L’Amour Et La Mort De Louise Ackermann Dans 'Poésies Philosophiques' Sur Unjourunpoeme.Fr : Lectures, Commentaires, Recueils

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Aveuglés par l' éclat de sa lumière errante, Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea, De la tenir toujours: à votre main mourante Elle échappe déjà. Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime; Il aura sillonné votre vie un moment; En tombant vous pourrez emporter dans l' abîme Votre éblouissement. L amour et la mort poème du jour. Et quand il régnerait au fond du ciel paisible Un être sans pitié qui contemplât souffrir, Si son oeil éternel considère, impassible, Le naître et le mourir, Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même, Qu 'un mouvement d' amour soit encor votre adieu! Oui, faites voir combien l' homme est grand lorsqu 'il aime, Et pardonnez à Dieu! L'Amour et la Mort Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1821 votes < Page 1/1 Les poèmes A B C D E F G H J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Les poètes Z

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Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble, Ne me sauraient guérir, leur métier m'a trompé; Adieu, plaisant Soleil, mon oeil est étoupé, Mon corps s'en va descendre où tout se désassemble. Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant le face, En essuyant mes yeux par la mort endormis? Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m'en vais le premier vous préparer la place. — Pierre de Ronsard (1524-1585) Derniers vers Je suis juste de l'autre côté du chemin La mort n'est rien, Je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné, Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste. La Mort de L'Amour, Théodore de Banville. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison Comme il l'a toujours été, Sans emphase d'aucune sorte, Sans une trace d'ombre.

Et toi que depuis le commencement de mon âge j'honore et j'invoque toujours, belle Mort, toi qui seule au monde as pitié des peines terrestres, si je te célébrai jamais, si je tentai de réparer les outrages faits par le vulgaire à ta divine condition, ne tarde plus, condescends à des prières si rares, ferme à la lumière ces tristes yeux, ô reine du temps! Quelle que soit l'heure où tu ouvriras tes ailes vers mes prières, tu me trouveras le front haut, armé, luttant contre le destin, ne louant ni ne bénissant, comme c'est l'usage de l'antique bassesse humaine, la main qui me fouette et se teint de mon sang innocent, rejetant de moi toutes ces vaines espérances, avec lesquelles le monde se console comme un enfant, et tout sot encouragement; n'espérant rien d'autre à aucun temps, si ce n'est toi seule? n'attendant d'autre jour serein que celui où je pencherai mon visage endormi sur ton sein virginal.