Homélie 4Ème Dimanche De Carême Année B

Pâtes Au Beurre Et Fines Herbes

Rappelons-nous la rencontre du Christ et de la Samaritaine à midi, quand il n'y a plus d'ombre, quand tout est mis en lumière. Tout est révélé de cette femme. Pourtant, elle est repartie libérée après sa rencontre avec le Christ. A nous aussi de demander la grâce, en ce temps de Carême, de ne pas avoir peur d'une rencontre avec le Christ, d'une rencontre où nous ne laissons rien dans l'ombre, où nous lui présentons tout de notre vie. Mais les choses sont-elles si simples? Même si nous savons que le Christ est le Sauveur, au moins intellectuellement, en sommes-nous convaincus au plus profond de notre être? Sinon, comment justifier cet appel pressant de saint Paul: « Par nous c'est Dieu lui-même qui lance un appel: nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Homélie 4ème dimanche de carême année b. » Vous noterez qu'il n'est pas écrit: "Réconciliez-vous avec Dieu". Non, Paul utilise la forme passive: laissez-vous réconcilier car, dans cette réconciliation, c'est Dieu qui agit. Ce n'est pas moi qui décide de me réconcilier avec Dieu.

Homélie 4Ème Dimanche De Carême Année B.O

Nous sommes aveuglés, parce que le péché déforme notre regard sur la réalité et nous pousse à des décisions qui augmentent le mal. L'aveugle guéri nous montre ce que Jésus nous apporte: s'il nous délivre du péché, il nous rend capables de voir la réalité et de conduire notre vie dans la lumière. Nous pouvons percevoir la bonté de Dieu, reconnaître le bien qui nous est fait et y répondre en faisant le bien nous aussi. -Dans les termes de saint Paul, nous sommes morts à cause du péché. Nous ne sommes pas morts biologiquement. Mais nous sommes morts au sens où nous ne portons plus la vie. Nous ne rendons pas ou plus les autres et nous-mêmes plus vivants. Nous pouvons comprendre cela à partir du récit des Chroniques. Homélie du 4ème Dimanche de Carême - Année B. Le peuple d'Israël y apparaît comme l'humanité vue sous une loupe. Le peuple ne parvient pas à tenir dans l'alliance avec Dieu; il vit d'injustices et de violences, comme tous les autres. D'où l'invasion babylonienne qui apparaît comme un châtiment et la déportation en exil. Le prophète fait entendre cette phrase étonnante: « La terre se reposera soixante-dix ans jusqu'à ce qu'elle ait compensé par ce repos tous les sabbats profanés ».

Nous ne pouvons guérir du péché que par l'engagement de Jésus pour nous, que par le don qu'il fait de lui-même en entrant dans notre humanité, en prenant notre chair, en nous rejoignant dans notre condition, et en se livrant dans la mort pour notre salut et en ressuscitant. Pourquoi? Parce qu'ainsi seulement il peut nous recréer et nous ouvrir un chemin nouveau. Le remède du mal n'est pas dans l'exhortation ni dans l'exemple seulement, il est dans une nouvelle création: elle ne fait pas de nous des êtres parfaits, d'une moralité irréprochable, mais elle crée une nouvelle relation entre Dieu et nous, la relation filiale. Nous ne guérissions pas du péché en revenant à la situation d'avant le péché mais en nous laissant entraîner malgré le poids du péché en nous par la relation du Fils à son Père. Temps ordinaire - Année B. Cette relation nouvelle nous rend la capacité de lutter pour sortir des ténèbres. -Jésus nous montre cela dans sa manière d'agir avec l'aveugle de naissance. S'il voulait juste faire un miracle, il lui suffirait de dire: « Vois » ou de passer la main sur son visage.

