Terre De Viande Cavac
Ses fonds propres sont passés de 37 millions d'euros en 2006 à 61 millions en 2012. Terre de viande cavac dialogue. Géo, en revanche, a vu ses capitaux propres s'éroder avec la faillite, en mai dernier, des abattoirs Gourault, sa filiale basée à Blois, laquelle a entraîné la perte de 72 emplois. En constituant un poids moyen de la viande bovine, les deux acteurs coopératifs veulent peser davantage face à l'industrie de la viande, notamment Bigard-Charal-Socopa, qui transformait 65% des bovins de Cavac, ou Elivia. « La diminution du nombre d'exploitations, le besoin d'optimiser les coûts, notamment en logistique, et la nécessité de faire entendre une voix unie et forte des producteurs dans les négociations commerciales sont autant de raisons à la constitution de ce pôle », confirme la direction des deux coopératives, qui travaillaient ensemble déjà depuis dix ans dans la production ovine. « Montrer l'exemple » Le rapprochement laitier Eurial-Agrial et cette nouvelle union dans la viande bovine sont salués par le syndicat agricole FRSEA des Pays de la Loire, soucieux de voir la coopération peser pour garantir des débouchés aux agriculteurs, face au secteur privé.
Terre De Viande Cavac Dialogue
La Pme a grandi et est devenue un géant du secteur. Son expansion effrénée se poursuit avec une prise de participation dans la société Vital, qui contrôle la marque Charal. Il s'offre aussi en 2000 l'activité d'abattage de Gallais Viandes. En 2008, Bigard s'empare de Charal, qui devient sa filiale à 100%. Et fait coup double un an plus tard en réussissant son rapprochement avec Socopa, la filière viande des coopératives Coopagri, Agrial, Cavac. C'est la naissance d'un poids lourd de l'abattage et de la transformation de la viande. Le chiffre d'affaires du groupe breton va doubler, passant de 2, 5 milliards d'euros à quasiment 5 milliards avec l'intégration de Socopa, selon les derniers chiffres publiés qui datent de 2008. Lancement d'élevages de lapin sans cage. Bigard reste dirigé par la famille fondatrice et n'est pas coté en France, ce qui le dispense de l'obligation de communiquer sur ses résultats financiers.
Et enfin trouver le bon niveau de satisfaction du client, en lui proposant la bonne expérience », analyse Baptiste Bannier directeur du secteur agribusiness chez PwC.