Juste La Fin Du Monde Prologue Analyse

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Or, que fait Louis? Il ne cesse de « jouer » autour de l'attente de ce qui va suivre après le verbe « annoncer ». Sur plus de 10 lignes, il ne cessera de retarder le COD (annoncer quoi? on suppose bien qu'il s'agit de sa mort) et retarder aussi le COI (l'annoncer à qui? on suppose qu'il s'agit, là, d'annoncer sa mort à sa famille). je décidai de retourner les [qui est ce « les »? Pourquoi immédiatement un pronom? Juste la fin du monde prologue analyse technique. Pourquoi ne pas dire le mot « famille? Y a-t-il un problème avec la famille? »] voir' revenir sur mes pas' aller sur mes traces et faire le voyage' pour annoncer' lentement' avec soin' avec soin et précision – ce que je crois – lentement' calmement' d'une manière posée – et n'ai-je pas toujours été pour les autres et eux' tout précisément' n'ai-je pas toujours été un homme posé? ' pour annoncer' dire' seulement dire' ma mort prochaine et irrémédiable' l'annoncer moi-même' en être l'unique messager' On le voit, l'épanorthose, ici, en plus de montrer un personnage en perte de repères et sous tension, montrer clairement l'autre drame derrière le drame: comme sous-entendu tout à l'heure, la vraie tragédie dans « Juste la fin du monde », ne serait sans doute pas la mort de Louis… mais le fait de devoir le dire à sa famille… et ne sans doute pas y arriver….
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La route de méandres est sans doute cette lignée familiale tortueuse, complexe dont Louis veut se libérer. Le cri peut être vu comme le fruit d'une libération psychanalytique. Juste la fin du monde serait donc la métaphore de la psychanalyse qui aboutit à un « viaduc » conduisant l'individu de l'oppression du passé à la libération vers l'avenir. ♦ Le cri pourrait symboliser aussi l' œuvre d'art comme le suggèrent les adjectifs mélioratifs « grand », « beau », « long », « joyeux » qui rappellent le plaisir épicurien. Mais cet espoir cathartique et artistique termine sur une déception comme en témoigne la conjonction adversative « mais »: « mais je ne le fais pas / je ne l'ai pas fait ». Le jeu sur les temps avec le passage du présent au passé suggère l' occasion ratée. Cette occasion manquée fait écho à l'ensemble de la pièce qui est constituée d'une suite d'occasions non saisies. Jean Luc Lagarce "Juste la fin du monde" (Prologue) - Commentaire de texte - CathyCathy67. Juste la fin du monde, épilogue, conclusion Lagarce place donc Louis dans une situation d'ironie tragique. Il rate tous ses rendez-vous: avec sa famille, avec l'art, avec le bonheur.

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INTRODUCTION ​ « Je décidai de retourner les voir' revenir sur mes pas' aller sur mes traces et faire le voyage' pour annoncer' lentement' avec soin' avec soin et précision » C'est par cette intention que Louis nous montre dès le départ un retour: un retour aux sources pour aller annoncer à sa famille sa mort « prochaine et irrémédiable ». Pièce de théâtre publiée en 1990 par le dramaturge Jean-Luc Lagarce, mort 5 ans plus tard, Juste la fin du monde évoque, entre autres, des thèmes forts comme la solitude, la mort, l'incommunicabilité et la difficulté de retranscrire, notamment à ses proches - par les mots ce que nous avons sur le cœur. Juste la fin du monde prologue analyse critique. Situé au tout début de la pièce l'extrait étudié nous montre Louis dans un long monologue tentant de clarifier ses volontés, parasitées par la gêne et les non-dits. Pour une meilleure lisibilité, nous pourrons découper le texte en 3 parties, la première allant du début à la 17ème ligne (la fin de l'anaphore « l'année d'après »). La 2ème partie, elle, va de la ligne 18 à 28 (jusqu'à « paraître »).

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Puis/ Ensuite… annoncer le 2 ème mouvement en précisant le découpage début et fin. Dérouler les explications en regroupant les remarques (la décision du retour, l'action projetée, la mise en parole du projet pour le spectateur). Juste la fin du monde, Lagarce, épilogue : analyse pour l oral. Enfin … = annoncer le 3 ème mouvement du texte en précisant le découpage début et fin. Dérouler les explications en regroupant les remarques (le maître du jeu, l'illusion théâtrale, mise en spectacle). Uniquement disponible sur

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Comme le montre déjà ce procédé. Le 3ème axe, lors des toutes dernières lignes, confirme cette tension. Comment puis-je affirmer cela? Et bien il me semble que Louis oscille tour à tour entre deux champs lexicaux antithétiques: celui de la volonté et de la détermination et celui de l'illusion. et paraître – peut-être ce que j'ai toujours voulu ' voulu et décidé' en toutes circonstances et depuis le plus loin que j'ose me souvenir – et paraître pouvoir là encore décider' me donner et donner aux autres' et à eux' tout précisément' toi' vous' elle' ceux-là encore que je ne connais pas (trop tard et tant pis) me donner et donner aux autres une dernière fois l' illusion d'être responsable de moi-même et d'être' jusqu'à cette extrémité' mon propre maître. Juste la fin du monde prologue analyse graphique. Dans cet entre-deux, on perçoit tout de même une sorte de fatalisme, à travers la longue énumération finissant par une forme d'ironie tragique (ex: « toi' vous' elle' ceux-là encore que je ne connais pas (trop tard et tant pis »). « Trop tard » car de toute façon, oui, Louis va mourir.

Dans un troisième temps, de « La nuit, aucun train n'y circule » à la fin, Louis évoque une occasion manquée. I – Un non-temps et un non-lieu énigmatiques (du début à « une année tout au plus ») La première indication est donnée par l'adverbe circonstanciel exprimant le temps « Après ». Le terme « après » est une mise en abyme, un résumé de la pièce entière et rassemble en un mot tout ce qui s'est passé dans la pièce. Le champ lexical du temps (« Après », « plus jamais », « quelques mois plus tard », « une année ») montre que Louis parcours le temps dans un phénomène d' accélération. Le présent de l'indicatif « Je meurs quelques mois plus tard » crée un effet de distorsion temporelle qui fait de cet épilogue un temps post-mortem puisque Louis est déjà mort lorsqu'il prononce cet épilogue. Juste la fin du monde : prologue | cochet-therapeute. La scène n'est plus la maison familiale comme dans le reste de la pièce mais un non-temps (après la mort de Louis) et un non-lieu (on ne sait d'où la voix de Louis s'exprime). On peut donc parler d'une utopie et d'une uchronie.