Homélie 4Ème Dimanche De Carême Année B

Homélie de l'abbé Marcel Villers pour le 4 ème dimanche de carême, Année B (Jn 3, 14-21). Theux, le 11 mars 2018 Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres. Dans notre propre histoire et celle de l'humanité, il en est bien ainsi: les ténèbres l'emportent sur la lumière, la mort sur la vie. Alors que le peuple d'Israël multiplie les infidélités et profane la maison du Seigneur, Dieu sans attendre et sans se lasser lui envoie des messagers, révélant ainsi son inlassable bonté. Mais Israël préfère les ténèbres: il méprise les paroles de Dieu, se moque des prophètes. Les ténèbres recouvrent le pays, incendié, détruit par Babylone. La destruction du Temple par les Babyloniens est un véritable séisme pour la foi d'Israël: Dieu est vaincu et éliminé avec sa demeure, lieu de sa présence parmi les hommes. Son peuple est réduit en esclavage, dispersé. Homélie 4ème dimanche de carême année b.o. Où donc est Dieu? Lorsque Jésus paraît, il passe en faisant le bien, guérissant les malades et relevant les morts.

5, 48). En effet, il envoya à tous le Saint-Esprit qui les incite intérieurement à aimer Dieu de tout leur coeur, de toute leur âme, de tout leur esprit et de toutes leurs forces (cf. Mc 12, 30), et à s'aimer les uns les autres comme le Christ les a aimés (cf. Jn 13, 34; 15, 12). Les adeptes du Christ, appelés par Dieu et justifiés en Jésus-Christ non à cause de leurs oeuvres, mais selon le dessein et la grâce de Dieu, sont vraiment devenus, dans le baptême de la foi, fils de Dieu et participants de la nature divine et ont été, par conséquent, réellement sanctifiés. Ils doivent donc, avec l'aide de Dieu, maintenir et perfectionner dans leur vie cette sainteté qu'ils ont reçue. L'Apôtre les exhorte à vivre "comme il convient à des saints" (Ep. Homélie 4ème dimanche de carême année à tous. 5, 3), à se revêtir, "comme il convient à des élus de Dieu, saints et agréables, de sentiments de miséricorde, de bonté, d'humilité, de mansuétude et de patience" (Col. 3, 12), et à recueillir les fruits de l'Esprit en vue de leur sanctification (cf.

Homélie 4Ème Dimanche De Carême Année À Tous

Nous pouvons apprendre du Fils bien-aimé comment recommencer sans cesse à aimer sans jugement sur nous-mêmes ou les autres. Ce n'est pas facile, mais nous pouvons compter sur le soutient du Christ. Dans sa deuxième épitre aux Corinthiens, Saint Paul a ces paroles extraordinaires; c'était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes et mettant en nous la parole de réconciliation. À l'exemple du Christ pardonnons-nous et pardonnons à notre prochain. Venons à la Lumière tels que nous sommes et nous serons accueillis sans être jugés. Homélie du 4ème dimanche du temps ordinaire année liturgique B - Christus Vivit. Le psaume 34(33) a ces paroles qui conviennent bien à cet évangile: Qui regarde vers lui resplendira, Sans ombre ni trouble au visage Pendant cette eucharistie rendons grâce à Dieu pour la joie de cette Bonne Nouvelle: nous sommes aimés inconditionnellement, et nous pouvons à notre tour faire de même.

Mais l'homme a préféré tourner dos à Dieu en se lisant dans ses péchés. Et cela continue encore de nos jours à travers des actes d'indifférence notoire qui s'observent par-ci et par-là. L'homme s'enferme, se réfugie sous les bannières de ce qu'on peut nommer les idoles du siècle à savoir: la recherche de l'argent-roi, la course au profit, le désir de paraître. Un ensemble d'éléments qui sont à la base de violences horrifiantes qui s'observent chaque jour sur nos écrans. L'homme est devenu un loup pour l'homme. La confiance a déserté le forum. C'est le libertinage religieux qui a pour corolaire des unions illégitimes, contre nature, qui se légifèrent dans les parlements. L'évangile d'aujourd'hui, nous propose Jésus comme le "billet d'entrée et de sortie" de toutes ces torpeurs que nous vivons aujourd'hui. Il est la voie qui conduit au salut de l'âme. Il n'y a pas d'échappatoire: c'est croire en Lui et vivre, ou bien ne pas croire et être condamné. Au cours de l'exode à travers le désert, les Juifs à une période donnée ont tourné dos à Dieu en se révoltant contre lui.