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Et comme c'est fait sans méchanceté, juste pour faire sourire… on adhère sans peine à ces délires, ces effets appuyés mais d'un investissement bon-enfant, comme dans ce finale bienheureux avec sa proue de navire évoquant Titanic qui vient envahir la scène. On aimerait que ce ressort dramatique si bien tourné sur scène trouve le même allant dans la fosse. Festival de Salzbourg : Cecilia Bartoli enflamme L'Italienne à Alger. Or si la direction de Jean-Christophe Spinosi est précise et enlevée, elle peine à obtenir une réponse constante de l'Ensemble Mattheus, dont les pupitres manquent parfois de chair et – pour les cuivres – de netteté. Est-ce cette absence relative de volubilité qui amène le chef à casser de temps à autre le continuum de la célérité par des temps morts inattendus, vite corrigés? C'est là assurément que réside la principale faiblesse du spectacle. Autre regret, le reste de la distribution: ni le Lindoro d'Edgardo Rocha, avec son timbre peu séduisant que ne compense guère une maîtrise technique réelle, ni Rebeca Olvera, Elvira sans grand impact, ni la Zulma de Rosa Bove ne sont du niveau de Festival, et tous laissent trop ostensiblement le premier plan aux trois vedettes.

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Sa voix de baryton épouse celle de Cecilia Bartoli avec grâce par un timbre ample qui s'épanouit généreusement dans les forte. À l'instar de ses partenaires, il fait sienne l'ambivalence de son personnage: un comique, caïmacan au survêt' brillant, rempli de tragédies, éternellement rejeté de l'Italienne. Le timbre léger et juvénile de Rebeca Olvera rend touchants les malheurs d'Elvira, l'épouse délaissée de Mustafà. Les aigus sont purs et graciles, tenus et incarnés même dans les pianissimi. Le Haly de José Coca Loza n'est pas en reste, fort d'un timbre chaud et pénétrant. Il prend un plaisir manifeste à incarner le chef de la racaille sans se départir d'une conduite fine et unie du texte et de la ligne musicale. L’Italienne à Alger au Festival de Salzbourg, compte rendu. Rosa Bove colore Zulma de sa voix corsée, laissant les mots et les consonnes fuser par une pleine prononciation, porteuse de l'outrage fait à sa maîtresse. L'Italienne à Alger par Moshe Leiser, Patrice Caurier (© Salzburger Festspiele / Monika Rittershaus) Les chœurs de la Philharmonie de Vienne complètent le plateau par la présence vocale et scénique.

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Les couleurs vives des décors et des costumes, des coloris agressifs des joggings à la robe rouge de la touriste Italienne, offrent un cadre cartoonesque aux rebondissements de l'intrigue. À ces fins, la direction d'acteurs, l'exploitation de l'espace scénique et la place des accessoires sont mises à l'honneur. Les chanteurs, chœur comme solistes, rivalisent d'habileté dans l'exagération des expressions faciales. L italienne a alger salzburg facebook. Le comique est ici justement dosé, le cabotinage ne devient ni vulgaire ni excessif. Mustafà ( Ildar Abdrazakov) se fait loup de Tex Avery, aux yeux exorbités et fous, fasciné par la sensuelle Isabella ( Cecilia Bartoli), prenant son bain telle la Cléopâtre d'Astérix. Les deux chanteurs se placent à la tête d'une distribution de haute voltige. Cecilia Bartoli met son timbre chaud et sensuel au service d'une Isabella, rare rôle principal de contralto, au charisme irrésistible et fatal aux personnages masculins. Elle se révèle maîtresse de l'art des vocalises qu'elle enfile telles des perles tout en conservant une grande homogénéité dans les registres.

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> Accueil > Encyclopera > L'Italienne à Alger - Festival de Salzbourg (2018) Informations Description Imprimer © Copyright all right reserved Informations générales Titre de la production: L'italiana in Algeri - Salzburger Festspiele (2018) Date de création: 18/05/2018 Œuvre - Compositeur: L'italiana in Algeri - Gioacchino Rossini Maison d'opéra: Haus für Mozart Reprise de la production du festival de Pâques. Plus d'informations sur le site officiel du festival. Dates de représentations 08 août 2018 19:30:00 11 août 2018 19:30:00 14 août 2018 15:00:00 16 août 2018 15:00:00 19 août 2018 19:30:00 La distribution Moshe Leiser Patrice Caurier Jean-Christophe Spinosi Ildar Abdrazakov Rebeca Olvera Rosa Bove José Coca Loza Edgardo Rocha Cecilia Bartoli Alessandro Corbelli Personnages de l'œuvre Metteur en scène Chef d'orchestre Mustafà Elvira Zulma Haly Lindoro Isabella Taddeo Commentaires

Ils ont pris le parti de l'actualisation souriante: l'Algérie des décors de Christian Fenouillat évoque les banlieues fatiguées d'Alger (antennes paraboliques sur façades lézardées, balcons enrubannés de tous les tissus bariolés du monde arabo-musulman) comme les costumes d'Agostino Cavalca (joggings hyper colorés, casquettes et sneakers, maillots de foot – le costume de Kaimakan sera d'un rose bonbon particulièrement seyant) renvoient au réalisme de l'au delà de la Méditerranée. La direction d'acteurs osera la franche rigolade, pour jouer des poncifs sur le monde arabe comme sur l'univers de la péninsule: les prisonniers italiens mangent des spaghetti préparés par Mamma Cecilia, tandis que les sbires de Mustafa fument le narguilé façon caillera désœuvrée. C'est limite vulgaire, mais sans y tomber vraiment; cela fonctionne à merveille car c'est enlevé, sans un moment de baisse de tension dans la narration, et c'est emmené par un Ildar Abdrazakov déchaîné, ventru à souhait, aux mines de patibulaire d'opérette ( che muso! L'ITALIENNE À ALGER depuis le Festival de Salzbourg - Le Cinéma de Beaulieu. )

La folie de la musique de Rossini balaye joyeusement cette production de l'Italienne à Alger, captée en 2018 au Festival de Salzbourg et retransmise au cinéma, portée par une mise en scène ingénieuse et le feu d'une distribution extra-ordinaire. Le rideau s'ouvre à peine sur la scène de Salzbourg que déjà (même dans la salle de cinéma) se fait sentir l'énergie bouillonnante qui électrise cette Italienne à Alger. Dès l'ouverture, Jean-Christophe Spinosi est le premier conducteur de l'emportement rossinien, investissant son orchestre, l' Ensemble Matheus, tant par le geste que les expressions de visage. Particulièrement soucieux de ses chanteurs, il mesure avec soin l'enthousiasme de cette musique, complexe par ses détails. L italienne a alger salzbourg lille. La mise en scène de Moshe Leiser et Patrice Caurier épouse les contours et les nuances de la musique et propose, dans la direction d'acteurs et l'exploration des tours comiques, une transposition à la scène de la subtilité et de la facétie sensuelle de Rossini. L'intemporel machisme est exacerbé par le déplacement de l'intrigue au XXIe siècle, peint par les couleurs locales et éclatantes des rues d'Alger et de l'appartement de Mustafà, à présent riche dealer dont les sbires en survêt' assurent le recel d'écrans de télévision.