L'Œuvre La Jeune Veuve Par L'Auteur Irène S., Disponible En Ligne Depuis 7 Mois Et 19 Jours - Elle Referme Derrière Elle La - Short Édition

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Introduction Jean de La Fontaine est un auteur célèbre du 17eme siècle -> Classicisme = Époque où l'Art doit être au service de l'État et du Roi et au rayonnement de la France en s'inspirant de l'Antiquité. But: Plaire pour instruire. La Fontaine va s'essayer au genre le plus décrié de son époque, dans lequel il va connaître le succès: Les Fables, d'où est tirée la fable La Jeune Veuve. La Jeune Veuve reprend l'intrigue d'une femme qui jure fidélité à son mari défunt et qui ne s'y tiendra pas du tout. Le texte est plutôt une comédie de caractère, plus proche d'un conte que d'une fable. Texte de la fable Télécharger La jeune veuve - Jean de La Fontaine en version audio (clic droit - "enregistrer sous... ") Lu par Cocotte - source: La Jeune Veuve 1 5 10 15 20 25 30 35 40 45 La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la Veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande: on ne croirait jamais Que ce fût la même personne.

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Accueil / Thème poème / Poèmes / La jeune Veuve La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la Veuve d'une année Et la Veuve d'une journée La différence est grande: on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits. Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne; C'est toujours même note et pareil entretien: On dit qu'on est inconsolable; On le dit, mais il n'en est rien, Comme on verra par cette Fable, Ou plutôt par la vérité. L'Epoux d'une jeune beauté Partait pour l'autre monde. A ses côtés sa femme Lui criait: Attends-moi, je te suis; et mon âme, Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler. Le Mari fait seul le voyage. La Belle avait un père, homme prudent et sage: Il laissa le torrent couler. A la fin, pour la consoler, Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes: Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes?

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Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts. Je ne dis pas que tout à l'heure Une condition meilleure Change en des noces ces transports; Mais, après certain temps, souffrez qu'on vous propose Un époux beau, bien fait, jeune, et tout autre chose Que le défunt. - Ah! dit-elle aussitôt, Un Cloître est l'époux qu'il me faut. Le père lui laissa digérer sa disgrâce. Un mois de la sorte se passe. L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure. Le deuil enfin sert de parure, En attendant d'autres atours. Toute la bande des Amours Revient au colombier: les jeux, les On se plonge soir et matin Dans la fontaine de Jouvence. Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri; Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle: Où donc est le jeune mari Que vous m'avez promis? dit-elle. Jean de la Fontaine La jeune Veuve Les fables Livre 6 Fables Jean de la Fontaine

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[2] Ironie discrète. [3] Euphémisme ironique qui prépare le dénouement. [4] Le sens physiologique est ici complètement effacé. Le mot est d'ailleurs employé dans le style soutenu du temps. [5] « Parure de femme », du vieux verbe atourner: « orner, parer une femme. » (Aca). [6] Elle rajeunissait, selon la légende, ceux qui s'y baignaient. L'image signifie qu'on revient à la gaieté, aux artifices de toilette, à tout ce qui fait paraître jeune et belle.

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» Le père lui laissa digérer sa disgrâce. Un mois de la sorte se passe. L'autre mois on l'emploie à changer tous les jours Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure. Le deuil enfin sert de parure, En attendant d'autres atours. Toute la bande des Amours Revient au colombier: les jeux, les ris, la danse, Ont aussi leur tour à la fin. On se plonge soir et matin Dans la fontaine de Jouvence. Le Père ne craint plus ce défunt tant chéri; Mais comme il ne parlait de rien à notre Belle: « Où donc est le jeune mari Que vous m'avez promis? dit-elle. ». Jean de la Fontaine - Les Fables Annonce des axes I. Un éloge du temps, force de guérison 1. La morale de la fable mise en exergue 2. Le temps: seul personnage important 3. Le temps a un allié: le père II. Un éloge de la vie 1. Refus de ce qui est contre nature 2. Un éloge du plaisir Commentaire littéraire - Le lecteur sait dès le début du texte ce qui va se passer: morale (vers 1 à 15) = antéposé. - L'histoire débute par le vers 16: « Jeune beauté » = jeune et belle: toutes les raisons réunies pour retrouver une autre vie (notamment sentimentale).

On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande: on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits: Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne; C'est toujours même note et pareil entretien. On dit qu'on est inconsolable; On le dit mais il n'en est rien, Comme on verra par cette fable, Ou plutôt par la vérité. L'époux d'une jeune beauté Partait pour l'autre monde. À ses côtés sa femme Lui criait: " Attends-moi, je te suis; et mon âme, Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler. " Le mari fait seul le voyage. La belle avait un père, homme prudent et sage: Il laissa le torrent couler. (1) À la fin pour la consoler: " Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes; Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes? Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts. Je ne dis pas que tout-à-l'heure (2) Une condition meilleure Change en des noces ces transports (3); Mais après certain temps souffrez qu'on vous propose Un époux, beau, bien fait, jeune, et tout autre chose Que le défunt.

La perte d'un époux ne va point sans soupirs. On fait beaucoup de bruit, et puis on se console. Sur les ailes du Temps la tristesse s'envole; Le Temps ramène les plaisirs. Entre la Veuve d'une année Et la veuve d'une journée La différence est grande: on ne croirait jamais Que ce fût la même personne. L'une fait fuir les gens, et l'autre a mille attraits. Aux soupirs vrais ou faux celle-là s'abandonne; C'est toujours même note et pareil entretien: On dit qu'on est inconsolable; On le dit, mais il n'en est rien, Comme on verra par cette Fable, Ou plutôt par la vérité. L'Epoux d'une jeune beauté Partait pour l'autre monde. À ses côtés sa femme Lui criait: Attends-moi, je te suis; et mon âme, Aussi bien que la tienne, est prête à s'envoler. Le Mari fait seul le voyage. La Belle avait un père, homme prudent et sage: Il laissa le torrent couler. À la fin, pour la consoler, Ma fille, lui dit-il, c'est trop verser de larmes: Qu'a besoin le défunt que vous noyiez vos charmes? Puisqu'il est des vivants, ne songez plus aux morts.