Cass Crim 8 Janvier 2003

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!! Année universitaire 2018-2019!!! LICENCE EN DROIT - 2 ème ANNEE DROI T PENA L GENERAL!!!!! Série C Cours: N. Rias T. D. : R. Muscillo A. Juglard M. Regnier!! S EANCE N ° 4 LA COMPLICITE!!! Travail à fai re: 1) Lire tous le s arrêts de la fiche et être en mesur e d ' exposer oralement la procédure et l ' apport de chaque arrêt 2) R ésoudre le cas pratique. 1. Cass. Crim., 13 j anv. 19 55, Nicola ï, bull. crim., n°34 2. crim., 13 juin 19 72, Bull. crim., n°195 3. crim., 25 octobre 1962, Schieb et Benamar, Bull. cr i m., n°293, D. 1963. 221, note Bouzat, Rev. s c. Cri m. 553, obs. Légal 4. crim., 8 janvier 2003, Bull. crim., n °5, D. 200 3. 2661, n ote E. Garç on 5. Crim., 3 avr. 2013, n° 12 - 83. 373, Dr. Pén. 2013, comm. 105. 6. Crim., 28 j anvier 2014, n°12 - 88. 175, 7. Crim., 25 févr ier 2015, n°13 - 88. 506 8. Crim., 13 s ept. 2 016, n°15 - 85. 046, Bull. cri m. n°238, Dr. pénal n° 11, nov. 2016, comm. Cass crim 8 janvier 2003 movie. 153; RSC 2016. 760 n ote Y. M ayaud; JCP 2016. 1861, note F. Rou sseau; Gaz. Pal.

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Le demandeur au pourvoi soutient d'une part qu'il n'existe pas de complicité sans infraction principale punissable et donc que la cour d'appel qui a condamné la personne qui a placé les stupéfiants dans les pneus comme complice des faits commis par le conducteur le 24 septembre 1998 et le 20 octobre 1998, alors qu'elle avait relaxé le conducteur au motif que l'élément intentionnel faisait défaut en ce qui le concerne, n'a pas légalement justifié sa décision. Le demandeur soutient d'autre part que la personne qui a placé les stupéfiants dans les pneus n'a été poursuivie qu'en tant que complice du délit d'exportation, détention et transport de produits stupéfiants et donc que la cour d'appel ne pouvait pas le condamner comme auteur principal de ce délit sans qu'il n'ait été invité à s'expliquer sur cette modification substantielle de qualification. La cour d'appel a donc violé les articles 11-4, 121-3, 121-6, 121-7, 222-16 alinéa 1 du Code pénal, 388, 512, 591 et 593 du code de procédure pénale, 6§1 et 3 de la CEDH, le principe des droits de la défense, défaut de motif et manque de base légale.

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La cour d'appel qui, à ce stade après avoir entendu l'avocat, statue, contradictoirement à l'égard du prévenu non comparant, justifie sa décision nonobstant l'absence au dossier de la procédure de la lettre de celui-ci prévue par l'article 411, alinéa 1er, du Code de procédure pénale demandant à être jugé en son absence (1). Références: CONFER: (1°). (1) A rapprocher: Chambre criminelle, 1966-02-19, Bulletin crim 1966, n° 50, p. 102 (rejet); Chambre criminelle, 1969-02-26, Bulletin crim 1969, n° 99, p. 246 (rejet); Chambre criminelle, 1971-06-22, Bulletin crim 1971, n° 202, p. Cour de cassation, chambre criminelle, 8 janvier 2003 - La complicité peut-elle être retenue alors que l'auteur principal est relaxé au motif que l'élément intentionnel de l'infraction n'a pas été établi ?. 497 (rejet); Chambre criminelle, 1978-02-13, Bulletin crim 1978, n° 53, p. 129 (cassation).

