSU. Des militants partagent ici des critiques littéraires, musicales, cinématographiques ou encore des échos des dernières expositions mais aussi des informations sur les mobilisations des professionnels du secteur artistique. Des remarques, des suggestions? Contactez nous à

Timon Et Titus 1

On se déchire, et on échange comme dans la vie. Pour compléter leur approche du sujet, les sept comédiens empruntent aussi l'hypothèse « révolutionnaire » de David Graeber, sur l'effacement général de la dette. À nouveau dirigé par le metteur en scène berlinois David Czesienski (après L'Assommoir de Zola), le collectif OS'O signe une forme scénique riche et foisonnante. Timon et titus 1. Avec force et fracas, Timon/Titus passe de l'intime au politique en croisant différents niveaux de récits. Tragédies shakespeariennes, familiales et/ou économiques.

L'intention était-elle de suggérer, par cette cacophonie, la complexité du débat actuel? La profusion des opinions? L'impasse du jeu démocratique? Malheureusement, la création d'un débat, même factice, achoppe à produire des discours tiers différents. Tant par la forme que par le fond, ce Timon/Titus reste affreusement consensuel. Ce n'est partout qu'absurde intransitif, distanciation remâchée, références et citations à outrance, apostrophes permanentes. La troupe est encore jeune, certes, mais la jeunesse empêche-t-elle l'humilité? Dans le fond, la pièce choisit la facilité: faute de pouvoir conclure un débat séculaire, faute de maîtriser une dimension pédagogique, les comédiens réitèrent leur saynète en modifiant le dénouement. La fin est impossible, le débat interminable. Timon/Titus - 3T - Les 3T-Scène conventionnée de Châtellerault. Un téléphone sonne. On avait dit 2 heures 15, non? Alors, on s'arrête. On remballe les tapis, et on plante les spectateurs. L'avantage avec la mise en abyme et le métadiscours, c'est qu'ils permettent d'excuser tous les défauts et de se démettre de toute responsabilité.