Baudelaire Spleen « Quand Le Ciel Bas Et Lourd » Explication Linéaire – La Clé Des Livres

Fiche Technique Epareuse Rousseau

L'ensemble ramène à "l'esprit gémissant" (vers 2). - Le climat est de plus en plus malsain: "jour noir" (vers 4) oxymore inquiétante; la nuit est pire, la terre devient un "cachot humide" (vers 5), l'eau se fait pourriture. - Les quatre premiers quatrains développent une seule phrase qui progresse avec trois subordonnées (3 quand) et aboutit à un paroxysme dans la proposition principale. - L' anaphore, avec le mot "quand", répété au début des 3 premiers quatrains, rythme cette progression. - Par ailleurs, les coordinations "et qu" (vers 3 et 11), les enjambements continuels, tout cela donne l'impression d'un mouvement lent et enchaîné inexorablement. - Le climat est de plus en plus menaçant, le poète est hanté par des présences menaçantes, "peuple muet d'infâmes araignées" (vers 11) => son cerveau n'est plus qu'une toile d'araignée. Baudelaire Spleen « Quand le ciel bas et lourd » explication linéaire – La clé des livres. - "L'Espérance" (vers 6) avec une majuscule est une allégorie (= notion abstraite personnifiée) dévalorise l'anéantissement. - L'Espérance est déjà condamnée, puisqu'elle "s'en va" (vers 7), avant que la crise n'ait atteint son paroxysme.

Quand Le Ciel Bas Et Lourd Analyse Moi

Nous verrons donc tout d'abord la montée de la crise, puis le déchaînement des sentiments et enfin, une descente vertigineuse.

« Alchimie poétique: la boue et l'or » - contextualiser / problématiser "La boue et l'or"-Bac général et technologique Programme bac de français 2022 Travailler les problématiques, les conclusions et les ouvertures, l'Albatros, A une passante, le Serpent qui danse. Tx complémentaires, Sed non satiata, un hémisphère dans une chevelure Mener une explication linéaire, Baudelaire, les Fleurs du mal Spleen (LXXV) Les fleurs du mal (1861) Spleen (LXXV) Les fleurs du mal (1861) Charles Baudelaire, 1821 - 1867 Pluviôse, irrité contre la ville entière, De son urne à grands flots verse un froid ténébreux Aux pâles habitants du voisin cimetière Et la mortalité sur les faubourgs brumeux. Quand le ciel bas et lourd analyse sur. Mon chat sur le carreau cherchant une litière Agite sans repos son corps maigre et galeux; L'âme d'un vieux poète erre dans la gouttière Avec la triste voix d'un fantôme frileux. Le bourdon se lamente, et la bûche enfumée Accompagne en fausset la pendule enrhumée, Cependant qu'en un jeu plein de sales parfums, Héritage fatal d'une vieille hydropique, Le beau valet de c œ ur et la dame de pique Causent sinistrement de leurs amours défunts.