Musée Fabergé À Saint Pétersbourg

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Visite du musée Fabergé à Saint-Pétersbourg C'est parti pour la visite du musée Fabergé! Après avoir payé, il vous faudra enfiler des « patins » de plastique sur vos chaussures. En Russie, on ne plaisante pas avec la propreté! J'ai ensuite pu accéder au magnifique escalier! Avant d'être un musée, le palais Chouvalov offre surtout de jolies stalles décorées dans les styles en vigueur au XIXe siècle. J'ai pris plaisir à admirer la riche décoration de certaines salles, de quoi mettre en valeur les objets présentés! Le palais Chouvalov Les œufs de Fabergé Bien sûr, on vient surtout au musée Fabergé pour ça! Pierre-Karl Fabergé, joaillier renommé d'origine franco-germano-danoise (oui, Saint-Pétersbourg abritait alors des artisans venus de toute l'Europe), se fit connaitre grâce à la réalisation de ses « kinder surprise » de luxe! Et comme je suis gourmande, cela ne pouvait qu'attiser ma curiosité… Après s'être fait remarquer à l'exposition pan-russe de Moscou, le tsar Alexandre III lui demande en 1885 de confectionner un œuf de Pâques (fête religieuse très importante dans le monde orthodoxe) pour sa femme, l'impératrice Marie Feodorovna.

Musée Fabergé À Saint Petersbourg

Elle a constitué le socle de son Musée Fabergé à Saint-Pétersbourg. « Le marché des œufs est très réduit, pour ne pas dire inexistant, puisqu'il en reste moins de dix en mains privées », témoigne le marchand Maxime Charron, expert en objets d'art russe. Parmi les ventes « récentes » figurent l'« œuf de l'hiver, 1913 » (10, 7 M€ en 2002 chez Christie's New York) et l'œuf Rothschild (12, 5 M€ en 2007 chez Christie's Londres). En 2014, retrouvé, l'« œuf à l'horloge Vacheron-Constantin » (1887) aurait été vendu 24 millions à un acheteur privé via la Maison Wartski. Pour autant, ces œufs ont tendance à occulter l'immense diversité d' objets décoratifs produits par Fabergé, plus de 200 000 au total en trente ans. Outre les œufs et les bijoux, il y a les fleurs, figurines, cadres, pendules, boîtes, étuis à cigarettes… mais aussi les très prisées sculptures miniatures d'animaux. « Même si de temps en temps des objets passent en vente en France, le marché est surtout à Londres, où tous les ans en novembre est organisée la "Russian week".

Musée Fabergé À Saint Pétersbourg

Vous trahissez la confiance de vos visiteurs. » « Vous les trompez », résume-t-il amèrement, avant d'appeler à la fermeture pure et simple de l'exposition. À lire aussi Palmyre: le musée de l'Ermitage offre son aide Une critique pour le moins sévère à laquelle le directeur du musée a répondu de manière vague, en rappelant qu'il n'est pas toujours évident d'avoir un consensus scientifique absolu sur l'ensemble des œuvres exposées. De son côté, le collectionneur milliardaire Alexander Ivanov a présenté le 21 janvier un ensemble de documents et d'arguments qui prouveraient, selon lui, l'authenticité des objets en question. Comme le pointe cependant le site Artnet, auquel Alexander Ivanov a communiqué une partie du dossier, ces documents en question ne sont eux-mêmes pourtant pas exempts de curieuses incohérences. Un document daté de 1932 affuble ainsi L'Oeuf du Dixième anniversaire d'un numéro d'inventaire correspondant à un autre œuf Fabergé aujourd'hui conservé au Royaume-Uni; un autre document prétend encore que ce même objet aurait été vendu à l'Hôtel Drouot le 19 mars 1951 - une vente que les scrupuleuses archives de l'hôtel des ventes ne confirment pas.

Fabergé, le joailler de prestige et orfèvre de la cour impériale de Russie crée depuis 1842 des pièces uniques et prestigieuses. Le musée, ouvert en 2013, se situe dans le palais Chouvalov de Saint-Pétersbourg, restauré pour accueillir la précieuse collection. C'est le milliardaire russe Viktor Vekselberg, président de la fondation « Liaison des temps », qui a racheté 9 oeufs du créateur à des héritiers du magnat américain Malcom Forbes dans le but de rapatrier les éléments d'importance culturelle à la Russie. On trouve parmi les nombreux objets exposés les fameux œufs de Pâques impériaux, ceux-là meme que l'Empereur Alexandre III offrit à son épouse Maria Fedorovna en 1885 et qui marqua le début d'une tradition impériale: offrir chaque année pour Pâques un oeuf serti de pierres précieuses du talentueux joailler. Cette tradition prit fin avec le dernier des tsars Nicolas II lorsque lui et sa famille furent emprisonnés par les bolchevicks et que la lignée des Romanov s'éteignit. Les oeufs furent alors vendus et dispersés.