La Joconde Détournée Par Les Artistes Saison

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Et donc il ne reste plus de la Joconde que son regard et son sourire". Un sourire qui a été aussi décliné des milliers de fois à travers des produits dérivés. Monna Lisa (contraction de "ma donna Lisa" et véritable orthographe de l' œuvre) est l'une des toiles les plus reproduites au monde. C'est autour de ce thème qu'a été imaginé le parcours thématique proposé au château de Montal. En partenariat avec l'association italienne Monna Viva, qui a mis à disposition des dizaines d'objets à l'effigie de la Joconde, le visiteur s'amuse à repérer le célèbre sourire à travers les pièces du château. Une visite ludique qui interroge aussi sur le mythe que représente aujourd'hui encore cette œuvre mythique. Jocondes insolites, à l'espace Orlando de Saint-Jean-Lespinasse jusqu'au 31 août. Cherchez Monna au château de Montal à Saint-Jean-Lespinasse jusqu'au 31 octobre. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Photographie

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Une représentation sacralisée Quelle que soit la personnalité réelle ou imaginaire dans laquelle Léonard de Vinci a plongé ses pinceaux, il a créé une toile envoûtante, incarnant une certaine idée de la femme, au regard insistant et au sourire impénétrable. Le sourire de la Joconde La Joconde possède un sourire étrange, mis en valeur par les jeux d'ombres qui nuancent le tableau. Il varie selon l'endroit d'où l'on observe la toile, avec une bouche et des lèvres plus ou moins entrouvertes selon l'angle, entretenant le mythe. Le regard de la Joconde La Joconde semble suivre des yeux celui qui l'observe. Elle affiche un air profond et calme, qui peut s'avérer déstabilisant par son insistance. Mais lorsque l'on s'y attarde, il apparaît qu'elle regarde bien au-delà de ce qui l'entoure. Les mains croisées de la Joconde Les mains de la Joconde sont croisées et posées sur le bras du fauteuil. Une attitude dans laquelle elle affirme sa bienséance, sa quiétude et sa confiance, face à l'artiste qui est en train de la peindre.

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N'oublions pas les copies (mais les copies sont-elles des copies? ), la Joconde de Thalwil, communément attribuée à Salai, élève et ami de Léonard de Vinci. La Joconde d'Oslo, copie datée de 1525, conservée à la Galerie nationale d'Oslo, signée Bernardino Luini. La Joconde de l'Ermitage, copie du XVIème siècle au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. La Joconde de Baltimore, copie conservée au Walters Art Museum de Baltimore. Ajoutons pour faire bonne mesure, celles conservées au Parlement de la République italienne dans la collection Luchner à Innsbruck en Autriche, au musée de Beaux-Arts de Quimper. Précisons que nous ne savons pas si le tableau du Louvre est la Joconde peinte par Léonard et attestée par Raphaël. De la même manière, nous ignorons si la Joconde de Salai n'est pas celle qui a été peinte par Léonard. Bref, la Joconde, par de nombreux aspects, reste un mystère (identité du personnage représenté et du commanditaire, technique du sfumato utilisé par le peintre, signification du décor, signification de l'œuvre etc. ) A mon sens, ce ne sont pas ces « mystères » qui expliquent qu'aujourd'hui encore des artistes copient et détournent le tableau.

D'abord européenne au XIXème siècle, portée par le développement de l'écrit, aujourd'hui planétaire à la faveur de la mondialisation des échanges, du développement des mass médias et d'Internet. Dans notre pays, des peintres ont créé des variations de la Joconde. Citons les plus connus: Corot, Robert Delaunay et Fernand Léger. D'autres au XXème siècle pour combattre « l'art établi » détournent l'œuvre: Salvador Dali l'affuble de sa moustache en guidon de vélo et Marcel Duchamp titre son détournement « L. H. O. Q » (prononcez: elle a chaud au cul). L'heure était alors à la contestation de la peinture « bourgeoise », manifestation de l'oppression de la culture d'une classe sociale sur une autre classe sociale, le prolétariat. La lutte des classes passe également par la critique de la culture dominante. On voit aisément que les variations et les détournements s'inscrivent dans un projet politique révolutionnaire. Les détournements postérieurs eurent des objectifs fort différents. Pour certains, il s'agit de provoquer chez le « regardeur » le rire, effet comique provoqué par des ajouts d'accessoires modernes dont le décalage des temporalités crée le bizarre et le rire.