Hegel Esthétique Conscience De Soi 2
Hegel Esthétique Conscience De Loi Relatif
La conscience de soi qui permet à l'homme de se réaliser en tant qu'esprit ne semble pas, telle que Hegel nous la décrit, être donnée à l'homme sous une forme achevée et définitive, mais sous une forme qui doit se développer au cours de l'existence humaine dans la mesure où il est ici question d'une acquisition de la conscience de soi. Cette acquisition se réalise selon Hegel de deux manières, théoriquement et pratiquement. Hegel : la conscience et les ronds dans l’ eau ("Cours d’esthétique") - fredericgrolleau.com. Que faut-il entendre ici par ces termes? Tout d'abord il est bon de préciser que ces deux manières ne s'opposent pas et ne s'excluent pas, mais coexistent et se complètent en tout homme. Si la conscience de soi prend d'abord une forme théorique, elle ne se réalise pleinement que par l'activité pratique de l'homme qui lui donne toute sa consistance et sa véritable dimension. Par acquisition théorique de la conscience de soi Hegel désigne ici le savoir concernant sa propre existence auquel l'homme parvient par la pensée et l'introspection en portant un regard intérieur sur lui-même; ainsi l'homme sait qu'il existe et cherche à mieux se connaître, à savoir qui il est.
l'Esthétique de Hegel: Le besoin universel et absolu dont l'art procède, dans son aspect formel, trouve son origine dans le fait que l'homme est une conscience "pensante", c'est-à-dire qu'il fait par lui-même et "pour lui-même" ce qu'il est, et ce qu'il est en général. Les choses naturelles sont simplement "immédiates et uniques", tandis que l'homme comme esprit se redouble, d'abord parce qu'il est, comme chose naturelle, mais ensuite parce qu'il est aussi "pour soi", se regarde, se représente à lui-même pense et n'est esprit qu'au travers de cet être pour soi actif. L'homme arrive à cette conscience de soi de deux façons: "en premier lieu théoriquement", parce qu'il doit devenir conscient de soi dans son intérieur, de ce qui bouge dans sa poitrine, de ce qui s'agite et se presse en lui; et parce que, en général, il doit se regarder, se représenter à lui-même, fixer ce que la pensée découvre comme son essence, et se reconnaître seulement au travers de ce que lui-même suscite, comme au travers de ce qu'il reçoit de l'extérieur.