Poésie Les Sirene.Insee.Fr
Les Sirènes chantaient… Làbas, vers les îlots, Une harpe d'amour soupirait, infinie; Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie Et des larmes montaient aux yeux des matelots. Les Sirènes chantaient… Làbas, vers les rochers, Une haleine de fleurs alanguissait les voiles; Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles Versait tout son azur en l'âme des nochers, Les Sirènes chantaient… Plus tendres à présent, Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise, Et c'était une extase où le coeur plein se brise, Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant! Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux, Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves; Et làbas visions sur l'or pâle des grèves Ondulaient vaguement des torses amoureux. Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant, Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues, Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent. Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines, Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines, Tendaient lascivement des pointes de corail.
Les Sirènes Poésie
Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les îlots, Une harpe d'amour soupirait, infinie; Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie Et des larmes montaient aux yeux des matelots. Les Sirènes chantaient… Là-bas, vers les rochers, Une haleine de fleurs alanguissait les voiles; Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles Versait tout son azur en l'âme des nochers, Les Sirènes chantaient… Plus tendres à présent, Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise, Et c'était une extase où le coeur plein se brise, Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant! Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux, Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves; Et là-bas – visions – sur l'or pâle des grèves Ondulaient vaguement des torses amoureux. Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant, Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues, Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent. Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines, Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines, Tendaient lascivement des pointes de corail.
Poésie Les Sirene.Fr
Poésie Les Sirene.Com
Il faut être fous pour voir les belles Car il faut croire qu'elles sont réelles. Les sirènes n'existent pas Sauf pour Ulysse et pour moi. Je les vois et j'aspire les bulles Qui partent dans l'air comme libellules. Je peux alors les entendre Mais je ne peux les comprendre Quand elles chantent les algues bleues Sur des rythmes langoureux.
Poésie Les Sirènes
1 poème < Page 1/1 Phonétique (Cliquez pour la liste complète): ésérine ésérines saharien saharienne sahariennes sahariens sauraient saurant saurent saureraient saurèrent saurerions saurerons saureront saurien sauriens saurin saurins saurions sauriraient saurirent sauririons saurirons sauriront saurons sauront seraient sérança sérançai... Très chère, sois plus femme encore, si tu veux Me plaire davantage et sois faible et sois tendre, Mêle avec art les fleurs qui parent tes cheveux, Et sache t'incliner au balcon pour attendre. Ce qu'il est de plus grave en un monde futile, C'est d'être belle et c'est de plaire aux yeux surpris, D'être la cime pure, et l'oasis, et l'île, Et la vague musique au langage incompris. Qu'un changeant univers se transforme en ta face, Que ta robe s'allie à la couleur du jour, Et choisis tes parfums avec un art sagace, Puisqu'un léger parfum sait attirer l'amour. Immobile au milieu des jours, sois attentive Comme si tu suivais les méandres d'un chant, Allonge ta paresse à l'ombre d'une rive, Etre sous les cyprès à l'ombre du couchant.
Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés; Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes, Et, le col renversé, les narines ouvertes, Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés!... Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux; Suprême, une langueur s'exhalait des calices, Et les marins pâmés sentaient, lentes délices, Des velours de baisers se poser sur leurs yeux... Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort, Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège; Et, doucement captif entre leurs bras de neige, Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort! La nuit tiède embaumait... Làbas, vers les îlots, Une harpe d'amour soupirait, infinie; Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie, Étendait son linceul bleu sur les matelots. Mais le temps est passé Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines, Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes, Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.