Syndrome De La Jonction

Messe Du 7 Novembre

Elles peuvent être liées à une aggravation brutale du rétrécissement lui-même ou la migration d'un calcul rénal favorisé par la stagnation des urines dans le bassinet dilaté. - de douleurs du flanc, surtout lors d'absorption importante de liquides, car l'augmentation du débit de filtration des urines par le rein augmente la pression des urines dans le bassinet obstrué et peut provoquer une douleur. - plus rarement, d'une complication infectieuse (pyélonéphrite aiguë) responsable de douleurs vives du flanc associées à une fièvre, d'un saignement (hématurie). Parfois le syndrome de jonction est découvert par hasard sur une échographie abdominale. EXAMENS COMPLEMENTAIRES L 'échographie retrouve une dilatation du bassinet et des calices. L'uretère n'est par contre pas visible: se situant sous l'obstacle, il n'est en effet pas dilaté. Le diagnostic est fait sur une urographie intra-veineuse ou de nos jours plus souvent un uroscanner qui retrouve une dilatation des cavités pyélo-calicielles avec parfois un retard important de l'excrétion du produit de contraste dans le bassinet, pouvant nécessiter des clichés tardifs, plusieurs heures après l'injection du produit de contraste par voie intra-veineuse.

  1. Syndrome de la jonction bilatérale
  2. Syndrome de la jonction pyélocalicielle
  3. Syndrome de la jonction neuromusculaire

Syndrome De La Jonction Bilatérale

Syndrome de la jonction pyélo-urétérale Vaisseau polaire inférieur du rein à l'origine du syndrome de la jonction pyélo-urétérale Conséquence Ce syndrome de la jonction peut entrainer des douleurs au niveau du rein (comme une colique néphrétique) surtout lorsque la personne boit beaucoup d'un coup, des infections des urines stagnant en amont de la jonction, voire des calculs du rein toujours par stagnation des urines. A terme ce syndrome de la jonction peut entrainer une destruction du rein. Diagnostic Le diagnostic se fait de manière radiologique et scintigraphique. L'échographie permet d'orienter l'urologue vers cette malformation. D'autres examens sont ensuite demandés par l'urologue pour explorer la sécrétion et l'excrétion (évacuation) des urines par le rein. Pour cela on réalise un uroscanner avec des clichés tardifs ou une urographie intraveineuse (UIV) sur lesquelles on retrouvera un retard d'évacuation des urines au niveau du rein atteint avec une augmentation du volume du bassinet en amont de la jonction.

Syndrome De La Jonction Pyélocalicielle

Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale, appelé également syndrome de rétention pyélo-calicielle, est une malformation de la jonction entre le rein et l'uretère. Ce syndrome est caractérisé par l'existence d'un obstacle entre le bassinet du rein et l'uretère, entraînant une dilatation du bassinet appelé hydronéphrose. Souvent asymptomatique, ce syndrome peut provoquer des douleurs répétées ou des problèmes infectieux. Non pris en charge, il peut aboutir à la destruction du rein. Fort heureusement, cette situation reste rare, la pathologie étant de mieux en mieux prise en charge. De plus, ce syndrome peut être détecté très tôt dés le stade foetal. Causes du syndrome de la jonction pyélo-urétérale Dans le syndrome pyélo-urétéral, le passage entre le rein et l'uretère est altéré. Souvent il s'agit d'un obstacle qui diminue l'efficacité du passage de l'urine. L'obstacle peut avoir différentes origines: une sténose (rétrécissement) congénital; une compression d'un vaisseau au voisinage de l'uretère; une mauvaise insertion de l'uretère; l'absence de muscles lisses au niveau de la jonction, permettant de propulser l'urine.

Syndrome De La Jonction Neuromusculaire

Une fiche d'information de l'Association Française d'Urologie vous a été remise, reprenant par écrit les éléments d'information délivrés lors de la consultation. Une consultation d'anesthésie est nécessaire quelques jours avant l'intervention. Une analyse d'urine est nécessaire 8 jours avant l'intervention Il est important de rapporter l'ensemble du dossier radiologique (scanner, urographie, scintigraphie) pour l'hospitalisation. Déroulement de l'intervention Actuellement la voie coelioscopique est utilisée en première intention. L'intervention consiste à sectionner la jonction malade et à refaire une suture large sans rétrécissement entre la sortie du rein (pyélon ou bassinet) et l'uretère. En cas d'artère comprimant la jonction, la nouvelle suture est réalisée devant l'artère empêchant une nouvelle compression Une sonde interne à l'uretère (endoprothèse JJ) est mise en place pour faciliter la cicatrisation de la suture. Cette sonde est laissée en place pour quelques semaines et est enlevé ensuite sous anesthésie locale.

Pose d'une sonde double J (PDF - 1, 5 Mio) Fiche d'information éditée par UroFrance La pyéloplastie (PDF - 139, 7 Kio) Fiche d'information éditée par UroFrance

- une cystographie rétrograde pour éliminer un reflux vésico-rénal associé. On complète par des examens biologiques sanguins (créatininémie) et d'urine (ECBU) EVOLUTION Elle est imprévisible: - parfois totalement asymptomatique et stable. - et se décompensant brutalement sans cause évidente. - ou révélée par une complications: calcul, infection, hématurie. TRAITEMENT Traitement des complications: Douloureuses: la survenue de douleurs ou d'une colique néphrétique justifie alors un traitement antalgique et anti-inflammatoire, rarement un drainage en urgence par mise en place d'une sonde urétérale type JJ si la douleur ne peut être soulagée par voie orale ou parentérale. Infection: l'infection d'un rein obstrué est une urgence et outre un traitement antibiotique nécessite la mise en place d'un drainage dans le rein par voie rétrograde en montant une sonde urétérale ou par voie per-cutanée en mettant en place une néphrostomie. En effet ce type d'infection, négligée, peut évoluer de façon dramatique.