Évangile Du Jour Villa Loyola

Paul Becker Sculpteur
Royaumes de la terre, chantez pour le Seigneur. Dieu se lève et ses ennemis se dispersent, ses adversaires fuient devant sa face. Comme on dissipe une fumée, tu les dissipes; comme on voit fondre la cire en face du feu, les impies disparaissent devant la face de Dieu. Mais les justes sont en fête, ils exultent; devant la face de Dieu ils dansent de joie. Chantez pour Dieu, jouez pour son nom, frayez la route à celui qui chevauche les nuées. Son nom est Le Seigneur; dansez devant sa face. Père des orphelins, défenseur des veuves, tel est Dieu dans sa sainte demeure. À l'isolé, Dieu accorde une maison; aux captifs, il rend la liberté. Verset avant l'Évangile ( Col 3, 1): Alléluia. Alléluia. Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d'en haut: c'est là qu'est le Christ, assis à la droite de Dieu. Jour. Méditons l'Évangile d'aujourd'hui. Alléluia.

Évangile Du Jour Villa Loyola Maryland

Au lieu de cela, Jésus les plante là et s'en va. En fait, il les laisse triompher, car, de sa réaction, ils ne peuvent tirer qu'une seule conclusion: il est incapable de produire « la preuve » que nous lui demandons. Les évangiles n'insistent pas sur cet aspect: l'impossibilité de relever le défi est une occasion d'humiliation pour Jésus. « Et, les quittant, il remonta dans la barque et il partit pour l'autre rive. » Humainement, cette phrase signifierait qu'il a fui, la queue entre les pattes. Jésus est parti frustré, blessé de n'avoir pas pu remettre ces hypocrites à leur place. Mais pourquoi a-t-il accepté cette humiliation? Jésus n'a peut-être pas réagi ainsi parce qu'il « ne voulait pas » relever le défi, mais réellement, parce qu'il « ne pouvait pas ». Évangile Jean (16, 23b-28) | Prions en Église. C'est un peu comme pour les fameuses « tentations » au désert. Jésus n'a pas refusé d'obéir à Satan parce qu'il ne voulait pas céder aux tentations, mais parce qu'il ne pouvait pas. Si on explique le « refus » de Jésus par une volonté surhumaine, ou une absence de désir, on annule le côté « passion » ou « épreuve » d'une telle expérience et, on dévalue du même coup, le prix exorbitant que le « Premier-né » a dû payer pour que nous soyons fils et filles du même Père.

À titre de personnes conscientes et libres, elles devraient pourtant envisager ce terme qui donne un sens à toute leur existence. En effet cette fin est également le but vers lequel convergent tous les moments qui précèdent et qui leur donne une signification. Si on n'y découvrait au­cun sens, on serait réduit à conclure que l'existence humaine est une farce tra­gique. Pour un chrétien, le Christ en croix révèle que la mort peut être source de vie. La mort, comme toute épreuve qui est une mort partielle, est une tentation qui provoque deux réactions contraires: la révolte ou l'accepta­tion. La révolte détruit la personne, car sa volonté s'oppose à la réalité bru­tale qui s'impose à elle. Jésus, au contraire, assume librement et consciem­ment cette « coupe » qui lui vient de son Père. Il l'assume dans un amour qui le remplit de confiance. Réflexion sur l evangile du jour villa loyola. Il rétablit de la sorte la communication vitale avec Dieu, que le premier péché et tout péché par la suite avait dé­truite. Tout péché, de sa nature, est un acte de défiance et de refus de Dieu.