Commentaire De Texte Sur La Plaidoirie De L'etranger

Beau Dommage 23 Décembre Paroles

Lorsqu'il veut prendre la parole, son avocat lui ordonne de se taire (« Taisez-vous, cela vaut mieux pour votre affaire «. Le ton de l'avocat est péremptoire comme en témoigne l'emploi de l' impératif). Sa personne est niée par la justice. Il note que son procès se déroule « en dehors de moi «, « sans mon intervention «, « sans qu'on prenne mon avis ». Aux lignes 9 à 11, Meursault n'est plus sujet des verbes, ce qui renforce le sentiment d'exclusion: « On avait l'air de traiter cette affaire sans moi. Tout se déroulait sans mon intervention. Mon sort se réglait sans qu'on prenne mon avis. L'étranger le procès texte. » Meursault est dépossédé de son procès. Le point de vue interne accentue l'isolement de Meursault. Le procès est en effet perçu uniquement du point de vue de l'accusé comme en témoigne les verbes de perception: « me gênait «, « j'ai mis du temps à le comprendre «, « j'ai trouvé que «, « moi j'écoutais et j'entendais «, « je ne comprenais pas bien » (l. 45). Le point de vue interne amplifie le décalage entre ce qui est dit de Meursault et ce qu'il ressent.

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L'éveil de la mémoire (l. 37), Meursault semble trouver une continuité dans l'éveil des sens. Eveil de l'affectivité (l. 40), attendrissement du personnage sur des souvenirs anodin. Ses souvenirs symbolisent la liberté. → Conscience d'une rupture, éveil (l. 46). L'Etranger, Camus : le procès (texte). Prise de conscience de l'absurde. → L'homme n'est pas maître de son destin. On ne le devient qu'en assumant l'absurdité de sa condition. De l'écriture de l'absurde au lyrisme Dans les premiers paragraphe → parataxe, vocabulaire familier, temps familiers, une écriture faussé au niveau syntaxique (degré 0 de l'écriture), multiplication du vocabulaire syntaxique. Dernier paragraphe: → phrases amples, syntaxe élaborée, images, métaphores, comparaisons, emploi de l'imparfait qui est le temps de la durée. Conclusion Il s'agit d'un moment-clé dans l'œuvre: il conduit à la condamnation de Meursault, c'est le lieu où Meursault découvre sa différence par rapport au monde. C'est un passage qui conduit à la mort, qui est d'abord imposée, puis revendiquée.

L'étranger fait partie de ces chefs-d'œuvre de la littérature française qu'il fallait un jour que j'y jette un œil. Dont acte. Le personnage principal Meursault vient de perdre sa mère. Le Procès de Meursault dans l’Etranger | Superprof. Il ne montre aucune émotion lors son l'enterrement et va continuer dès le lendemain à mener une vie normale. À une époque, où le regard des autres et le paraître sont capital, son comportement va jouer en sa défaveur lorsqu'il se retrouvera un jour devant la justice. Camus raconte l'histoire d'un personnage qui ne respecte pas les conventions, les attitudes à avoir dans des contextes donnés. Dans une société où la pudeur était de rigueur (aujourd'hui ce n'est plus vraiment le cas puisqu'on étale sa vie sur les réseaux sociaux, les plateaux télé et on filme 24h sur 24h des consanguins dans des émissions de télé-réalité), son début de liaison avec Marie son ancienne collègue de travail dès le lendemain de l'enterrement de sa mère va à l'encontre des mœurs religieuses et ce comportement fait de lui quelqu'un de mauvais, un ennemi, un étranger.

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Il dit qu'il n'a pas eu l'intention de tuer l'Arabe, et, conscient du ridicule de son affirmation, que c'est à cause du soleil sans mentionner que c'était quelque chose qui le dépasse: des rires se font entendre dans la salle. L étranger le procès texte intégral. I-La satire sociale 1-La comédie judiciaire a-Le contexte du procès Champ lexical judiciaire: « La cour » l71; « avocat » l5; « juré » l65; « plaidoirie » l4; « audience » l17. Ce passage est l'un des nombreux exemples de jugement qui se déroule dans la 2 nd partie du roman. b-L'atmosphère Elle est oppressante à cause du caractère solennel du lieu et de la chaleur « grands ventilateurs » l1; « éventails » l3 qui y règne 2-Un avocat caricatural a-Un personnage « ridicule » « Ridicule » l19, Meursault juge son avocat comme inférieur au procureur l21-22, c'est paradoxal car le procureur [1] est contre lui et son avocat le défend.

En effet, la plaidoirie semble se passait une simple plaidoirie telles que nous pouvons nous les imaginer: grande chaleur, fatigue morale et physique ressentis par chacun au fur et à mesure des heures, etc.. Dans cet extrait Meursault nous confirme l'image que nous pouvons avoir quant aux plaidoiries.

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Le terme est surprenant car il est question d'assistance dans un tribunal, mais le choix de ce terme n'est pas anodin, il renforce encore davantage l'aspect théâtral de ce procès. Les réactions du public sont donc relevées car il réagit de manière forte aux astuces du procureur qui parvient facilement à jouer avec lui, pouvant susciter le "rire" qui contraste avec la gravité des faits reprochés et de la sentence demandée, ces "rires" contrastent également avec la détresse de Marie qui "a éclaté en sanglots". L'assistance semble insensible à la détresse des personnes se trouvant en face d'elle comme si tout était déjà joué. Ce public se trouve également "à bout de patience", pressé que l'on en finisse, faisant de "grands gestes". IV Une critique de la justice Cette scène montre le dysfonctionnement dans le traitement des témoignages, pourtant essentiels lors du procès. L’étranger, Albert Camus : analyse de l'extrait du procès. Les témoins de la défense sont malmenés, on ne les écoute pas vraiment: "c'est à peine si ensuite, on a écouté Masson".

Le récit est à la première personne, il s'agit d'un regard subjectif car le narrateur interprète les actions des personnes observées: "d'une voix que j'ai trouvée vraiment émue". Cependant, les verbes de perception sont quasi absents dans ce passage, tout est raconté à travers la conscience de Meursault qui observe pour lui. L étranger le procès texte de loi. Par contre, il rend compte de nombreux détails pouvant faire penser à des didascalies internes théâtrales. Ces détails concernent les gestes et vont du "signe", "petit signe", aux gestes grandiloquents: "le doigt tendu vers moi", "il s'est assis toujours dans le silence", "s'est alors retourné vers le jury". Ces gestes renvoient au procureur qui se met en scène de manière théâtrale, ce qu'Albert Camus exprime avec le rythme binaire: "s'est redressé encore, s'est drapé dans sa robe". L'avocat de Meursault, par contre, a moins de talent: "s'est écrié en levant les bras, de sorte que ses manches en retombant ont découvert les plis d'une chemise amidonnée". II Un échange argumentatif Cette scène de procès montre l'affrontement entre le procureur et l'avocat de Meursault.