Je Suis Juste De L Autre Côté Du Chemin Pdf

Faut Il Traiter Le Douglas

« La mort n'est rien: je suis seulement passé(e) dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait, n'employez pas un ton différent. Ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifiée. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue? Je vous attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. Vous voyez, tout est bien... » ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Ce texte dont l'auteur est anonyme a été faussement attribué à Charles Péguy. Explications ► ICI N. B. Ce texte est lu lors d'enterrements. Il est toutefois souhaitable que la personne défunte ait été dans cet état d'esprit.

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Je Suis Juste De L Autre Côté Du Chemin Pdf

La nuit n'est jamais complète Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l'affirme, Au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, femme à satisfaire, un cœur généreux, une main tendue. Une main ouverte, des yeux attentifs, une vie. La vie à partager. Lorsque j'aurai fini ma route, au dernier train de mon dernier adieu, je voudrais bien pouvoir partir heureux, quitter enfin mes nuits de doute. Il me faudra pousser la porte et embarquer sans espoir de retour, Pour le pays de l'éternel séjour. Sans défilé et sans escorte, j'épouserai ma solitude, compagne froide de mes longues nuits et brume grise de mes jours de pluie, ma soeur de larmes et d'inquiétude. Bien que n'ayant aucun bagage, j'emporterai les mille et une fleurs que j'ai cueillies au détour du bonheur, chez tous mes amis de passage. Le souvenir des jours de peine s'effacera dans le dernier matin et je n'aurai dans les creux de mes mains, que le regard de ceux que j'aime.

(NDLR) ------------------------------------------------------------------------------------- Si les articles de ce blog vous intéressent, vous pouvez vous abonner aux nouvelles publications en inscrivant simplement votre adresse mail dans l'espace dédié dans la colonne de droite.