Je Crois En Un Seul Dieu - Spectacles Dans Le Grand Paris - Télérama Sortir Grand Paris

Remorque Velo Pour Adulte Handicapé

Je crois en un seul dieu De: Stefano Massini Mise en scène: Arnaud Meunier Avec: Rachida Brakni Traduction: Olivier Favier, Federica Martucci Collaboration artistique: Elsa Imbert Assistanat à la mise en scène et à la dramaturgie: Parelle Gervasoni Scénographie et lumière: Nicolas Marie Regard chorégraphique: Loïc Touzé Création musicale: Patrick De Oliveira Costumes: Anne Autran Régie générale: Philippe Lambert Décor et costumes: ateliers de La Comédie de Saint-Étienne Du 14 mars au 9 avril 2017 Durée 1h40 Théâtre du Rond-Point 2Bis Avenue Franklin Delano Roosevelt 75008 Paris

  1. Je crois en un seul dieu massini sur
  2. Je crois en un seul dieu massini du
  3. Je crois en un seul dieu massini stefano

Je Crois En Un Seul Dieu Massini Sur

Elle est là pour maintenir la paix, mais aussi pour souligner à quel point toute cette situation n'a aucun sens. Rachida Braki joue minimaliste, elle aussi. C'est dense et puissant à la fois. On reconnait l'israélienne qui met sa main devant son ventre. On voit les yeux exaltés de la palestinienne, l'attitude campée et presque masculine (mais sur les hanches) de l'américaine. Rachida Brakni a une présence telle qu'elle remplit la salle, on retient son souffle, on l'entend presque respirer, tout passe sur son visage. Une fabuleuse actrice que cette Rachida, capable de nous tenir en haleine tout au long de la pièce, deux heures d'émotions intenses. Le sujet? C'est l'interface entre ces femmes qui croient en un seul (et même??? ) dieu!!!! et qui vont pourtant mourir.

Je Crois En Un Seul Dieu Massini Du

« Je ne sais pas, je l'ai fait et c'est tout. Je l'ai fait ». Eden Golan, 50 ans, est une professeure d'Histoire juive. Elle fait partie des milieux de la gauche israélienne. Shirin Akhras, 20 ans, palestinienne, est étudiante à l'Université de Gaza. Elle cherche à devenir une martyre d'Al-Qassam. Mina Wilkinson, 40 ans, est une militaire américaine. Elle fait partie des troupes qui prêtent main forte à l'armée israélienne dans les opérations anti-terroristes. Ces trois femmes racontent chacune les mois qui les séparent du 29 mars 2002. Leurs récits se... Lire la suite

Je Crois En Un Seul Dieu Massini Stefano

Un même destin fatal clôt le parcours raisonné et mis à distance de chacune, une expérience vécue, une aventure existentielle, un fragment lucide d'autobiographie. La scénographie de Nicolas Marie, sol de moquette blanche duveteuse et murs d'un beau gris perle – couleur plus foncée en bas et tons pâlissants en haut, telle une brume blanche qui envahirait l'espace cotonneux dans une même confusion des fumées urbaines et des esprits tandis qu'un même dégradé inversé est noté sur le dos de la chemise unie de la comédienne. Et si les bruits apparaissent sur le plateau comme feutrés ou amenuisés, c'est pour mieux entendre la voix claire de Rachida Brakni qui fait sourdre dans la douceur l'éclat symbolique de l'appareil explosible – machine infernale, bombe artisanale ou humaine – intériorisé ardemment par la conscience prémonitoire de l'interprète, en même temps que par l'appréhension redoublée des spectateurs suspendus au récit ferme et sincère de celle qui se livre, une lente et patiente déflagration en attente.

A travers le texte, on perçoit la réalité, les oiseaux qui glissent dans le ciel de la méditerranée, l'odeur de la pluie dans les rues de Tel Aviv, les bars où se presse la jeunesse, les ruelles en ruines de Gaza, les check points où est postée l'Américaine. La femme israélienne est enseignante, elle milite pour le dialogue, c'est une colombe. Elle échappe à un premier attentat (la scène où Rachida crie en silence, les yeux écarquillée, la bouche ou s'abîme un hurlement, et la lumière de la déflagration est un chef d'œuvre). Depuis ce jour, elle se surprend, non pas à éprouver un désir de revanche, mais à ne plus nourrir les mêmes sentiments pour les voisins palestiniens. Elle glisse un peu vers la chosification de l'autre, mais c'est très imperceptible, ce n'est pas un changement du tout au tout. On comprend qu'elle vit sous le choc, qu'elle a subi un stress horrible qui l'empêche de dormir, et qui la conduit à ne plus être elle-même. Elle n'entreprend rien de répréhensible, mais elle n'a plus confiance, elle commence à douter…peut-être inconsciemment à souhaiter …'ils disparaissent tous…non, mais qu'on ne les voit plus, qu' « ils » restent derrière le mur, bref à souhaiter avant tout la sécurité.