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FICHE D'ARRÊT DROIT PÉNAL Doc. n° 1: Cass. crim. 8 janv. 2003: Bull. n° 5 Par un arrêt du 8 janvier 2003, la chambre criminelle de la cour de Cassation rend un arrêt de rejet consacrant la complicité d'un individu alors même que l'auteur de l'infraction principale fut relaxé. Cass. crim. 8 janv. 2003 : Bull. crim. n° 5 - FICHE D’ARRÊT DROIT PÉNAL Doc. n° 1 : Cass. crim. 8 - StuDocu. En l'espèce, un individu a été condamné pour complicité d'exportation, détention et transports de produit stupéfiants. En effet, le prévenu est poursuivi pour avoir mis en contact l'auteur de l'infraction principale avec des fournisseurs de stupéfiants ainsi que pour l'information des modalités de livraison. De plus, l'individu a ef fectué frauduleusement la francisation d'un véhicule belge « au profit d'une société » dont était responsable son cousin. Ainsi, le prévenu avait totalement co ns ci en ce de s ag i s s e m e n t fr a u d u l e u x. Pa ra l l è l e m e n t, l' a u t e u r pr i nc i p a l de l'infraction était poursuivi pour exportation « à destination de la Grande-Bretagne, de la cocaïne dissimulée dans la roue de secours de son véhicule ».

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Résumé du document L'arrêt que nous allons commenter, rendu par le chambre criminelle de la Cour de cassation le 8 janvier 2003 a surpris par sa nouvelle conception des conditions de la complicité et donc de la répression des complices d'auteurs principaux non punissables. Il s'agissait en l'espèce de Yannick Y qui allant en Grande Bretagne dissimulait de la cocaïne dans sa roue de secours alors qu'il ignorait la véritable nature des denrées transportées. Le fournisseur, Youssef, de ces denrées a été mis en contact avec Yannick Y par l'intermédiaire de son cousin Ali X qui connaissait l'infraction envisagée et les manœuvres de son cousin, qui a même donner des instructions sur la livraison de ces denrées en Grande Bretagne, et rassuré Yannick Y, donner les coordonnées d'un avocat. Cass crim 8 janvier 2003. Sommaire Une radicale nouveauté sur la conception classique de la complicité d'infraction Une nouvelle conception de fait principal susceptible d'être punissable distincte de l'infraction Une conception permettant de condamner le complice sans auteur principal L'isolement d'une solution trop critiquable Une solution très contestable Une décision non suivie d'effet par la suite Extraits [... ] En effet, l'article n'emploie pas le terme de fait principal punissable comme le fait la solution de l'arrêt.

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Résumé du document La complicité est prévue aux articles 121-6 et 121-7 du Code pénal. Le complice d'une infraction peut alors être sanctionné. Pour qu'il puisse être responsable pénalement, il faut savoir quels sont les critères qui doivent être remplis. Notamment, il faut savoir si les éléments constitutifs de l'acte infractionnel doivent être remplis pour que le complice puisse être coupable de l'infraction. C'est sur cette question qu'a statué la chambre criminelle de la Cour de cassation dans un arrêt en date du 8 janvier 2003. En l'espèce, un particulier est arrêté pour exportation illicite de stupéfiant. Le prévenu est considéré comme étant le complice de l'infraction puisqu'il avait donné l'instruction de livrer le véhicule contenant des substances illégales à un tiers. La Cour d'appel va relaxer l'auteur de l'infraction puisque ce dernier ne savait pas que le véhicule contenait ces substances. Crim. 8 janv. 2003 - trafic de fourmis, relaxe du complice et condamnation de l'auteur. Il n'avait donc pas l'intention de commettre l'infraction. Puisqu'il n'y a pas l'élément intentionnel, alors l'infraction ne peut pas être caractérisée.

Résumé du document Fiche de jurisprudence succincte pour l'arrêt de la chambre criminelle de la Cour de Cassation rendu le 8 janvier 2003 L'existence d'un fait principal punissable exclu t il la culpabilité d'un complice? Extraits [... ] Fiche de jurisprudence Crim janvier 2003 Faits: Yannick Deville a effectué des transferts de stupéfiants de France vers l'Angleterre sous les conseils avisés de Ali Hamli. Les 24 septembre 20 octobre et 20 novembre 1998. Procédure: La Cour d'appel de Douai a par un arrêt du 27 septembre 2001 condamné pour complicité d'infraction Ali Hamli à 4 ans d'emprisonnement avec un an de sursis. L'infraction étant été commise par yannick Deville. En revanche la cour d'appel a relaxé ce dernier pour les fais du 20 novembre 1998, pour élément intentionnel manquant. [... ] [... ] Puis que la cour d'appel a violé la procédure, car elle a inculpé Ali Hamli pour des qualifications qui n'étaient pas initialement retenues contre lui. Et que cela n'a pas permis de laisser le temps à celui ci de préparer une bonne défense.